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28 septembre 2012

Le Journal d'Anne Frank

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Calmann-Lévy - janvier 1958 – 308 pages

Calmann-Lévy - janvier 1959 – 345 pages

Livre de Poche – 1969 – 275 pages

France-Loisirs – octobre 1977 – 320 pages

Livre de Poche - janvier 1979 - 317 pages

Gallimard jeunesse – décembre 1984 -

Presse Pocket – 1986 – 284 pages

Livre de Poche – 1991 – 274 pages

Calmann Lévy – mars 2002 – 280 pages

Livre de Poche – novembre 2008 – 352 pages

traduit du néerlandais

Titre original : Het Achterhuis. Dagboekbrieven 14 Juni 1942-1 Augustus 1944, 1947

Quatrième de couverture : 
C'est d'abord pour elle seule qu'Anne Franck entreprend l'écriture de son journal le 12 juin 1942. Mais au printemps 1944, le gouvernement néerlandais décide de rassembler, dès la fin de la guerre, tout écrit relatant les souffrances du peuple occupé. Du haut de ses treize ans, Anne Franck s'adresse alors à la postérité. Au fil d'un récit alerte et chaleureux, elle décrit à sa "chère Kitty" imaginaire sa pénible vie clandestine. Car Anne et les siens vivent cachés dans "l'annexe" des bureaux paternels. L'occasion pour la jeune fille d'observer et de consigner dans son précieux cahier les comportements de chacun, d'analyser avec une maturité étonnante les tensions psychologiques dont vibre le quotidien. Elle y confie aussi sa peur, ses rêves et ses ambitions, ainsi que ses premières amours et ses réflexions sur la religion.

Ce Journal demeure l'un des témoignages les plus émouvants sur la Seconde Guerre mondiale. La mort d'Anne Franck en déportation nous laisse au coeur une plaie vive : le souvenir, rendu plus présent et plus insupportable encore, par cette lecture, du génocide des Juifs.

Auteur : Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans «l’Annexe» de l’immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi. 

Mon avis : (relu en septembre 2012)
Après mon week-end à Amsterdam cet été et la visite de la Maison d’Anne Frank, je voulais absolument relire son Journal que j’avais déjà lu adolescente.

C'est un formidable témoignage d'une époque, d'une histoire. Anne commence ce journal à treize ans, seulement quelques jours avant que sa famille parte se cacher dans l'Annexe. Le journal d'Anne s'achève lorsqu'elle a quinze ans et presque deux mois, la cachette a été découverte et les clandestins arrêtés.
Anne raconte son quotidien et celui des clandestins à travers des lettres qu'elle adresse à Kitty une amie imaginaire. Elle confie à son journal ses colères, ses conflits avec sa mère, ses espoirs, ses sentiments. Elle décrit avec beaucoup de détails l’organisation de la vie à l’Annexe, les contraintes, les occupations de chacun, les nouvelles qu’ils ont de l’extérieur grâce à la radio et surtout aux quelques employés des entreprises d’Otto Frank qui aident les clandestins. Miep, Bep, Jan, Kleiman et Kluger s’occupent de leur approvisionnement et leur remontent le moral. Ils ont été indispensables à la réussite de cette clandestinité. Malgré ces conditions particulières, Anne confit également à son journal les questions qu’une jeune fille de son âge se pose sur les transformations de son corps, sur ses sentiments, sur ses projets d’avenir…

Je gardais de ce livre un souvenir émouvant et fort, avec cette relecture j’ai redécouvert la richesse de ce journal. Anne a une maturité étonnante et un vrai talent d’écrivain, elle sait observer et raconter. Au fil des pages, j’ai vu l’évolution de cette enfant pleine de vie qui devient  une adolescente qui aspire à évoluer. Les lettres sont parfois drôles, féroces, très intimes ou très tristes, Anne est  bouleversante de vérité et d’humanité.
A lire ou à relire ! Et à faire partager pour ne pas oublier !

La visite de la Maison d’Anne Frank : C’est « un musée avec une histoire », vous imaginez bien que c’est terriblement émouvant et tout au long du musée, les lieux sont décrits à l’aide de citations du Journal d'Anne Frank. La visite commence dans la maison principale où se trouvaient les bureaux d'Otto Frank et de ses employés. Les visiteurs découvrent peu à peu l'ambiance et le contexte historique de l’époque.
Au milieu de la visite, le visiteur découvre les pièces de la cachette dans l'Annexe, elles  ont été conservées dans leur état originel, mais vides étant donné que tout fut enlevé après l'arrestation des 8 clandestins. Il reste cependant sur le mur de la chambre d’Anne les photos de magazine qu’elle y a collé au début du séjour dans l’Annexe, une petite carte piquée d’aiguilles montrant l’avancée américaine après le débarquement de juin 1944…
Puis la visite se poursuit avec une exposition sur les déportations et les camps et une exposition entièrement consacrée au Journal d’Anne Frank.

Je vous invite également à parcourir le site de la Maison d’Anne Frank, il est très complet et très intéressant.

Article chez Valérie sur l'adaptation du Journal d'Anne Frank au Théâtre Rive Gauche

Extrait : (début du livre)

12 JUIN 1942:

Je vais pouvoir, j'espère, te confier toutes sortes de choses, comme je n'ai encore pu le faire à personne, et j'espère que tu me seras d'un grand soutien.

(ajout du 28 SEPTEMBRE 1942)

Jusqu'à maintenant, j'ai trouvé en toi un grand soutien, comme auprès de Kitty à qui j'écris régulièrement, j'aime beaucoup mieux cette façon d'écrire dans mon journal et maintenant j'ai vraiment du mal à attendre le moment de te retrouver pour écrire. Oh, comme je suis contente de t'avoir emporté.

DIMANCHE 14 JUIN 1942

Je vais commencer au moment où je t'ai reçu, c'est-à- dire quand je t'ai vu sur la table de mes cadeaux d'anniversaire (car j'étais là quand on t'a acheté, mais ça ne compte pas). 
Vendredi 12 juin, j'étais déjà réveillée à six heures, et c'est bien compréhensible puisque c'était mon anniversaire. 
Mais à six heures, je n'avais pas le droit de me lever, alors j'ai dû contenir ma curiosité jusqu'à sept heures moins le quart. Là je n'y tenais plus, je suis allée dans la salle à manger, où Moortje (le chat) m'a souhaité la bien venue en me donnant des petits coups de tête. Un peu après sept heures, je suis allée voir Papa et Maman et ensuite je suis venue au salon pour déballer mes cadeaux, c'est toi que j'ai vu en premier, peut-être un de mes plus beaux cadeaux. Et puis un bouquet de roses, deux branches de pivoines, et une petite plante. Papa et Maman m'ont donné un chemisier bleu, un jeu de société, une bouteille de jus de raisin, qui, à mon idée, a un petit goût de vin (on fait le vin avec du raisin), puis un puzzle, un petit pot de pommade ; un billet de deux florins et demi et un bon pour deux livres, un livre, la Camera obscura, mais Margot l'a déjà, alors je l'ai échangé ; un plat de petits gâteaux faits maison (par moi bien sûr, car faire des petits gâteaux, c'est mon fort en ce moment), beaucoup de bonbons, et une tarte aux fraises faite par Maman, une lettre de mamie, juste à temps, mais évidemment c'est un hasard. 
Ensuite Hanneli est venue me chercher et nous sommes parties à l'école. Pendant la récréation, j'ai offert des galettes au beurre aux professeurs et aux élèves ; et puis il a fallu retourner au travail. 
Puis je suis rentrée à cinq heures car j'étais allée au cours de gymnastique (même si je n'en ai pas le droit parce que mes bras et mes jambes se déboîtent) et pour mon anniversaire j'ai choisi qu'on joue tous au volley. Quand je suis arrivée à la maison, Sanne Ledermann était déjà là et j'avais ramené IIse Wagner, Hanneli Goslar et Jacqueline Van Maarsen, parce qu'elles sont dans ma classe. Avant, Hanneli et Sanne étaient mes deux meilleures amies, et quand on nous voyait ensemble on disait toujours voilà Anne, Hanne et Sanne. Je n'ai connu Jacqueline Van Maarsen qu'au lycée juif et maintenant elle est ma meilleure amie. Ilse est la meilleure amie de Hanneli, et Sanne est à une autre école, où elle a ses amies. 

 

 Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012

  logo_Petit_BAC_2012

"Personne Célèbre"

Challenge le nez dans les livres

challenge_le_nez_dans_les_livres
La reine des lectrices : 11/6

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Commentaires
L
comme elle devait être émouvante cette visite!!<br /> <br /> je relis le journal d'Anne Frank régulièrement! pas souvent, mais régulièrement!<br /> <br /> ma fille en a entendu parler et veux le lire... je pense qu'elle est encore un peu jeune (10 ans), mais il est certain qu'il passera entre ses mains!<br /> <br /> <br /> <br /> connais tu cette vidéo?<br /> <br /> je la trouve très émouvante...<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=4hvtXuO5GzU
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F
Je pense vraiment qu'il faut lire ce livre à plusieurs époque de notre vie et qu'à chaque lecture les sentiments et les émotions seront différents... <br /> <br /> Ton billet est vraiment complet !!!<br /> <br /> A tout bientôt ;)
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A
@Valérie : C'est certainement la version expurgée du Journal d'Anne Frank que j'ai lu la première fois. Oui dans la première partie du livre, Anne est très remontée contre sa mère qui semble ne pas la comprendre, au fur et à mesure des lettres, Anne est moins impulsive et plus compréhensive... Elle est également très critique vis à vis des autres adultes (sauf son père). Après ton article sur la pièce (dont j'ai mis le lien), j'ai très envie de voir la pièce.
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V
J'ai très envie de le lire. Tu devrais aller voir la pièce, elle te charmerait. Et sent-on bien les tensions avec sa mère? C'est une relecture pour toi mais je suppose que tu avais lu, comme moi, la version expurgée.
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A
J'ai également envie de le relire. Je l'ai lu lorsque j'étais ado.
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