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10 mars 2012

La disparue du Père-Lachaise - Claude Izner

la_disparue_du_P_re_Lachaise 10/18 – mars 2003 – 302 pages

Quatrième de couverture :
Paris, 1890. Qu'elle n'est pas la surprise de Victor Legris de voir débarquer Denise Le Louarn, la gouvernante de son ancienne maîtresse, Odette de Valois, dans sa librairie. La jeune femme est visiblement bouleversée. Elle lui apprend qu’Odette, devenue depuis peu adepte de ce spiritisme tant en vogue, a disparu à la suite  d'un étrange rendez-vous au cimetière du Père-Lachaise. D'abord sceptique, Victor ne peut s'empêcher de s'interroger et le voilà donc lancé sur la piste de son ancienne maîtresse... A sa suite on découvre ce Paris où l'on entendait encore le bruit des sabots sur les pavés de bois et les cris des petits métiers, où les hommes portaient le haut-de-forme, les femmes le corset et où les mystères naissaient à chaque coin de rue...

Auteur : Claude Izner est le pseudonyme de deux sœurs, Liliane Korb et Laurence Lefèvre. Liliane a longtemps exercé le métier de chef-monteuse de cinéma, avant de se reconvertir bouquiniste sur les quais de la Seine, qu'elle a quittés en 2004. Laurence a publié deux romans chez Calmann-Lévy, Paris-Lézarde en 1977 et Les Passants du dimanche en 1979. Elle est bouquiniste sur les quais. Elles ont réalisé plusieurs courts métrages et des spectacles audiovisuels. Elles écrivent ensemble et individuellement depuis de nombreuses années, tant pour la jeunesse que pour les adultes. Les enquêtes de Victor Legris sont aujourd'hui traduites dans huit pays.

Mon avis : (lu en mars 2012)
C'est la seconde enquête de Victor Legris, libraire et détective amateur. Denise, la gouvernante d'Odette de Valois vient demander de l'aide à la librairie car cette dernière a disparue au cimetière du Père-Lachaise alors qu'elle rendait visite à son défunt mari mort en Colombie. Odette de Valois étant l'ancienne maîtresse de Victor, il décide de mener son enquête. C'est alors que Denise disparaît à son tour... Voilà comment commence une enquête bien construite, avec du suspense et des rebondissements. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce nouvel épisode où l'on retrouve la belle Tasha, l'énigmatique Kenji et le perspicace Joseph, dans le Paris du XIXe siècle où l'ambiance y est parfaitement décrite.

La postface est très intéressante, les auteurs reviennent sur les faits historiques évoqués durant l'enquête de Victor Legris, comme la construction du canal de Panama. Et cela nous explique bien le contexte historique.
A l'occasion, j'emprunterai la suite de la série à la Bibliothèque. Une lecture facile et agréable. 

Extrait : (page 17)
- Seigneur, il était si bon et si doux, nous l’aimions si tendrement ! Seigneur, il était…
Les mots, inlassablement répétés, filtraient à travers la voilette masquant le visage d’une femme tassée contre la portière d’un fiacre. Une autre femme, assise en vis-en-vis, les soulignait parfois d’un signe de croix à peine esquissé. Cette litanie devait, pour être perçue, lutter avec le grincement des essieux et le raclement des roues sur les pavés. Elle avait depuis longtemps perdu tout sens, semblable à ces comptines ressassées par les enfants.
Le cocher tira sur les rênes, la voiture s’arrêta rue des Rondeaux devant l’une des entrées du Père-Lachaise. L’homme descendit de son perchoir, alla parlementer avec un gardien, lui glissa la pièce, après quoi il se hissa lourdement sur sa banquette et fit claquer son fouet.
Précédant de peu un convoi funéraire, le fiacre pénétra dans le cimetière et emprunta l’avenue circulaire. La pluie nimbait d’un dôme luisant l’immense nécropole. De part et d’autre de la route se succédaient chapelles, cénotaphes, mausolées ornés d’angelots dodus ou de nymphes éplorés. Un labyrinthe d’allées et de sentes se perdait parmi les tombes, envahi par une végétation de sous-bois encore clairsemée en ce début du mois de mars. Sycomores, thuyas, hêtres et tilleuls assombrissaient un ciel déjà bas. 
Le fiacre amorça un virage et manqua percuter un grand bonhomme à cheveux blancs contemplant la croupe épanouie d'une pleureuse de bronze. Le cheval se cabra, le cocher lâcha une bordée de jurons, le vieillard montra le poing en hurlant : « Sang de bois, Grouchy, j'aurai ta peau ! » et s'éloigna en titubant.

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Déjà lu du même auteur :

myst_re_rue_des_Saints_P_res Mystère rue des Saints-Pères


Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
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"Personne connue"

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Commentaires
J
coucou, j'ai le premier à lire ! J'ai hâte ! je t'ai lue en diagonale ! bonne continuation dans la série
Répondre
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