Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A propos de livres...
7 février 2012

L'homme qui voulait vivre sa vie – Douglas Kennedy

l_homme_qui_voulait_belfond_1998 l_homme_qui_voulait_pocket_1999 l_homme_qui_voulait_belfond_2005 l_homme_qui_voulait_pocket_2008   l_homme_qui_voulait_libra l_homme_qui_voulait_vivre_sa_vie_pocket l_homme_qui_voulait_belfond_2010 l_homme_qui_voulait_audio 

Belfond – mars 1998 – 354 pages

Pocket – juin 1999 – 498 pages

Belfond – octobre 2005 – 353 pages

Pocket – novembre 2008 – 496 pages

Libra Diffusio – février 2009 – 554 pages (Gros caractères)

Pocket – octobre 2010 – 496 pages

Belfond – octobre 2010 – 358 pages

Les Mots en Soie Éditions – novembre 2010 - CD

traduit de l'américain par Bernard Cohen

Titre original : The Big Picture, 1997

Quatrième de couverture : 
Ben Bradford a réussi. La trentaine, avocat compétent, un beau poste dans l'un des plus grands cabinets de Wall Street, un salaire à l'avenant, une femme et deux fils tout droit sortis d'un catalogue Gap. Sauf que cette vie, Ben la déteste. Il a toujours rêvé d'être photographe. 
Quand il soupçonne que la froideur de son épouse est moins liée à la dépression postnatale qu'à une aventure extraconjugale, ses doutes reviennent en force, et avec eux la douloureuse impression de s'être fourvoyé. 
Ses soupçons confirmés, un coup de folie meurtrier fait basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité.  
De New York aux splendides paysages du Montana, une histoire d'amour et d'émotion, et un héros extraordinairement attachant, prêt à payer le prix pour vivre sa vie.   

Auteur : Douglas Kennedy est né à Manhattan le 1er janvier 1955. Ancien auteur de théâtre, il devient journaliste free-lance. Auteur de deux récits de voyage, Au pays de Dieu (2004) et Au-delà des pyramides (2010), Douglas Kennedy s'est imposé avec, entre autres, L'homme qui voulait vivre sa vie (1998, réédition en 2010), La Poursuite du bonheur (2001), Les Charmes discrets de la vie conjugale (2005), La Femme du Ve (2007), Piège nuptial (2008) et Quitter le monde (2009). Divorcé et père de deux adolescents, Douglas Kennedy vit entre Londres, Paris, Berlin et les États-Unis. Il est aujourd’hui un des auteurs favoris des Français, avec plus de 2 millions d’exemplaires vendus pour l’ensemble de ses titres, dont plusieurs sont en cours d‘adaptation cinématographique.

Mon avis : (écouté en janvier et février)
C'est la première fois que je lisais un livre de Douglas Kennedy, enfin écoutais un livre... J'ai mis près de trois semaines pour écouter ce livre car j'ai vraiment du mal avec les livres audios... Je perd vite le fil de l'histoire soit je m'endors, soit mon esprit part vagabonder ailleurs et mon MP3 étant assez basique j'ai été obligé d'écouter de nombreuses fois le début de la plupart des chapitres...
J'ai finalement réussi à arriver au bout de l'histoire et j'ai complété cette écoute avec la lecture rapide du livre et finalement je n'avais rien raté de l'histoire...
Chez Ben et Beth Bradford tout devrait aller bien : Ben a une très bonne situation d'avocat, ils ont deux beaux enfants Adam et Josh, une belle maison dans une banlieue agréable, mais l'un et l'autre n'ont pas réussi à réaliser leurs rêves de jeunesses. Ben rêvait de devenir photographe, Beth voulait devenir romancière. Usé par le quotidien, par la naissance récente de Josh, Ben et Beth ne s'aiment plus comme aux plus beaux jours, Beth s'est éloignée de Ben. Ce dernier découvre alors que Beth le trompe avec un voisin Gary Sommers un photographe en mal de notoriété. Furieux, Ben va accidentellement commettre l'irréparable. Et son seul échappatoire sera la fuite...
L'intrigue met un peu de temps à s'installer mais une fois lancé le lecteur est happé par l'histoire et n'a de cesse de savoir comment Ben va pouvoir s'en sortir...
Ce roman est presque comme un vrai thriller avec meurtre, fausses pistes, rebondissements... C'est vraiment très efficace.

Extrait : (début du livre)
Il était quatre heures du matin, je n'avais pas fermé l'œil depuis des semaines, et le bébé criait de nouveau.
Oh, il ne m'avait pas réveillé : quand ses piaillements ont repris, cela faisait déjà longtemps que j'avais les yeux rivés au plafond. Mais j'étais tellement hébété par le manque de sommeil que je me suis senti incapable de sortir du lit. Je suis donc resté là, immobile, tandis que Josh poussait ses tout jeunes poumons vers de nouveaux extrêmes.
Ses incessants glapissements ont fini par réveiller Beth. Dans un état semi-comateux, elle m'a envoyé un coup de coude et m'a adressé la parole pour la première fois depuis deux jours.
« Tu t'en occupes. »
Et elle a roulé sur le côté en plaquant l'oreiller sur sa tête.
J'ai obéi, tel un automate maladroit. Je me suis assis sur le lit, j'ai posé les pieds sur le sol, j'ai tendu la main vers la robe de chambre à rayures jetée sur une chaise, je l'ai enfilée sur mon pyjama assorti, j'ai serré la ceinture avec soin. Je suis allé à la porte, que j'ai ouverte. Ma journée avait commencé... Façon de parler, puisque, en réalité, elle ne s'était jamais terminée.
La nursery était juste en face. Jusqu'à la semaine précédente, nous avions gardé Josh dans notre chambre. Contrairement à notre autre fils, âgé de quatre ans, Adam, qui avait fait des nuits complètes sitôt dépassé le seuil fatidique du mois et demi, ce gamin se révélait être un insomniaque chronique : refusant catégoriquement de dormir plus de deux heures d'affilée, il se réveillait chaque fois avec des cris perçants à travers lesquels il réclamait notre attention pleine et entière, sans équivoque possible, sur-le-champ. Dans l'intention de le faire taire huit bonnes heures, nous avions tout essayé : le garder éveillé le plus tard possible, le gaver de deux solides biberons pour décourager une fringale nocturne, lui administrer la dose maximale d'aspirine pour bébés prévue par la posologie. Aucun résultat. Alors, nous nous étions dit qu'il dormirait peut-être mieux tout seul et nous l'avions transféré dans la nursery. Peine perdue. Entre deux crises de hurlements, le répit n'excédait jamais trois heures. Et, pendant les vingt semaines de sa courte existence, il ne nous avait laissé aucune chance de profiter d'une vraie nuit de sommeil, ni à Beth ni à moi.   

 

50__tats
15/50 : Connecticut

drame Baby Challenge - Drame Livraddict : 10/20

 

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Un de mes auteurs préférés ! J'adooore !
Répondre
S
Un auteur que j'ai très envie de découvrir ! Hop, billet ajouté !
Répondre
C
Intéressant ton avis sur les livres audio, je me suis toujours demandée si j'aimerais... et je crois que j'aurais du mal, comme toi... Il faudra bien que j'essaye pour le savoir vraiment :)<br /> <br /> Quant à Douglas Kennedy, j'avais bien aimé celui-ci... Le principe de ses livres est globalement toujours le même... Il faut atteindre le fond du gouffre pour pouvoir rebondir !<br /> <br /> J'ai adoré Cul de sac, détesté la femme du Vème aimé tous ses autres livres ...
Répondre
V
Quant à moi, j'aime beaucoup le livre audio. C'est Douglas Kennedy qui me pose problème. Je n'ai pas du tout aimé La femme du Ve et j'en ai abandonné un autre.
Répondre
G
comme toi j'ai beaucoup de mal avec les livres audios.... un petit Douglas Kennedy te temps en temps, ça fait du bien !
Répondre
A propos de livres...
Publicité
A propos de livres...
Newsletter
55 abonnés
Albums Photos
Visiteurs
Depuis la création 1 376 305
Publicité