Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A propos de livres...
12 mai 2013

Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Stieg Larsson

CD_LARSSON_MILLENIUM_1 Millenium_1 9782330004996

Audiolib - juin 2008 - lu par Emmanuel Dekoninck

Actes Sud – juin 2006 – 574 pages

Babel - septembre 2010 - 705 pages

traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Quatrième de couverture :
Rédacteur de la revue “Millénium”, Mikael Blomkvist est contacté par l’industriel Henrik Vanger pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans: la disparition de sa petite nièce. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et « hacker » hors pair, le journaliste va résoudre l’ « affaire des fleurs séchées » et, au passage, découvrir des malversations qu’il aurait sans doute mieux valu ignorer…

Auteur : Né en 1954, Stieg Larsson, fervent opposant à l’extrémisme et au racisme, fut le rédacteur en chef d’ “Expo”, une revue suédoise combattant les résurgences du fascisme. Il est mort brutalement, en 2004, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium, qui s’est vendue à plus de 6 millions d’exemplaires dans le monde.

Lecteur : Interprète de théâtre de grand talent, apprécié à Bruxelles et à Paris, metteur en scène et également compositeur, Emmanuel Dekoninck vit en Belgique. Il a déjà enregistré pour Audiolib, entre autres, Millénium et 1Q84.

Mon avis : (écouté en avril 2013)
Cette lecture est en fait une relecture, j'ai lu pour la première fois ce livre en 2009 et j'ai tout de suite été fan de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander. 
J'ai donc eu beaucoup plaisir à relire en « audio » ce livre que j'avais tellement aimé. Le lecteur de ce livre-audio, Emmanuel Dekoninck, est vraiment parfait, il arrive à lui seul à donner une voix à chacun des personnages. C'est époustouflant. J'ai redécouvert l'histoire de ce tome 1 avec le même plaisir que la première fois. Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander sont deux personnages très attachants et découvrir la Suède et sa société à travers cette intrigue passionnante est également très intéressante.
Le rythme du début du livre est assez lent car avant toute chose, l'auteur prend le temps de nous présenter minutieusement chacun des deux personnages principaux. Mikael est journaliste d'investigations économiques et sociales au Millénium, il vient d'être condamné pour diffamation à 3 mois de prison. Il est alors embauché par Henrik Vanger, un magnat de l'industrie, officiellement pour rédiger l'histoire de la famille Vanger et officieusement pour enquêter sur l'étrange disparition 36 ans plus tôt de sa nièce Harriet . Lisbeth Salander, une jeune femme associale, rebelle et perturbée, un génie de l'informatique très douée pour mener des enquêtes. L'histoire est vraiment prenante et je n'ai eu aucun mal à garder ma concentration pour écouter le livre-audio.

Ce tome 1 terminé, j'ai enchaîné avec « Millénium 2 » pour ma nouvelle lecture audio, un bon moyen de ne pas quitter Mikael et Lisbeth.

 mill_nium_le_film 

Le 13 mai 2009, est sortie en France le film danois et suédois « Millénium, le film » (Män som hatar kvinnor) réalisé par Niels Arden Oplev avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre.
Le film est très proche du livre et je l'ai beaucoup aimé. Noomi Rapace qui joue Lisbeth Salander est vraiment formidable.

millenium_film

En 2011, « Millénium, les hommes qui n'aimaient pas les femmes  » (The Girl with the Dragon Tattooune adaptation américaine de David Fincher avec Daniel Craig, Rooney Mara est sorti au cinéma.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de le voir mais je l'ai réservé voilà quelques mois à la Bibliothèque...

Extrait audio : ici

 

 livre_audio

Déjà lu du même auteur : 

Millenium_1 Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
mill_nium2 Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
mill_nium3 Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air 

 

 Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 39/12

 Challenge Voisins, voisines

voisins_voisines_2013
Suède

  Défi Scandinavie noire 2012

dc3a9fi_scandinavie_noire
Suède

Challenge Cap au Nord
cap_au_nord

 

Publicité
Publicité
11 mai 2013

La part du feu - Hélène Gestern

la_part_du_feu Arléa - janvier 2013 - 219 pages

Quatrième de couverture :
Ma fille aura vu l'archive d'un mouvement
dont plus personne ne se souvient.
Ces gens et ces événements ne sont
que des abstractions pour elle.
Elle ne fera jamais le lien.


À la suite d'une révélation qui la bouleverse, Laurence Emmanuel comprend que sa vie est peut-être moins simple qu'elle ne le pensait.
Elle décide d'en apprendre davantage sur le passé de ses parents. Très vite, ses recherches l'amènent sur la piste d'un militant d'extrême gauche, Guillermo Zorgen, qui a défrayé la chronique dans les années 70 avant de sombrer dans l'oubli. Qui était cet homme ? Un idéaliste dans une époque troublée ou un dangereux pyromane ? 
Et surtout : quels liens entretenait-il avec les parents de Laurence ?

Auteur : Née en 1971, enseignante-chercheuse en linguistique au CNRS, Hélène Gestern vit et travaille à Nancy. "Eux sur la photo" (2011), son premier roman a été primé plusieurs fois.

Mon avis : (lu en mai 2013)
J'avais beaucoup aimé "Eux sur la photo" le premier roman d'Hélène Gestern, j'étais donc curieuse de découvrir celui-ci. 
Laurence découvre à l'âge de 35 ans que celui qu'elle a toujours considéré comme son père n'est pas son père biologique. Un an plus tard, elle découvre dans des papiers de sa mère des coupures de journaux puis des lettres qui concerne un certain Guillermo Zorgen révolutionnaire de gauche, personnage fascinant et passionné. A travers le passé de ses parents, Laurence part secrètement en quête de son histoire, elle cherche le lien qu'ils peuvent avoir avec Guillermo, elle interroge les proches de ce dernier...
La forme et la thématique sont assez proches du premier livre d'Hélène Gestern, une partie d'un secret de famille est révélée et l'héroïne se lance dans une enquête poussée et minutieuse à partir d'articles de presse, d'anciennes lettres... Ici Laurence cherche un père et nous lecteurs, nous découvrons le monde de l'extrême-gauche anarchiste et violente des années 1970 avec idéaux et conscience politique. La mécanique fonctionne bien le récit est passionnant, à aucun moment le rythme faiblit et l'écriture est juste.
J'ai apprécié ce livre qui se lit facilement mais « Eux sur la photo » reste mon préféré.

Extrait : (début du livre)
J'ai appris la nouvelle de mon adoption il y a un peu plus de deux ans, presque par hasard. Mon père venait de se couper avec un couteau de cuisine, une profonde entaille à la main. Le sang dégouttait sur le carrelage blanc. Ma mère le regardait, consternée : il est vrai qu'il n'est pas très adroit, mais ses gestes à elle sont plus incertains encore depuis le début de sa maladie. C'est donc désormais à son mari qu'incombe la préparation des repas, un apprentissage difficile à soixante-deux ans passés. Souvent, Jacques se trompe. Parfois, comme ce jour-là, il se blesse.
J'ai pensé, en attrapant un torchon, puis en calant des épaisseurs de coton sous une bande Velpeau pour tenter d'endiguer l'hémorragie, que la vieillesse de mes parents était tout sauf simple. Puis j'ai accompagné mon père, stoïque, aux urgences de l'hôpital. Là-bas, nous avons attendu près d'une heure - qui m'a paru un siècle - avant d'être pris en charge par une jeune interne.
Pendant tout ce temps, Jacques n'a pas desserré les lèvres. C'est un homme qui parle peu et se plaint encore moins. Pourtant je voyais le sang, qui sourdait du bandage serré, ramper en mauvaise fleur rouge sur le blanc du linge. Quand, d'un seul coup, la ruche médicale a essaimé autour de lui et l'a emmené dans une salle d'examen, j'ai suivi le mouvement. Pendant que l'interne, qui avait assis Jacques sur un lit, défaisait rapidement le pansement imbibé de sang et préparait le matériel de suture («eh bien, vous ne vous êtes pas raté», a-t-elle lancé avec une intonation guillerette tout à fait déplacée), une infirmière a commencé la liturgie des interrogatoires hospitaliers : identité, âge, numéro de Sécurité sociale, antécédents, allergies, groupe sanguin. A toutes ces questions, mon père a répondu d'une voix monocorde, sauf à la dernière. A son énoncé, j'ai remarqué que son visage, déjà très pâle, avait changé de couleur, comme s'il virait au gris. Un éclat de panique a traversé son regard et il est resté muet. «Vous connaissez votre groupe sanguin, monsieur ?», a répété l'infirmière.
Le silence s'est épaissi dans la pièce surchauffée, saturée par l'odeur des antiseptiques.
L'infirmière s'est tournée vers moi : « Et vous, vous le savez ? »

Déjà lu du même auteur :

eux_sur_la_photo1 Eux sur la photo 

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Couleur"

10 mai 2013

Baby Love - Joyce Maynard

Lu en partenariat avec les éditions Philippe Rey

baby_love_joyce_maynard R150027232

Philippe Rey - avril 2013 - 302 pages

Denoël - avril 1983 - 282 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Mimi Perrin

Titre original : Baby Love, 1981

Présentation éditeur :
Fin des années 1970, quatre adolescentes confrontées à la maternité : Sandy, mariée à un paumé de dix-neuf ans peu concerné par son rôle de père ; Tara, produit d’une famille désunie, seule avec son enfant ; Wanda, toujours fêtarde malgré un bébé de trois mois ; Jill, enceinte, et dans la peur de l’annoncer à ses parents.
Un même amour maternel unit ces jeunes filles : leur bébé, c’est leur seule réussite, l’unique preuve de leur importance. Elles le nourrissent, le dorlotent, le déguisent, jouent avec comme à la poupée, le malmènent, aussi. Sur les marches d’une laverie automatique, leur lieu de rendez-vous favori, elles se racontent leurs histoires et parlent télé, cinéma, magazines… (spoiler) Jusqu’à ce que la venue de deux femmes en quête d’enfants fasse basculer ces vies d’une banalité à la fois touchante et terrifiante. (spoiler)
Avec ce premier roman paru en 1981 aux États-Unis, Joyce Maynard signe un subtil portrait – toujours d’actualité – de l’Amérique profonde.

Auteur : Née en 1953, Joyce Maynard, collaboratrice de multiples journaux, radios et magazines, est l’auteur de plusieurs romans (Long week-end, Les Filles de l’ouragan) et d’une autobiographie (Et devant moi, le monde) retraçant notamment sa relation avec J.D. Salinger. Elle vit désormais entre la Californie et le Guatemala.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Ce livre est la réédition du premier roman de Joyce Maynard écrit en 1981.
Nous sommes dans les années 70, dans une petite ville du fin fond de l’Amérique, quatre très jeunes mères survivent dans leur quotidien difficile grâce à la présence de leurs bébés. Il y a Sandy, 18 ans, mariée depuis plus d'un an, elle s'occupe le mieux possible de son fils, de son intérieur et de son mari aussi jeune qu'elle. Tara a 16 ans, elle élève seule sa fille malgré la pression familiale. Wanda est tombée enceinte malgré elle, depuis son accouchement, elle a du mal supporter les cris de sa fille. Jill, lycéenne, pense être elle aussi enceinte. Elles sont à la fois inconscientes et rêveuses, elles s'imaginent un avenir heureux, avec bonheur et tendresse mais le lecteur ressent assez vite une atmosphère lourde et pesante qui annonce un drame... Surtout, éviter de lire la quatrième de couverture qui en dit bien trop...
Joyce Maynard décrit par petites scènes le quotidien de ces quatre amies en passant d'un personnage à l'autre sans oublier de nombreux personnages dits secondaires comme Ann, Greg et Carla, Mrs Ramsay, Doris et Reg... Les points de vues sont multiples, intéressants et parfois dérangeants. Tout comme les personnages, certains sont très attachants et d'autres dérangeants ou effrayants. J'ai eu un peu de mal au début pour m'y retrouver entre les différents personnages. Mais j'ai vite été prise par le rythme de la succession des scénettes et des interactions entre les protagonistes.

Ce livre est un portrait plein d'humour mais également de cruauté d'une Amérique immature, avec comme seule culture celle de la télévision... Même si le livre a plus de trente ans, il est toujours d'actualité.

Merci à Anaïs et aux éditions Philippe Rey pour m'avoir permis de découvrir cette réédition du premier livre de Joyce Maynard.

Autre avis : Clara

Extrait : (début du livre)
Quatre filles sont assises sur les marches devant le Lavomat, par une chaleur exceptionnelle pour un mois de mai. Elles partagent à trois le même sèche-linge, dans lequel chacune vient d’introduire une pièce de dix cents. Sandy, qui emploie les couches Pampers et n’a pas de lessive à faire aujourd’hui, est venue leur tenir compagnie. Tara aurait pu aussi attendre à demain pour la sienne mais, comme elle a tressé une mèche du duvet blond de Sunshine et noué un ruban autour, elle a voulu que les autres la voient… Surtout Wanda, dont le bébé a perdu les épais cheveux noirs qu’elle avait à la naissance et a maintenant le crâne tout chauve.

Sandy, qui a dix-huit ans, est mariée. Les autres ont seize ans. Elles portent des jeans taille 38, sauf Wanda qui mettait du 36 avant sa grossesse mais a pris vingt-sept kilos depuis et en a encore dix-huit à perdre.
« J’ai acheté du beurre de cacao à la boutique de diététique, confie Sandy à Jill en remontant sa chemise indienne pour lui montrer son ventre. Regarde, pas de vergetures. »
Jill vient de leur raconter que ses règles sont en retard de six semaines et quatre jours, et qu’elle est certaine d’être enceinte. Si c’est un garçon, elle l’appellera Patrick, comme son acteur préféré dans Dallas. »

Déjà lu du même auteur : 

long_week_end Long week-end les_filles_de_l_ouragan Les Filles de l'ouragan

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Sentiment"

 50__tats
40/50 :  New Hampshire

 Challenge Pour Bookineurs En Couleurs
Logo_challenge_bookineurs_en_couleurs

PAL Vert

8 mai 2013

Interview

book_d_oreille

J'ai été interviewée par le site Book d'Oreille dédié au livre sonore francophone 
sur mes rituels de lecture-audio...

 

Pour lire mon interview : C'est ICI

frise_rituelclairecourses

Le texte de l'interview est de moi, l'illustration a été choisie par Book d'Oreille...

La question n°3 : Quel est votre meilleur souvenir d'audio-lecture ? étant au singulier,
je n'ai cité qu'un seul souvenir...

Mes plus belles lectures audio sont :

 Alex_cd enfant_44_cd l_anneau_de_moebius_cd orages_ordinaires_CD la_vie_en_sourdine_CD
 TH968 __moi_seul_bien_des_personnages_cd

Alex - Pierre Lemaitre 
Enfant 44 - Tom Rob Smith 
L'anneau de Moebius – Franck Thilliez 
Orages ordinaires - William Boyd 
La vie en sourdine – David Lodge 
Dernière nuit à Twisted River – John Irving 
A moi seul bien des personnages – John Irving

 Et celles que j'ai en cours...

CD_LARSSON_MILLENIUM_1 millenium2_audio millenium3_audio

billets à suivre...

Ne pas oublier également le Challenge "Ecoutons un livre" organisé par Valérie
_coutons_un_livre
le 16 du mois

 

Sur Book d'Oreille, vous pourrez également découvrir les interviews
de Valérie, d'Enna, de Mrs B. et de Géraldine

7 mai 2013

Les averses d'automne - Tuna Kiremitçi

les_averses_d_automne Editions Galaade - octobre 2011 - 218 pages

traduit du turc par Jean Descat

Titre original : Dualar kalicidir, 2007

Quatrième de couverture : 
« J’ai peur, si j’oublie le turc, que tout ce que j’ai vécu s’évanouisse en silence. »
Quand on a contemplé les lumières du Bosphore, il est difficile de s’accoutumer à vivre en Occident. Pourtant, Rosella Galante, juive allemande née à Berlin et qui a trouvé refuge pendant la guerre à Istanbul, vit depuis soixante ans à Genève. Là, elle y rencontre la jeune Pelin, étudiante contrainte, elle aussi, de quitter la Turquie.
Les Averses d’automne de Tuna Kiremitçi, c’est le récit d’une improbable amitié entre deux femmes que tout sépare, sauf la langue : le turc. 
C’est aussi, semaines après semaines, une conversation intime et facétieuse, qui, entre l’Europe et l’Asie, nous invite à découvrir deux destins, deux générations, deux regards sur le monde, la vie et l’amour.
Les Averses d’automne est le premier roman traduit en français de Tuna Kiremitçi, l’un des jeunes auteurs les plus prometteurs de la littérature turque.

Auteur : Né en 1973 en Turquie, Tuna Kiremitçi est romancier. Best-seller en Turquie, Les Averses d’automne est son quatrième roman et a déjà été traduit dans plus de 5 langues.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Ce livre nous raconte les conversations entre Rosella et Pelin.

Rosella est une dame âgée, qui vit en Suisse depuis plus de soixante ans. Juive allemande, originaire de Berlin, réfugiée, elle a vécu à Istanbul pendant la guerre. Ne voulant pas oublier la langue turque qu'elle a pratiqué quelques années et dans laquelle elle a gardé beaucoup de souvenirs, elle passe une petite annonce pour trouver quelqu’un avec qui bavarder en turc. Pelin est étudiante en littérature française à Genève, elle est originaire d’Istanbul. Elle a lu par hasard la petite annonce et c’est comme cela qu’elle ose se présenter à Rosella.
Le courant va passer et régulièrement elles vont se rencontrer. A tour de rôle, elles se racontent des histoires. Rosella évoque son passé de  jeune femme juive de Berlin obligée de quitter l’Allemagne pour se réfugier à Istanbul dans sa belle-famille avec son enfant. Pelin parle de ses mésaventures quotidiennes, en amour, à la fac… elle explique également à Rosella les expressions « jeunes »…
De jour en jour, les deux femmes deviennent de plus en plus proches et leurs confidences de plus en plus intimes. J’ai été touchée par cette rencontre intergénérationnelle pleine de poésie, de douceur et d’émotion… Une bien jolie découverte. 

Autre avis : Canel

Extrait : (début du livre)
- Ah, bonjour. Bienvenue, mademoiselle.
- Enchantée.
- Je vous en prie, ne restez pas debout. Je vous conseille cette bergère rouge, elle est très confortable.
- Merci.
- J'imagine que Zelda vous a un peu effrayée. Ne lui en veuillez pas. A l'âge de six ans, elle a été expédiée dans un camp de concentration avec sa famille. Ses parents ont été tués sous ses yeux. Du coup, elle n'est pas très bavarde. Mais ne vous y trompez pas, c'est quelqu'un de bien. En tout cas, cela fait trente ans qu'elle entretient cette maison et je n'ai jamais rien eu à lui reprocher.
- Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas eu peur.
- Pourtant, vous semblez un peu nerveuse...
- Je suis toujours comme ça lors des entretiens d'embauche. C'est pour ça que je les rate toujours.
- S'il vous plaît, mademoiselle, ne considérez pas ceci comme un entretien.
- Comme quoi dois-je le considérer ?
- Comme une simple visite. Tenez par exemple une soirée entre amis. Imaginez que vous rendez visite à une lointaine parente.

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Météo"

Publicité
Publicité
6 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [124]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

purgatoire3 le_manuscrit_retrouve oublier_son_pass_

Purgatoire, livre 3 – Christophe Chabouté (BD)
Le Manuscrit retrouvé - Paulo Coelho 
Oublier son passé - Karin Alvtegen

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Baby Love - Joyce Maynard

Que lirai-je cette semaine ?

La femme de nos vies - Didier Van Cauwelaert (Albin Michel) 
Ne lâche pas ma main - Michel Bussi (Presses de la Cité)
Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Les escales)

Bonne semaine et bonnes lectures.

5 mai 2013

Qu'est ce que je faisais le 5/05 à 5h05 (de l'après-midi) ?

rdv_enna

Je participe au rendez-vous d'Enna du 5/5 à 5h05...

Un petit tour dans le jardin pour cueillir de la menthe et du persil pour le repas de ce soir...

P1010030_25

Une salade au boulghour, concombre, pomme, raisin sec, comté, huile d'olive, vinaigre de cidre, sel et curry sans oublier la menthe et le persil !

5 mai 2013

Oublier son passé - Karin Alvtegen

oublier_son_pass_ JC Lattès - mai 2012 - 379 pages

traduit du suédois par Magdalena Jarvin

Titre original : En sannolik historia, 2010

Présentation éditeur :
Lorsque Helena, Martin et leur fille de 14 ans, Emilie, quittent la vie survoltée de Stockholm pour repartir de zéro dans le nord de la Suède, les rêves d’Helena peuvent s’accomplir : ils restaurent une ferme dans laquelle elle a passé enfant ses vacances d’été, et la transforment en hotel de charme. Mais ce tableau idyllique va voler en éclats le jour où Martin, ne supportant plus les rêves d’Helena, retourne vivre à Stockholm avec une autre femme. 
En dépit d’une réussite professionnelle remarquable, Anders Strandberg a conscience de la vacuité de son existence. Un jour qu’il part en voiture vers le nord du pays pour tenter de récupérer une célèbre guitare ayant appartenu aux Beatles – Anders est un collectionneur éclairé et passionné de musique – il est victime d’un grave accident de la route. Et se relève avec l’horrible sentiment d’avoir voulu mourir… Il descend alors dans l’hôtel tenu par Helena et accepte son offre de travail à ses côtés. Pour la première fois, il se sent libre, il n’a rien à prouver ni à défendre. Il peut oublier son passé. Au même moment, la cousine d’Helena, Anna Karin, organise dans le village voisin une réception après les funérailles de leur tante Olga. Secrets et préjugés vont être levés pendant cette réunion de famille, au cours de laquelle les êtres en présence se révèlent capables de changer leur manière de penser vis-à-vis les uns des autres, comme à leur propre égard.

Auteur : Karin Alvtegen, née en 1965, est la petite nièce de la célèbre romancière suédoise Astrid Lindgen, auteur de Fifi Brin d’Acier. Considérée comme la reine incontestée du polar suédois, elle nous livre pour la première fois un roman psychologique saisissant qui n’a pas pour cadre une intrigue policière.

Mon avis : (lu en avril 2013) 
Je ne connaissais pas cette auteur très connue comme auteur de polar en Suède. Ce livre n'est pas un polar. Cette histoire est la rencontre entre deux personnages cabossés par la vie qui sont l'un et l'autre dans une période difficile de leur vie. 
Il y a Helena, elle, son mari Martin et leur fille Emilie sont venus s'installer à la campagne pour ouvrir un hôtel. C'est là où Helena passait les étés durant son enfance. Mais au bout de trois ans, son mari la quitte et retourne à Stockholm. Helena reste seule à s'occuper de l'hôtel encore en partie en chantier avec Emilie âgée alors de quatorze ans. Elle semble forte mais la réalité est différente.
L'autre personnage c'est Anders, homme d'affaires ayant fait fortune. Il est dans la région pour l'achat d'une guitare de collection et c'est à la suite d'un accident de voiture qu'il va pousser la porte de l'hôtel d'Helena.
Les personnages dit secondaires sont également importants et attachants comme Emilie la fille d'Helena et Martin, elle a choisi de rester avec sa mère et pourtant... ou Verner un vieil homme excentrique qui cache plusieurs secrets. Anna-Karin est l'amie d'enfance d'Helena, elle est toujours dans la critique et l'intolérance.
L’arrivée de l'étranger Anders va bouleverser la donne dans le petit village. Le passé va revenir en mémoire de chacun et ce sera l'occasion de régler quelques souffrances muettes.
Une très jolie histoire qui nous appelle à réfléchir sur le sens que l'on donne ou que l'on veut donner à sa vie.

Extrait : (début du livre)
- Anders, vous m'entendez ?
Une voix inconnue, aimable et chaleureuse, provenant d'un lieu hors de sa portée. Il devrait lui répondre, mais à peine s'était-il fait cette réflexion qu'il retomba dans sa torpeur. Délesté de toute contrainte il planait dans un monde d'insouciance, exempt de jugements et de convictions. Tout était à l'état originel et empli de possibles.
- Anders, vous m'entendez, Anders ?
Laissez-moi tranquille ! Je veux rester ici.
Il ne comprenait pas pourquoi l'on insistait pour qu'il réponde. Il tentait de s'enfuir mais quelque chose l'en empêchait. Cette odeur. Son inconscient fouilla dans ses expériences passées et soudainement il comprit ce qu'elle signifiait. Danger ! Tu es en danger !
Il se sentit tiré vers le haut, traversant un monde d'images vacillantes, au milieu d'un rugissement de plus en plus fort. Un goût de métal dans la bouche, son crâne douloureux. Une personne se tenait à ses côtés. Une lumière forte l'éblouit et son regard erra. Des doigts frais entouraient son poignet.
Seule l'odeur se distinguait nettement dans ce flou général. Cette odeur reconnaissable entre mille qu'il avait une fois appris à détester - l'odeur d'hôpital.
- Anders, essayer de vous réveiller. Savez-vous où vous êtes ? Vous avez eu un accident de voiture. Vous vous trouvez à l'hôpital de Sundsvall.

 

Challenge Voisins, voisines

voisins_voisines_2013

Suède

 Lu dans le cadre du  Défi Scandinavie blanche

dc3a9fi_scandinavie_blanche
Suède 

Challenge Cap au Nord
 cap_au_nord

Lire sous la contrainte
80897277_o
7ème session : infinitif

4 mai 2013

Prix Relay des Voyageurs

 

Gagnant sélection février : 6h41 - Jean-Philippe Blondel (Buchet Chastel)

Gagnant sélection mars : Indigo - Catherine Cusset (Gallimard)

Gagnant sélection avril : Crime d’honneur - Elif Shafak (Phébus) 

J'ai reçu hier soir dans un paquet reconditionné par la Poste,
les 3 livres de la quatrième et dernière sélection :

 P1010029_20

La femme de nos vies - Didier Van Cauwelaert (Albin Michel) 
Ne lâche pas ma main - Michel Bussi (Presses de la Cité)
Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Les escales)

 

J'ai très envie de découvrir le livre de Didier van Cauwelaert
et je ne connais pas les deux autres...

 

logo_facebook logo_twitter

 

2 mai 2013

Le Manuscrit retrouvé - Paulo Coelho

Lu en partenariat avec les éditions Flammarion

SORTIE AUJOURD'HUI 2 mai 2013 EN LIBRAIRIE

le_manuscrit_retrouve Flammarion - mai 2013 - 178 pages

traduit du portuguais (Brésil) par Françoise Marchand Sauvagnargues

Titre original : Manuscrito encontrado em Accra, 2012

Quatrième de couverture :
14 juillet 1099. Alors que les croisés sont aux portes de la ville, les habitants de Jérusalem se pressent autour d'un homme mystérieux connu sous le nom du Copte pour entendre ses derniers enseignements. La foule, composée de chrétiens, de juifs et de musulmans qui vivaient jusqu'alors en parfaite harmonie, s'apprête à livrer combat et la défaite semble imminente. Mais loin de toute stratégie guerrière, c'est une véritable leçon de vie qui leur est dispensée. 

Le Manuscrit retrouvé est une invitation à repenser notre humanité qui pose une question d'une brûlante actualité : quelles valeurs subsistent lorsque tout a été détruit ?

Auteur : Né en 1947 à Rio de Janeiro, Paulo Coelho est l'auteur de L'Alchimiste, best-seller mondial paru en 1988 au Brésil, aujourd'hui traduit dans 73 langues et publié dans 168 pays. Membre de l'Académie brésilienne des Lettres depuis 2002, élevé au rang de Chevalier de l Ordre National de la Légion d'Honneur en 1999, il a été nommé Messager de la paix des Nations Unies en 2007. Après Le Zahir ou La Solitude du vainqueur, Aleph est son seizième livre publié en France. 

Mon avis : (lu en avril 2013)
Dans la préface, l'auteur nous explique que « ce livre est la transcription d'un manuscrit trouvé à Accra, ». Ce manuscrit écrit en arabe, hébreu et latin et qui raconte l’histoire d'un Sage Copte qui à la veille de l’invasion de Jérusalem par les Croisés le 14 juillet 1099, donne des conseils à la population en répondant à des questions diverses et variés comme : « Parle-nous de la défaite. », « Parle-nous de la solitude », « J'ai toujours eu peur de changer », « Parle-nous de la beauté »...

Il a à ses côtés les patriarches des trois religions qui sont présentes à Jérusalem. Cette échange a pour but de transmettre la connaissance afin que la population parte ensuite aux quatre coins du monde transmettre à leur tour cet enseignement et ainsi l'âme de Jérusalem ne mourra pas.

C'est un mélange de fiction et de réalité. Le livre se lit très facilement et questions et réponses restent encore d'actualité 900 ans après. J'y ai retrouvé le ton de « L'Alchimiste » même si le plus important c'est le fond plus qu'une intrigue. Ce livre nous amène à réfléchir sur les valeurs de notre monde. En mélangeant des éléments spirituels et philosophiques Paulo Coelho a su donner aux lecteurs des idées profondes et stimulantes. Les idées ne sont pas nouvelles mais cela fait toujours du bien de se les rappeller. Une belle découverte.

Merci Virginie et les éditions Flammarion pour m'avoir permis de découvrir le nouveau livre de Paulo Coelho.

Extrait : (début du livre)
J'aimerai tellement commencer ces lignes en écrivant : « Maintenant que je suis à la fin de ma vie, je laisse à ceux qui viendront après tout ce que j'ai appris pendant que je cheminais sur la Terre. Qu'ils en fassent bon usage. »
Mais malheureusement il n'en est rien. Je n'ai que vingt et un ans, des parents qui m'ont donné amour et éducation, et une femme que j'aime et qui m'aime en retour - mais la vie se chargera de nous séparer demain, quand chacun devra partir en quête de son chemin, de son destin ou de sa manière d'affronter la mort.

Pour notre famille, c'est aujourd'hui le 14 juillet 1099. Pour la famille de Jakob, mon ami d'enfance, avec qui je jouais dans les rues de cette ville de Jérusalem, nous sommes en 4859 - il adore dire que la religion juive est plus ancienne que la mienne. Pour le respectable Ibn al-Athir, qui a passé sa vie à essayer d'enregistrer une histoire qui va maintenant prendre fin, l'année 492 est sur le point de se terminer. Nous ne sommes d'accord ni sur les dates ni sur la façon d'adorer Dieu, mais pour tout le reste nous nous sommes toujours très bien entendus.

Déjà lu du même auteur :

 alchimiste  L'alchimiste Comme_le_fleuve_qui_coule  Comme le fleuve qui coule

 Brida Brida aleph Aleph

Challenge le nez dans les livres
challenge_le_nez_dans_les_livres

La Reine des Lectrices : 12/6

Challenge Petit BAC 2013
petit_bac_2013
"Objet"

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 408
Publicité