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A propos de livres...
20 avril 2012

Le Chien des Baskerville - Arthur Conan Doyle

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traduit de l'anglais

Hachette – janvier 1907

J'ai Lu – 1961

J'ai Lu – 1964

Livre de Poche – 1966 – 256 pages

Livre de poche – septembre 1967 – 256 pages

Gallimard – janvier 1976

Pocket – janvier 1981 – 191 pages

Livre de poche – janvier 1988 – 256 pages

Pocket – septembre 1988 – 190 pages

Pocket – juillet 1995 – 190 pages

Livre de poche Jeunesse - 1994 – 316 pages

Nathan – octobre 1998 – 194 pages

Flammarion - avril 1999 – 270 pages

Folio junior - avril 1999 – 300 pages

Librio – mai 1999 – 187 pages

Gallimard – juin 2001 – 349 pages

Folio jeunesse - novembre 2001 –

Livre de poche Jeunesse – février 2002 – 282 pages

Pocket – février 2002 – 191 pages

Librio – juin 2003 -

Librio – juin 2003 – 187 pages

Hachette éducation – février 2004 -

Pocket – novembre 2004 – 191 pages

Litté Geo Ado - octobre 2006 -

Livre de poche Jeunesse - décembre 2007 – 316 pages

Folio jeunesse - janvier 2008 – 264 pages

Dodo Press – janvier 2009 – 216 pages

Larousse – septembre 2011 -

traduit de l'anglais par Bernard Tourville

Titre original : The Hound of the Baskervilles, 1902

Quatrième de couverture : 
Un chien diabolique parcourt une lande désolée du Devonshire et Sir Henry, dernier héritier des Baskerville, commence à croire qu’il va subir le sort tragique de ses ancêtres, victimes d’une étrange malédiction. Sherlock Holmes, toujours rationnel, ne croit pas aux mystères et il envoie son ami Watson observer le pays et ses habitants. Il découvre des serviteurs silencieux, un criminel en fuite, un chasseur de papillons et d’autres personnages étonnants. Le célèbre détective devra finalement affronter un ennemi d’une intelligence redoutable.

Auteur : Sir Arthur Ignatius Conan Doyle, né le 22 mai 1859 à Édimbourg et mort le 7 juillet 1930 à Crowborough, dans le Sussex, est un écrivain et médecin écossais. Il doit sa célébrité à ses romans mettant en scène le détective Sherlock Holmes, considérés comme une innovation majeure du roman policier, et les aventures du professeur Challenger. Cet écrivain prolifique a également été l'auteur de livres de science-fiction, de romans historiques, de pièces de théâtre, de poésies et d'œuvres historiques. Conan Doyle était lié à l'écrivain J. M. Barrie. Il a été fait Chevalier par le roi Édouard VII le 24 octobre 1922.

 

Mon avis : (relu en avril 2012)
J’ai déjà lu ce livre lorsque j’étais adolescente mais je n’en avais plus aucun souvenir. C’est l’enquête la plus célèbre de Sherlock Holmes.
Dans le Devonshire, une terrible malédiction pèse sur la famille de Baskerville. Depuis des générations, « un chien de l'enfer » serait la cause des morts et des membres de la famille. La mort de Sir Charles Baskerville dans des circonstances troubles, ravive cette légende. Le seul héritier Sir Henry est lui-même averti par une lettre anonyme qu'il est menacé d'un très grave danger. Sherlock Holmes et le Docteur Watson vont mener une enquête efficace et pleine de suspense. Le lecteur suit pas à pas l'enquête, les observations puis les déductions de Sherlock Holmes. Le cadre de l'enquête dans cette lande mystérieuse et brumeuse rend encore plus forte l'atmosphère pesante du lieu.
C'est une réussite totale que j'ai relu avec beaucoup de plaisir.

 

J’ai eu l’occasion, il y a quelques semaines de voir à la télévision l’adaptation très réussite de cette enquête dans la série policière britannique Sherlock (2ème épisode de la saison 2) créée par Mark Gatiss et Steven Moffat et diffusée depuis le 25 juillet 2010 sur BBC One avec comme acteurs Benedict Cumberbatch et Martin Freeman.  

Extrait : (début du livre)
Ce matin-là, M. Sherlock Holmes qui, sauf les cas assez fréquents où il passait les nuits, se levait tard, était assis devant la table de la salle à manger. Je me tenais près de la cheminée, examinant la canne que notre visiteur de la veille avait oubliée. C’était un joli bâton, solide, terminé par une boule — ce qu’on est convenu d'appeler « une permission de minuit ».

Immédiatement au-dessous de la pomme, un cercle d’or, large de deux centimètres, portait l’inscription et la date suivantes : « À M. James Mortimer, ses amis du C. C. H. — 1884 ».
Cette canne, digne, grave, rassurante, ressemblait à celles dont se servent les médecins « vieux jeu ». « Eh bien, Watson, me dit Holmes, quelles conclusions en tirez-vous ? »
Holmes me tournait le dos et rien ne pouvait lui indiquer mon genre d’occupation.
« Comment savez-vous ce que je fais ? Je crois vraiment que vous avez des yeux derrière la tête.
— Non ; mais j’ai, en face de moi, une cafetière en argent, polie comme un miroir. Allons, Watson, communiquez-moi les réflexions que vous suggère l’examen de cette canne. Nous avons eu la malchance de manquer hier son propriétaire et, puisque nous ignorons le but de sa visite, ce morceau de bois acquiert une certaine importance.
— Je pense, répondis-je, suivant de mon mieux la méthode de mon compagnon, que le docteur Mortimer doit être quelque vieux médecin, très occupé et très estimé, puisque ceux qui le connaissent lui ont donné ce témoignage de sympathie.
— Bien, approuva Holmes… très bien !
— Je pense également qu’il y a de grandes probabilités pour que le docteur Mortimer soit un médecin de campagne qui visite la plupart du temps ses malades à pied.
— Pourquoi ?
— Parce que cette canne, fort jolie quand elle était neuve, m’apparaît tellement usée que je ne la vois pas entre les mains d’un médecin de ville. L’usure du bout en fer témoigne de longs services.
— Parfaitement exact ! approuva Holmes.
— Et puis, il y a encore ces mots : « Ses amis du C. C. H. ». Je devine qu’il s’agit d’une société de chasse…. Le docteur aura soigné quelques-uns de ses membres qui en reconnaissance, lui auront offert ce petit cadeau.
— En vérité, Watson, vous vous surpassez, fit Holmes, en reculant sa chaise pour allumer une cigarette. Je dois avouer que, dans tous les rapports que vous avez bien voulu rédiger sur mes humbles travaux, vous ne vous êtes pas assez rendu justice. Vous n’êtes peut-être pas lumineux par vous-même ; mais je vous tiens pour un excellent conducteur de lumière. Il existe des gens qui, sans avoir du génie, possèdent le talent de le stimuler chez autrui. Je confesse, mon cher ami, que je suis votre obligé. »

Auparavant, Holmes ne m’avait jamais parlé ainsi. Ces paroles me firent le plus grand plaisir, car, jusqu’alors, son indifférence aussi bien pour mon admiration que pour mes efforts tentés en vue de vulgariser ses méthodes, m’avait vexé. De plus, j’étais fier de m’être assimilé son système au point de mériter son approbation quand il m’arrivait de l’appliquer.
Holmes me prit la canne des mains et l’examina à son tour pendant quelques minutes. Puis, soudainement intéressé, il posa sa cigarette, se rapprocha de la fenêtre et la regarda de nouveau avec une loupe.

« Intéressant, quoique élémentaire, fit-il, en retournant s’asseoir sur le canapé, dans son coin de prédilection. J’aperçois sur cette canne une ou deux indications qui nous conduisent à des inductions. 
— Quelque chose m’aurait-il échappé ? dis-je d’un air important. Je ne crois pas avoir négligé de détail essentiel.
— Je crains, mon cher Watson, que la plupart de vos conclusions ne soient erronées. Quand je prétendais que vous me stimuliez, cela signifiait qu’en relevant vos erreurs j’étais accidentellement amené à découvrir la vérité…. Oh ! dans l’espèce, vous ne vous trompez pas complètement. L’homme est certainement un médecin de campagne… et il marche beaucoup.
— J’avais donc raison.
— Oui, pour cela.
— Mais c’est tout ?
— Non, non, mon cher Watson… pas tout – tant s’en faut. J’estime, par exemple, qu’un cadeau fait à un docteur s’explique mieux venant d’un hôpital que d’une société de chasse. Aussi, lorsque les initiales « C. C. » sont placées avant celle désignant cet hôpital, les mots « Charing Cross » s’imposent tout naturellement.
— Peut-être.
— Des probabilités sont en faveur de mon explication. Et, si nous acceptons cette hypothèse, nous avons une nouvelle base qui nous permet de reconstituer la personnalité de notre visiteur inconnu.
— Alors, en supposant que C. C. H. signifie « Charing Cross Hospital », quelles autres conséquences en déduirons-nous ?
— Vous ne les trouvez-pas ?… Vous connaissez ma méthode…. Appliquez-la ! 
— La seule conclusion évidente est que notre homme pratiquait la médecine à la ville avant de l’exercer à la campagne.

Baby Challenge Polar - Livr@ddict 2012
polar
Médaille de Bronze à 14/20

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
logo_Petit_BAC_2012
"Animaux"

Challenge God Save The Livre
 Challenge_anglais

star_4

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Commentaires
A
Bonsoir Aproposdelivres,<br /> <br /> une question : tu es sûre d'avoir mis toutes les couvertures de ce livre ?????????<br /> <br /> Blague à part, bravo pour ce très bel article, particulièrement complet. Moi aussi, j'avais aimé l'atmosphère de ce roman. Par ailleurs, je me suis permis d'ajouter un lien vers ton article dans celui que j'avais rédigé à l'époque. Si cela te dit, passe chez moi pour me dire ce que tu en penses, le cas échéant.<br /> <br /> <br /> <br /> http://passion-livre.over-blog.com/article-le-chien-des-baskerville-sir-arthur-conan-doyle-47359968.html<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne soirée et à bientôt...
Répondre
J
le seul A.Conan Doyle que j'aime, je ne suis pas fan sinon...je devrais m'y replonger !
Répondre
M
J'avais beaucoup aimé cette histoire.<br /> <br /> Un très bon souvenir du livre, un assez bon également de l'adaptation qui en a été faite.<br /> <br /> Impressionnante série d'éditions en tout cas ..!
Répondre
V
Je l'avais écouté en audiolivre mais je suis pas très fan de Conan Doyle.
Répondre
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