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A propos de livres...
21 mai 2013

A copier 100 fois - Antoine Dole

a_copier_100_fois Sarbacane - avril 2012 - 56 pages

Quatrième de couverture :
« Papa m'a dit 100 fois comment il fallait que je sois. » Et surtout, « pas pédé ». La consigne est claire et quand le héros de ce livre, 13 ans, se fait harceler par les gros bras du collège, impossible d'appeler son père à l'aide. Heureusement qu'il y a Sarah, qui n'a pas peur, elle. Mais la question reste : comment se faire aimer d'un père qui vous rejette pour ce que vous êtes ?


Auteur : Antoine Dole vit à Paris et à Chambéry. Écrivain et scénariste, il a publié 3 romans chez Sarbacane, dont Je reviens de mourir et K-Cendres. Pour ce bref texte sur l'homophobie et le coming out, il ouvre au scalpel des pistes sensibles vers la réconciliation.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Le narrateur est un jeune garçon de 13 ans, qui subit humiliations et coups de la part de camarades du collège. Il aimerait avoir du soutien pour que cela s'arrête, il n'en peut plus. Mais depuis toujours son père lui répète qu'il ne veut pas d'un fils « pédé » et qu'il doit être un homme et savoir se défendre tout seul... Le jeune garçon ne sait que faire, il n'ose pas demander de l'aide à son père car il craint sa colère. Lorsqu'il est attaqué, la peur le pétrifie et l'empêche de se défendre, il est la victime idéale pour les petits caïds abrutis du collège... Autour de lui, les professeurs, les surveillants et la plupart des camarades sont témoins de ses souffrances et pourtant l'absence de réaction est flagrante !
Un récit poignant à lire et à faire lire à nos adolescents !

Autres avis : CanelJérôme

Extrait : (début du livre)
Papa m'a dit cent fois comment faudrait que je sois. Qu'un garçon, ça pleure pas, ça se laisse pas faire. Mais papa n'est pas là quand Vincent et ses potes viennent me chercher des crosses dans la cour. J'me prends des baffes, des coups de poing, et je dis rien, je serre les dents. J'en parle pas. Pour quoi faire ? Papa m'a dit cent fois qu'un garçon, ça règle ses comptes tout seul, que ça doit savoir se débrouiller, «comme un homme» il a dit. Quand je rentre du collège, papa n'est pas content, parce que ma chemise est déchirée ou qu'un bouton manque, que ma lèvre saigne et que j'sais pas quoi répondre quand il me demande si j'ai su me défendre. Non papa, je me suis assis en boule, j'ai attendu que ça passe, j'ai mal aux côtes, j'veux pas y retourner demain, steuplé va leur demander d'arrêter. Mais ça, je peux pas lui dire. Je bredouille, je tremble, parce qu'à force, j'ai l'impression qu'il est de leur côté. Pas du mien.

Papa m'a dit cent fois quoi faire, comment les choses fonctionnent : «Si tu arrêtes de te laisser faire, ils arrêteront de s'en prendre à toi.» Mais ça ne marche pas. Si je réponds à Vincent, ou à Laurent, ou à Julien, la claque qui suit me déboîte la mâchoire, et si j'essaie de la leur rendre, ça part en vrille direct : une balayette et je me retrouve par terre à parer les coups suivants tant bien que mal.
Jeudi dernier, après le cours d'EPS, Laurent a écrasé mon visage dans l'herbe du terrain de foot jusqu'à ce que j'avale de la terre. Il était assis sur moi, les autres se marraient autour. Il écrasait ma tête contre le sol en me tenant fort les cheveux.

 Challenge Petit BAC 2013
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"Chiffre/Nombre"

 Lire sous la contrainte
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7ème session : infinitif

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20 mai 2013

Prix Relay des Voyageurs : A vous de voter !

De février à mai 2013, 4 livres ont été choisi parmi une sélection par un Jury Grand Public :

2013_05_18_142452

Un Jury de professionnels du monde du voyage et d’écrivains désignera le Lauréat 2013
parmi ces 4 livres.

 

Du 13 mai au 18 juin, votez pour votre livre préféré et participer à un tirage au sort :

2013_05_18_142542

Règlement

Gagnant sélection février :

6h41 6h41 - Jean-Philippe Blondel 
(Buchet Chastel)

Gagnant sélection mars :

indigo  Indigo - Catherine Cusset
 (Gallimard)

Gagnant sélection avril :

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Crime d’honneur - Elif Shafak (Phébus) 

Gagnant sélection mai :

Ne_lache_pas_ma_main_600x966 Ne lâche pas ma main – Michel Bussi 
(Presses de la Cité)

 

Bonne Chance !

20 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [126]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

la_femme_de_nos_vies Ne_lache_pas_ma_main_600x966 millenium2_audio millenium3_audio en_souvenir_d_Andr_

La femme de nos vies - Didier van Cauwelaert 
Ne lâche pas ma main – Michel Bussi 
Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson 
Millenium 3 : La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson 
En souvenir d'André - Martin Winkler

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

A copier 100 fois - Antoine Dole 
Immortelle randonnée Compostelle malgré moi - Jean-Christophe Rufin

Que lirai-je cette semaine ?

La 5e saison - Mons Kallentoft
Juste avant le bonheur - Agnès Ledig (partenariat Albin Michel)
Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Prix Relay des Voyageurs)

19 mai 2013

Film : L'Attentat - Ziad Doueiri

Date de sortie : 29 mai 2013

l_attentat1 Affiche_Attentat

Réalisé par : Ziad Doueiri

Acteurs : Ali Suliman, Reymond Amsalem, Evgenia Dodena

Titre original : The Attack

Durée : 100 mn

D'après le livre éponyme de Yasmina Khadra

Prix :
Étoile d’or du Festival de Marrakech 2012
Prix du public et Prix spécial du jury du Colcoa Film Festival 2013
Prix spécial du jury du Festival de San Sebastian.

Synopsis : 
Le docteur Amine Jaafari est Arabe Israélien. Il est complètement intégré à la société de Tel-Aviv, est marié à une femme qui l’aime, a réussi une brillante carrière de chirurgien et a de nombreux amis juifs.
Mais après un attentat dans un restaurant de Tel-Aviv, qui fait dix-neuf victimes, la police israélienne l’informe que sa femme était la kamikaze. Amine rejette d’abord l’accusation mais il se sent peu à peu envahi par le doute. Ses pires craintes sont confirmées quand il reçoit une lettre posthume de sa femme, lui confirmant son acte.
Brisé par cette révélation et désirant comprendre comment il a été incapable de déceler ses intentions, Amin décide de se rendre dans les Territoires palestiniens pour rechercher ceux qu’il imagine avoir recruté sa femme.
Là, Amine va plonger dans un univers dangereux où il n’est pas le bienvenu, sans se soucier de sa sécurité, à la recherche de la vérité…

Mon avis : (vu en mai 2013)
Lundi 13 mai, j'ai eu la chance d'être invitée à voir l'avant-première du film L'Attentat, réalisé par Ziad Doueiri qui sort le 29 mai prochain. L'Attentat est avant tout un livre de Yasmina Kahdra. Je l'ai lu il y a deux ans et j'en garde un souvenir très fort, j'étais donc très curieuse de découvrir cette adaptation au cinéma.

Le film était en VO, Arabe, Hébreu (sous-titré Français).
Le film démarre sur un couple qui se dit au revoir : « Chaque fois que tu me quittes, c’est un peu de moi qui s’en va. »
Amine Jaafari est Israélien d’origine arabe, c'est un chirurgien renommé qui reçoit le prestigieux prix Bav Eliezer. Quelques heures plus tard, Amine est à l'hôpital et l'on entend un grand « boum ». Un attentat vient d’être perpétré dans un restaurant de Tel Aviv. C'est le branle bas de combat, on se croirait dans la série Urgence... Il opère sans relâche, des images un peu sanguinolentes ne nous sont pas épargnées... Le bilan est lourd de nombreux morts et blessés. Personne ne revendique l’attentat. De retour chez lui pour se reposer Amine est surpris de ne pas retrouver Siham sa femme qui devait rentrer de chez sa grand-mère, il n'arrive pas à la joindre car elle a laissé son portable. Au milieu de la nuit, on le rappelle à l'hôpital. Son ami Naveed, policier, lui annonce alors que sa femme est morte lors de l'attentat. Il doit reconnaître son corps (j'ai eu très peur, à tort, de l'image que l'on allait nous montrer...). Puis on lui annonce que le kamikaze était sa femme. Pour Amine, c’est impossible à croire sa femme ne peut être qu'une victime ! Sa vie bascule, il a perdu tous ses repères, il se sent trahi par son épouse, ses amis israëliens le regarde maintenant comme un Arabe... 
Dans une deuxième partie du film, Amine veut comprendre pourquoi cet attentat, il va donc à Naplouse pour savoir qui a pu convaincre sa femme, chrétienne, de commettre un tel acte... 
Après avoir ce film que j'ai bien aimé, j'ai eu très envie de relire le livre de Yasmina Khadra que j'ai pu emprunter deux jours plus tard à la bibliothèque. Le film est plutôt fidèle au livre. 
Cette histoire est une réflexion profonde, instructive mais surtout humaine autour du conflit israëlo-palestinien. Il est question des origines, de l’ascension sociale, de l’attachement à son pays. Contrairement à ce que l'on pourrait croire ce n'est pas un conflit religieux mais un conflit politique. 
Le personnage d’Amine est superbement interprété par Ali Suliman et la construction du film Ziad Doueiri rend bien la force dramatique du sujet, le spectateur suit au plus près la surprise, le choc et les interrogations du personnage principal. Le réalisateur comme l'auteur du livre ne prennent pas parti pour l'un ou l'autre camp. Le spectateur a droit à différents points de vue...
Les paysages filmés sont également très beaux.

Au Liban, le film L'Attentat fait l'objet d'une vive polémique. Le réalisateur s'explique : « Il y a une campagne menée pour interdire la sortie du film dans mon pays. Le gouvernement libanais a une position ambivalente parce que j’ai violé la loi qui interdit à tous ses ressortissants d’être en contact, même de se faire photographier, avec un Israélien ». On lui reproche également d'avoir tourné le film en Israël avec des acteurs israéliens... C'est interdit pour un libanais.

Un grand merci à Anaïs pour l'invitation à cette projection de presse.

 

Bande Annonce :

   logo_facebook

l_attentat_ L’attentat – Yasmina Khadra

18 mai 2013

En souvenir d'André - Martin Winkler

en_souvenir_d_Andr_ POL - octobre 2012 - 197 pages

Quatrième de couverture :
Ça se déroulait toujours de la même manière. Une voix appelait sur mon cellulaire, tard le soir ou tôt le matin. Elle demandait à me rencontrer en tête-à-tête. Et donnait la phrase rituelle : 

« En souvenir d'André. »
Je me rendais à l'adresse indiquée et là, je rencontrais un homme, parfois seul, parfois avec une autre personne, de son âge ou plus jeune. On ne faisait pas de présentations. Ils connaissaient mon nom, ils m'avaient donné leur prénom. Lorsque le malade souffrait trop, l'autre personne était là pour m'expliquer. Je l'arrêtais très vite.
« Je vais d'abord m'occuper de la douleur. »

Auteur : Né à Alger, en 1955, sous le nom de Marc Zaffran, Martin Winckler part en 1962 d'Algérie pour la France avec ses parents. Il passe son enfance à lire durant des journées entières et à écouter la radio. Dès 13 ans, enfant solitaire, il se met à écrire des nouvelles fantastiques inspirées de ses lectures. Après le bac, il part un an en Amérique où il comprend que devenir écrivain n'est ni scandaleux ni extravagant. De retour en France, il s'inscrit à la Faculté de médecine de Tours et devient un fervent lecteur de Georges Pérec. En 1983, après la mort de sa mère, il écrit 'Les Cahiers Marcoeurs' et se joint à la rédaction de la revue médicale 'Prescrire'. Dès 1984, il publie ses premières nouvelles sous le pseudonyme de Martin Winckler dans la revue 'Nouvelles Nouvelles'. En 1989, son premier roman 'La vacation' est publié et est lauréat du Festival du Premier Roman de Chambéry en 1990. En 1993, Martin Winckler cesse d'exercer la médecine et se consacre totalement à la traduction et à l'écriture.

Mon avis : (lu en mai 2013)
Ce livre est bouleversant, avec beaucoup de douceur et de pudeur Martin Winckler nous parle de la fin de vie et de l'euthanasie. C'est un sujet grave qui nous interpelle tous et qui est traité ici avec beaucoup d'humanité. 

Le narrateur est un médecin qui assiste des malades en fin de vie. Lorsque l'on appelle sur son portable avec la phrase « En souvenir d'André », il prend rendez-vous pour rencontrer le patient, avant toute chose, il prendra du temps pour soulager les douleurs du patient et pour l'écouter. Ce livre raconte les différentes rencontre en ce médecin et ses patients. 
Avec ce roman, Martin Winkler exprime ses réflexions sur le sujet, dénonce l'indifférence de certains médecins, il donne différents points de vue : celui des souffrants, des parents, des médecins proches de leurs patients. C’est un roman intelligent et efficace.

Extrait : (début du livre)
D'abord, l'officier d'état civil a examiné tes papiers d'identité et constaté que ton nom, ta date de naissance et ton numéro matricule sont identiques à ceux qu'indique le document officiel. Puis il a consulté le dossier administratif attestant que le patient a bien subi - j'utilise le mot à dessein - son entretien psychiatrique. Que l'expert y affirme son bon équilibre mental et souligne l'absence de signes de dépression. Que la maladie est incurable et que, quoique bénéficiant de soins palliatifs de qualité, le patient a exprimé sa demande auprès de trois médecins différents, à trois semaines d'intervalle, comme la loi l'exige. Et que tous ont donné leur accord.
Une fois ces précautions prises, il t'a permis de lire le dossier. C'est un document médical anonyme, un peu technique : il retrace l'itinéraire du patient depuis les premiers symptômes, passe en revue les examens diagnostiques, les choix thérapeutiques effectués en conformité avec l'état des connaissances, la longue phase de rémission de cinq ans, les deux récidives et leurs traitements - manifestement efficaces puisqu'ils lui ont valu, respectivement, quatre ans et vingt-sept mois supplémentaires de répit. Pour en arriver à la rechute survenue il y a neuf mois, avec la découverte de lésions disséminées dans plusieurs organes vitaux, parmi lesquels le foie, les deux poumons, la colonne vertébrale et, possiblement - mais il a refusé l'examen qui aurait permis de le confirmer - le cerveau. Tu as lu tout cela avec curiosité et le malaise qu'on éprouve en découvrant des secrets qui ne nous appartiennent pas. Mais c'est la règle : que tu décides ou non de prendre contact, tu dois le faire en connaissance de cause.
Ton imagination s'envole. C'est comme ça, tu n'y peux rien, tu as besoin de remplir le vide et de le peupler de figures en trois dimensions, même floues. Comme d'autres l'auraient fait à ta place, tu t'es préparé à rencontrer une épave, un corps humain replié de douleur, amaigri par la maladie, déformé par les interventions qui lui ont retiré un organe par-ci, un organe par-là, et cloué au fauteuil ou au lit, bardé de tuyaux divers et variés.
Mais tu fais erreur. La maladie n'a pas dévoré un organe vital, elle a pris naissance dans une multitude de localisations et le patient a été traité par chimiothérapie, non par la chirurgie. Jusqu'à sa rechute, il y a quelques semaines, il était parfaitement valide. Selon les dernières observations - effectuées juste avant qu'on te communique le dossier -, il était en parfaite possession de ses moyens intellectuels. Certes, il est âgé - soixante-dix-sept ans -, mais au jour d'aujourd'hui, vu le nombre et l'état des centenaires, les moins de quatre-vingts ans sont souvent de première jeunesse.

 

la_maladie_de_sachs_p La maladie de Sachs  le_choeur_des_femmes Le Chœur des femmes

les_trois_m_decins_p Les Trois médecins 

   Challenge Petit BAC 2013
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"Prénom"

Challenge 7% Littéraire 2012

  logochallenge2  
43/49

 

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16 mai 2013

Millenium 3 : La reine dans le palais des courants d'air - Stieg Larsson

Lu dans le cadre du Challenge
 "Ecoutons un livre"

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Audiolib - octobre 2008 - lu par Emmanuel Dekoninck

Actes Sud – septembre 2007 – 710 pages

Babel - janvier 2013 - 880 pages

traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Titre original : Millénium 3, Luftslottet som sprängdes

Présentation de l'éditeur
Que les lecteurs des deux premiers tomes de la trilogie Millénium ne lisent pas les lignes qui suivent s'ils préfèrent découvrir par eux-mêmes ce troisième volume d'une série rapidement devenue culte. Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente. 

Auteur : Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.

Lecteur : Interprète de théâtre de grand talent, apprécié à Bruxelles et à Paris, metteur en scène et également compositeur, Emmanuel Dekoninck vit en Belgique. Il a déjà enregistré pour Audiolib, entre autres, Millénium et 1Q84.

Mon avis : (écouté en mai 2013)
J'aurai passé un mois à relire en « audio » la série Millénium sans aucune lassitude. Emmanuel Dekoninck le lecteur de ce livre-audio rend l'écoute si vivante que je n'ai eu aucun mal à rester dans l'histoire si prenante de cette série, c'est un vrai plus par rapport à la version papier.
En fin de disque, il y a en bonus, un entretien très intéressant avec l’éditeur et traducteur de la Trilogie, Marc de Gouvenain. 
Dans ce troisième tome, nous retrouvons Lisbeth et Mickael quelques heures à peine après la fin du second tome. Lisbeth est dans un triste état,  inconsciente, avec une balle dans la tête, une balle dans la hanche et une dans l'épaule, Mikaël est menotté... Et tous les amis de Lisbeth vont se mobiliser pour la défendre. On retrouve la rédaction de Millénium, son ancien patron, Dragan Armanskij, de même que son ancien tuteur. Même certains policiers vont rejoindre son camp. Nous voilà plongé dans une enquête complexe au cœur de complots politiques, de trafics en tout genre et de la police secrète.

Un immense plaisir de lecture, comme pour les deux volumes précédents, mais avec également un petit pincement au coeur sachant que au bout du disque, je quitterai avec tristesse les héros de Millénium qui m'étaient devenus tellement proches.

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Le 28 juillet 2010, est sortie en France le film suédois, danois et allemand « Millénium 3 » (Luftslottet som sprängdes) est un film réalisé par Daniel Alfredson avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre. Un film que j'ai beaucoup aimé.

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Extrait audio : ici

Déjà lu du même auteur : 

Millenium_1 Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

mill_nium2 Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
mill_nium3 Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air

Déjà écouté :

CD_LARSSON_MILLENIUM_1 Millénium 1 millenium2_audio Millénium 2

 Challenge Thriller 
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catégorie "Même pas peur" : 42/12

  Challenge Voisins, voisines

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Suède

   Défi Scandinavie noire 2012

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Suède

  Challenge Cap au Nord

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Challenge Petit BAC 2013

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"Météo"

 

16 mai 2013

Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette - Stieg Larsson

Lu dans le cadre du Challenge
 "Ecoutons un livre"

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Audiolib - septembre 2008 - lu par Emmanuel Dekoninck

Actes Sud – octobre 2006 – 652 pages

Babel - janvier 2012 - 800 pages

traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Titre original : Millénium 2, Flickan som lekte med elden

Présentation de l'éditeur
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant. 

Auteur : Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l'économie et des reportages en Afrique, était le rédacteur en chef d'Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d'une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.

Lecteur : Interprète de théâtre de grand talent, apprécié à Bruxelles et à Paris, metteur en scène et également compositeur, Emmanuel Dekoninck vit en Belgique. Il a déjà enregistré pour Audiolib, entre autres, Millénium et 1Q84.

Mon avis : (écouté en avril 2013)
J'ai toujours beaucoup plaisir à relire en « audio » la série Millénium. Le lecteur de ce livre-audio, Emmanuel Dekoninck, est vraiment parfait, il arrive à lui seul à donner une voix à chacun des personnages. C'est époustouflant. J'ai redécouvert l'histoire de ce tome 2 avec le même plaisir que la première fois.

Dans ce deuxième tome, nous découvre un peu plus Lisbeth Salander et tout le mystère qui l'entoure. Nous sommes environ un an après la fin du tome 1. Lisbeth, personnage féminin athypique, est en vacances dans les Caraïbes, elle se distrait en résolvant l'énigme mathématique du théorème de Fermat. Elle a coupé les relations avec Mikaël Blomkvist sans lui donner d'explication. Mikaël Blomkvist a retrouvé sa place de rédacteur au journal Millénium. Il enquête sur la prostitution et le trafic sexuel de jeunes femmes. Lisbeth va être mêlée malgré elle à cette enquête, elle sera même suspectée de meurtre... Tout au long du livre, nous suivons nos deux héros sans qu'à aucun moment ils ne se retrouvent.
L'intrigue est toujours aussi prenante avec ses surprises et ses rebondissements, le lecteur est spectateur de l'enquête que mène parallèlement la police, Mikaël et Lisbeth. A la fin de ce volume, le suspens et à son comble et … il faudra attendre la lecture du 3ème tome pour avoir le dénouement !

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Le 30 juin 2010, est sortie en France le film danois et suédois « Millénium 2 » (Flickan som lekte med elden) est un film réalisé par Daniel Alfredson avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre. Un film que j'ai beaucoup aimé.

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Extrait audio : ici

Déjà lu du même auteur : 

Millenium_1 Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

mill_nium2 Millénium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
mill_nium3 Millénium 3 : La reine dans le palais des courants d'air

Déjà écouté :

CD_LARSSON_MILLENIUM_1 Millénium 1 

 Challenge Thriller 
challenge_thriller_polars
catégorie "Même pas peur" : 41/12

 Challenge Voisins, voisines

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Suède

  Défi Scandinavie noire 2012

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Suède

 Challenge Cap au Nord

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Challenge Petit BAC 2013
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"Objet"

15 mai 2013

Ne lâche pas ma main – Michel Bussi

Lu dans le cadre du Prix Relay des Voyageurs 
Sélection mai

Ne_lache_pas_ma_main_600x966 Presses de la Cité – mars 2013 – 374 pages

Quatrième de couverture :
Un couple amoureux dans les eaux turquoise de l'île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil. 
Un cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne au cauchemar. 
Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial Bellion, devient le suspect n° 1. D'autant qu'il prend la fuite avec leur fille de six ans. 
Barrages, hélicoptères... la course-poursuite est lancée au cœur de la population la plus métissée de la planète. 
Et si cette chasse à l'homme, ponctuée de cadavres, dissimulait la plus redoutable des manipulations ? 
Un thriller qui cogne comme un verre de punch. 
A déguster vite, fort et frais.

Auteur : Professeur à l'université de Rouen, Michel Bussi est l'auteur de plusieurs romans parmi lesquels Code Lupin et Omaha Crimes.

Mon avis : (lu en mai 2013)
C'est la première fois que je lisais cet auteur.
Liane et Martial passent des vacances de rêves à Saint-Gille sur l'île de la Réunion avec leur petite fille de six ans Sofa. Et Liane disparaît mystérieusement. Tout semble accuser Martial qui après avoir collaboré pendant 24 heures avec la Police décide brusquement de fuir avec sa fille vers l'autre côté de l'Ile. Une chasse à l'homme est organisée par les enquêteurs et c'est la course-poursuite entre Martial et Sofa et la capitaine de police Aja aidée par le lieutenant Christos... Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue très bien construite avec comme il se doit son lot de fausses pistes, de rebondissements et des surprises.

Cette histoire est également l'occasion de découvrir l'Ile de la Réunion avec ses expressions, ses habitudes, ses paysages, ses habitants... Un voyage intéressant et agréable si le lecteur fait abstraction des nombreux morts qui jalonnent le roman policier !
Un polar efficace, rythmé et palpitant. 

Extrait : (début du livre)
Saint-Gilles-les-Bains, île de La Réunion
Vendredi 29 mars 2013
15 h 01

- Je monte une seconde à la chambre.
Liane n'attend pas de réponse, elle informe juste sa fille et son mari, enjouée, radieuse, tout en s'éloignant déjà de la piscine.
Gabin, derrière son bar, la suit des yeux avec une discrétion professionnelle. Cette semaine, Liane est la plus belle fille de l'hôtel Alamanda. Et de loin... Pourtant, elle n'est pas exactement le genre de touristes sur lesquelles il aime laisser traîner les yeux, d'ordinaire. Petite, très fine, presque pas de seins, mais elle possède un je-ne-sais-quoi de classe. Sa peau encore blanche, peut-être, avec un bouquet de petites taches de rousseur qui commencent à pointer dans le bas de son dos, juste au-dessus de son maillot émeraude et or. Ce petit cul qui s'éloigne aussi, qui se balance doucement comme un fruit vert bercé par le vent. La fille, pieds nus, semble marcher sur la pelouse sans briser le moindre brin d'herbe. Gabin la suit encore du regard jusque dans le patio, après les transats blancs, à moitié dissimulée par un palmier trop maigre. La dernière image qu'il a d'elle, c'est ce qu'il dira à la capitaine Purvi, c'est de la voir faire tomber discrètement le haut de son maillot ; la fugitive vision sexy d'un dos nu, d'un sein blanc, d'une moitié de téton, juste le temps qu'elle attrape sa grande serviette coucher de soleil et qu'elle l'enroule autour d'elle.

15 h 03

Naivo, à l'accueil, derrière son bureau d'acajou, rend comme il peut le sourire mouillé de Liane. 
- Bonjour, mademoiselle...
Elle passe dans le hall encombré, entre un présentoir de cartes postales et un étendoir recouvert de paréos et de chemises à fleurs. Sa chevelure blonde goutte sur l'éponge de la serviette au-dessus de sa poitrine. Naivo trouve cela joli, ces épaules sans bretelles, sans marques, blanches. La fille avance doucement, pour ne pas glisser, elle est pieds nus. C'est interdit normalement, mais Naivo n'est pas là pour faire chier les touristes. L'eau ruisselle le long des jambes de la fille. Une seconde plus tard, elle a disparu en direction de l'ascenseur et il ne reste d'elle que quelques flaques. Comme Amélie Poulain lorsqu'elle fond en larmes, a pensé Naivo sur le moment. Il ne sait pas pourquoi. C'est ce qu'il pensera toujours par la suite. Pendant des heures et des nuits à se torturer la mémoire. La fille s'est évaporée, au sens propre du terme. Mais il n'osera pas en parler aux flics. Pas sûr qu'ils comprennent ce genre de truc, les flics.  

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catégorie "Même pas peur" : 40/12

Challenge Petit BAC 2013
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"Partie du corps"

14 mai 2013

La femme de nos vies - Didier van Cauwelaert

Lu dans le cadre du Prix Relay des Voyageurs 
Sélection mai

la_femme_de_nos_vies Albin Michel - mars 2013 - 294 pages

Quatrième de couverture :
Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place.

Si j’ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d’Einstein, c’est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m’a tout appris : l’intelligence, l’insolence, la passion. Cette héroïne de l’ombre, c’est un monstre à vos yeux. Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter.

Auteur : Né en 1960 à Nice, Didier van Cauwelaert cumule, depuis ses débuts, prix littéraires et succès public : Prix Del Duca pour son premier roman en 1982 (Vingt ans et des poussières), prix Roger Nimier, prix Goncourt (Un aller simple, 1994), Molière 1997 du meilleur spectacle musical (Passe-Muraille), Grand Prix du théâtre à l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre, Grand Prix des lecteurs du Livre de Poche (La Vie interdite, 1999), Prix Femina Hebdo du Livre de Poche (La Demi-pensionnaire, 2001), etc.

Mon avis : (lu en mai 2013)
J'ai dévoré ce livre inspiré d'une histoire vraie. C'est à la fois un roman d'aventure et un roman d'amour. 

David Rosfeld et Jürgen Bolt se sont rencontrés dans le même dortoir de l'hôpital d’Hadamar. C'était en janvier 1941, ils ont quatorze ans et treize ans et demi. L'un est juif et surdoué, l'autre est un jeune paysan considéré comme attardé mental par sa famille. David est à l'hôpital à cause des crises d'épilepsie depuis l'assassinat de sa mère Yael Rosfeld, une grande physicienne atomiste. Jürgen est envoyé à l'hôpital par sa famille parce qu'il a refusé de mener à l'abattoir un des veaux de la ferme. Mais l'hôpital psychiatrique  d'Hadamar est devenu l'un des six instituts d'euthanasie créés par le troisième Reich, ainsi lorsque David et Jürgen se rencontrent la « nouvelle salle de douche » est sur le point d'être inaugurée.
Ilsa Schaffner est une auxiliaire féminine de la Wehrmacht, elle est venue tester David pour l'emmener dans l'école d'enfants surdoués qu'elle dirige au château d’Helm avec son ami Gert qui lui, s'occupe de dresser des chiens pour l’armée nazie.
Mais David ne veut pas rejoindre cette école, « Je n'ai pas envie de survivre dans leur monde. Je refuse d’être le meilleur dans une société sans âme qui tue ceux qu’elle juge inférieurs. » Il choisit donc donner sa place avec Jürgen, en échangeant leurs identités. David donne à Jürgen la mission de vivre pour lui, d'être utile et heureux. Bernée par ce petit juif, Ilsa accepte malgré elle d'être la complice de cette imposture.  Lorsque le livre commence nous sommes soixante-dix ans après. David est au chevet d’Ilsa et il croise sa petite-fille Marianne Le Bret. Celle-ci a toujours détesté sa grand-mère qui n'est pour elle qu’une criminelle nazi. David va alors tenter de réhabiliter Ilsa auprès de sa petite fille en lui racontant son histoire.

J'ai trouvé original ce dialogue à une seule voix, le destin de David-Jürgen est incroyable. Le regard de l'autre à déterminé sa vie. Petit vacher considéré comme attardé par les siens, son ami David l'a vu comme quelqu'un de débrouillard avec l'esprit pratique et surtout avec l'intelligence du cœur. Devenu « enfant surdoué », le regard des autres a changé, et avec l'aide et le soutien d'Ilsa, il a su faire illusion puis il est devenu l'assistant des plus grands scientifiques. 

Un roman formidable et une grande leçon de vie.

Extrait : (début du livre)  
On n'attend plus rien de la vie, et soudain tout recommence. Le temps s'arrête, le cœur s'emballe, la passion refait surface et l'urgence efface tout le reste. Il a suffi d'une alerte sur mon ordinateur pour que, dès le lendemain, je me retrouve à six mille kilomètres de chez moi, l'année de mes quatorze ans. L'année où je suis mort. L'année où je suis né.

Peu de choses ont changé à Hadamar. C'est resté une charmante bourgade du bassin de Limburg, entourée de forêts, avec un centre-ville à colombages et un jardin public réputé pour ses roses. L'hôpital psychiatrique est toujours en activité. Simplement repeint dans des tons plus pastel, avec un mémorial et des panneaux pour touristes. La « nouvelle salle de douche », comme on nous disait à l'époque est devenue un musée.
C'est la première fois que je remets les pieds en Allemagne. Retrouver ici, à l'endroit même de notre rencontre, la femme que j'ai cherchée en vain toute ma vie, comment serait-ce le fruit d'une coïncidence ? Ironie subsidiaire, la chambre 313 est à l'étage où se trouvait jadis mon dortoir.

Je demeure figé sur le seuil, appuyé d'une épaule au chambranle. Telle qu'elle était soixante-dix ans plus tôt, mais vêtue à la mode d'aujourd'hui, Ilsa Schaffner se tient de trois quarts-dos, penchée au-dessus du lit médicalisé. Le même âge, la même blondeur, la même nuque si fine contrastant avec les épaules carrées, la même crispation au coin des lèvres... Seul un chignon a remplacé la coupe à la garçonne. Et un tailleur gris moule sa silhouette en lieu et place de l'uniforme.
Immobile au-dessus de la vieille dame endormie, elle est comme son fantôme avant terme, son duplicata d'autrefois. Sa doublure jeunesse - comme les gens de cinéma disent : « une doublure lumière ». A ce niveau de ressemblance, le doute n'est pas permis : la femme à qui je dois tout a eu, elle, une descendance. L'unique rêve de ma vie qui ne soit pas devenu réalité.

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Déjà lu du même auteur :

la_maison_des_lumi_re La maison des lumières le_pare_adoptac  Le père adopté 

 

13 mai 2013

C'est lundi que lisez-vous ? [125]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane  

Qu'est-ce que j'ai lu cette semaine ? 

les_averses_d_automne baby_love_joyce_maynard la_part_du_feuCD_LARSSON_MILLENIUM_1

Les averses d'automne - Tuna Kiremitçi 
Baby Love - Joyce Maynard 
La part du feu - Hélène Gestern
Millénium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Stieg Larsson

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Ne lâche pas ma main - Michel Bussi (Prix Relay des Voyageurs)

Que lirai-je cette semaine ?

La 5e saison - Mons Kallentoft
Dans la peau de Sheldon Horowitz - Derek B. Miller (Prix Relay des Voyageurs)
En souvenir d'André - Martin Winckler

Bonne semaine et bonnes lectures.

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