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A propos de livres...
8 janvier 2012

Un amour de geek – Luc Blanvillain

un_amour_de_geek Plon Jeunesse – octobre 2011 – 209 pages

Quatrième de couverture :
Thomas est un geek.
Un quoi ?
Un geek. C'est-à-dire un nolife qui fragge comme il respire, slappe les cheaters et bizute les noobs. Si vous n'y comprenez rien, c'est que vous êtes un pauvre parent, perdu dans la réalité. Mais si, comme Thomas, vous passez vos nuits devant l'écran à dégommer des crâs, à assiéger les donjons d'Azeroth, à diriger des guildes, vous savez ce que vivre veut dire. Dans son monde Haute Définition, Thomas échappe aux êtres désagréables qui grouillent " in real life " : les nazes du lycée, l'odieux Latreille, Mme Friol, la prof de français fan de gros bouquins bourrés de descriptions. II supporte même ses parents, leurs gratins bios et sa petite soeur Pauline.
Alors ? Où est le problème ?
Le problème, c'est Esther dont Thomas est bêtement tombé amoureux.
Esther qui voltige sur le dos des chevaux, aime la lumière dans les arbres et rêve de vrais voyages. Esther qui déteste les ordinateurs et ne sortira avec lui que s'il cesse d'être un nolife et jure de ne plus s'approcher d'un écran.
Thomas relèvera-t-il l'impossible défi ?

Auteur : Né à Poitiers en 1967, Professeur de lettres. En 2008 parait, chez Quespire éditeur, son premier livre, Olaf chez les Langre, que l'on pourrait qualifier d'étude d'un milieu, puisqu'il ne présente ni début ni fin. En 2010, il se tourne vers la jeunesse, qui constitue tout de même son gagne-pain, et lui offre, toujours chez Quespire, Crimes et jeans slim, une satire policière des mœurs adolescentes.

Mon avis : (lu en janvier 2012)
J'ai eu peur en lisant les toutes premières lignes de ce livre car je me suis trouvée face à un vocabulaire pour initié : il était question de nolife, de team killer, de cheater, de campeur de cette phrase incompréhensible pour celui qui n'est pas geek « Je me suis fait kicker par l’admin ! ». Heureusement dès la page suivante, Pauline, la jeune sœur de Thomas est là pour nous décoder ce vocabulaire spécifique !
Thomas est un jeune geek amoureux d’Esther une jeune fille aimant la nature et les chevaux. Cette dernière lui demande pour lui prouver son amour de ne plus toucher à un ordinateur, aux jeux vidéo, à la télé ou au téléphone pendant un mois. Pauline, est là pour contrôler si le défi sera bien relevé.
Au lycée, la vie n'est pas simple entre les professeurs, les camarades et les amis... A la maison, le père ne remarque pas que sa femme ne va pas bien... Heureusement la complicité frère et sœur entre Thomas et Pauline est infaillible.
Les dialogues sont vraiment drôles, les expressions très actuelles et les situations parfois très cocasses, il a également quelques rebondissements et une histoire d'amour touchante.
C'est peut-être un livre destiné aux adolescents mais qui est très intéressant à lire à tout âge si l'on s'intéresse au phénomène des nouvelles technologies... Cela nous fait réfléchir sur l'emprise que peut avoir sur nous toutes ces machines, difficile de faire de vraie pause !

Merci à Valérie et Clara qui m'ont donné envie de découvrir ce livre.

Extrait : (début du livre)
Définitions
Geek : Selon les mauvaises langues (celles des filles et des parents), un geek est un garçon plutôt discret, qui passe son temps devant son ordinateur en se nourrissant de choses malsaines, conditionnées dans des paquets faciles à déchirer d'une seule main, et qui font des miettes.
Nolife : Geek obsédé par les jeux sur ordinateur, au point de renoncer à sa vie sociale. Le nolife sort peu de sa chambre.
Remarque : le vocabulaire des nolifes est incompréhensible aux humains.

Longtemps, Thomas Poupinel avait été un nolife heureux.
Après, il était tombé définitivement amoureux d’Esther Camusot.
Et depuis, ça n’arrêtait plus de se compliquer.
- C’est pas vrai ! hurla Thomas, furieux, en balançant violemment sa souris contre le mur. Je me suis fait kicker par l’admin !
Pauline, sa petite sœur, qui lisait un livre de filles et de chevaux, assise en tailleur dans le grand fauteuil crème, répondit calmement :
- Normal. Depuis mille heures, tu joues plus, tu campes. Déjà, hier, tu faisais exprès ton team killer, à moitié.
- Quoi ? Traite-moi de cheater tant que tu y es !
- Limite. Tu fragges à travers des murs. C’est pas cool.
- Je fragge où je veux.
- Alors te plains qu’on te kicke.
Depuis que Pauline avait appris par cœur le vocabulaire des nolifes, des geeks et des hardcore gamers, on ne s’en sortait plus. Elle avait fait des fiches, exactement comme pour l’anglais et le latin. Sa mémoire ne la trahissait jamais. Thomas se rappelait encore avec une exaspération admirative sa petite voix qui ânonnait, derrière son dos, comme une comptine : « Se faire kicker signifie se faire exclure du jeu par l’administrateur du réseau (admin). Un campeur est un joueur qui casse le jeu en tirant systématiquement sur tout ce qui bouge. Frag : tuer, désintégrer, pulvériser, éparpiller. Cheat : tricher. Team killer : joueur qui tire sur les membres de sa propre équipe. »
Etc.
Elle avait commencé en même temps que lui, dès qu’elle était entrée en sixième et lui en troisième. Deux ans plus tard, ils étaient presque au même niveau. Forcément, elle avait progressé vite, à force de suivre distraitement, depuis son fauteuil, les parties jouées par son frère, tout en dévorant ses histoires de princesses et de poneys ! (Grotesques, ces histoires. Thomas, lui, s’intéressait à ce qui en valait la peine. Traquer un Draeneï sur Azeroth, par exemple.)

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Challenge 5%
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
29/35

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
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"Gros mot"

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7 janvier 2012

Le héron de Guernica – Antoine Choplin

le_h_ron_de_guernica Éditions de Rouergue– Août 2011  – 158 pages

Quatrième de couverture :
Avril 1937, Guernica. Quand il ne donne pas un coup de main à la ferme du vieux Julian, Basilio passe son temps à peindre des hérons cendrés dans les marais, près du pont de la Renteria. Ce matin du 26, alors que nombre d’habitants ont déjà fuit la ville dans la crainte de l’arrivée des Nationalistes, le jeune homme rejoint son poste d’observation au bord de l’eau. Amoureux d’une jeune ouvrière de la confiserie, il veut lui peindre un héron de la plus belle élégance, lui prouver sa virtuosité et son adresse de coloriste, alors que, déjà, les premiers bombardiers allemands sillonnent le ciel. Ce n’est pas que Basilio se sente extérieur au conflit, il a même tenté de s’enrôler chez les Républicains, mais on n’a pas voulu de lui. En ville, on dit de lui qu’il a un sacré coup de pinceau. Mais qui peut comprendre sa fascination pour ces oiseaux, l’énigme de leur regard, leur élégance hiératique, mais aussi leur vulnérabilité ? Peintre naïf, peut-être que ce Basilio, mais surtout artiste qui interroge la question de la représentation. Comment faire pour rendre par le pinceau la vie qui s’exprime dans le frémissement des plumes ? Questionnement peut-être plus essentiel encore dans ces temps de cruauté. Car sitôt les premières bombes incendiaires tombées sur Guernica, Basilio rejoint la ville pour voir, de ses propres yeux, l’horreur à l’oeuvre. Avec l’aide d’Eusebio, son ami prêtre, il photographie les avions allemands, pour témoigner de ce massacre. Mais comment rendre la vérité de ce qu’ils sont en train de vivre, ceux de Guernica, dans ce cadre limité de la plaque photo ? « Ce qui se voit ne compte pas plus que ce qui est invisible » dit-il.

Auteur : Né en 1962, Antoine Choplin vit près de Grenoble, où il partage son temps entre l’écriture et l’action culturelle. Il est directeur de « Scènes obliques », dont la vocation est d’organiser des spectacles vivants dans les lieux inattendus, des sites de montagne. Il est aussi l’animateur depuis 1996 du Festival de l’Arpenteur (Isère), qui chaque mois de juillet programme des rencontres inhabituelles entre des créateurs (notamment des écrivains) et le public. Il s’est fait connaître en 2003 lors de la publication de son roman, Radeau, (La Fosse aux Ours, 2003), qui a connu un vrai succès populaire (Prix des librairies « Initiales », Prix du Conseil Général du Rhône). Parmi ses derniers titres : Léger Fracas du Monde (La Fosse aux Ours, 2005), L’impasse (La Fosse aux Ours, 2006), Cairns (La Dragonne, 2007), et de Apnées (La Fosse aux Ours, septembre 2009). Au Rouergue, il a publié Cour Nord en janvier 2010, dans La brune.

Mon avis : (lu en janvier 2012)
Voilà mon premier coup de cœur de l'année. Un livre qui nous raconte une histoire pure et naïve pleine de poésie.
Basilio est un garçon simple. C'est un jeune peintre autodidacte, depuis plusieurs années il s'obstine à peindre des hérons. Il cherche la perfection, arriver à donner l'impression de vie à l'oiseau sur sa toile. Il parcourt donc les marais de la Mundaca à proximité de Guernica le village où il vit. Inlassablement, sans relâche, il les observe, les scrute, immobile, il les apprivoise du regard puis se décide à esquisser quelques traits, puis il se met à peindre. Il a déjà peint plus de cent hérons.
Nous sommes à Guernica en avril 1937. Tout au long du livre la guerre est présente, au début, au second plan puis Basilio est un des témoins directes du bombardement de la ville.
Quelques mois plus tard, Basilio, petit peintre amateur et timide va croiser la route de Picasso sans oser lui adresser la parole. Et pourtant Basilio « ne comprend pas comment il [Picasso] peut peindre sur les évènements de Guernica, s'il n'y était pas quand cela s'est produit. »
Un très beau texte empreint de beaucoup de poésie qui fait réfléchir le lecteur sur l'art, la vie, la guerre, le témoignage. A découvrir sans hésiter !

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Guernica après le bombardement du 26 avril 1937

guernica
Guernica - Pablo Picasso
Toile peinte à Paris pour pour décorer le pavillon espagnol de
l'Exposition universelle de Paris de 1937.
Il est exposée au musée de la Reine Sofia à Madrid

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Extrait : (page 72)
Basilio a réinstallé son matériel au même endroit que dans la matinée. Il a fait ça avec soin, en y mettant le temps qu'il faut pour se laisser reprendre par sa peinture. C'est pas si facile après le brouhaha du marché, la vente du cochon, la liasse de billets dans la poche.
Sous le couvert des arbres, la température est agréable. Il ne pleuvra pas aujourd'hui.
Les manches retroussées, palette en main, Basilio détaille longuement son travail du matin, approchant le nez ou prenant parfois un ou deux pas de recul. Furtivement, il arrive aussi que son regard s'allonge jusqu'au héron, le vrai, debout là-bas contre les roseaux.
Il se dit que peut-être, ce soir, il en aura fini avec lui, et qu'il pourra aller trouver Celestina pour le lui offrir.
Avant de lui poser dans les mains, il faudra lui répéter combien le héron peint est différent du héron que l'on voit et encore plus du héron tout court, tel qu'en lui-même.
Il lui dira aussi qu'il regrette un peu cette idée de lui donner une peinture de héron. Que bien sûr, il est heureux de pouvoir lui offrir quelque chose ; et en même temps, que le moindre caillou ramassé par terre aurait sûrement plus de valeur.
Bien entendu, elle protestera. Mais il voudra qu'elle comprenne. Lui offrir un caillou, ce serait l'inviter à porter un regard sur un objet véritable. Sur une chose d'origine, et non pas sur une esquisse de représentation, forcément imparfaite. Ce serait déjà, de la part de Basilio, un geste d'artiste. Plus modeste, mais quand même. Alors, il lui dira sa crainte, avec la peinture de héron, de passer pour prétentieux. Il lui expliquera, en détail, tout ce qu'il pense de cette peinture médiocre qu'il lui remet, tu parles d'une idée. Il lui dira aussi, que la seule bonne raison de lui donner ça, c'est sa conviction que lui, Basilio, ne sait rien faire de mieux. Il repose sa palette à même la terre moussue. Lève les yeux vers le ciel.
D'abord, c'est juste un faible ronronnement au lointain.
Il voit le héron qui fait quelques pas nerveux vers l'arrière jusqu'à disparaître parmi les roseaux.
Lentement, le bruit s'intensifie et change de texture. Gagne dans les graves.

Challenge 4%
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
28/28

Challenge Petit BAC 2012 
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"Animaux"
"Géographie"

6 janvier 2012

Le Chinois – Henning Mankell

le_chinois Seuil – octobre 2011 – 554 pages

traduit du suédois par Rémi Cassaigne

Titre original : Kinesen, 2008

Quatrième de couverture :  
Par un froid matin de janvier 2006, la police de Hudiksvall, dans le nord de la Suède, fait une effroyable découverte. Dix-neuf personnes ont été massacrées à l’arme blanche dans un petit village isolé. La policière Vivi Sundberg penche pour l’acte d’un déséquilibré. Mais la juge de Helsingborg, Birgitta Roslin, qui s’intéresse à l’affaire car les parents adoptifs de sa mère sont parmi les victimes, est persuadée que ce crime n’est pas l’œuvre d’un fou. Elle mène une enquête parallèle à partir d’un ruban de soie rouge trouvé sur les lieux qui raconte une tout autre histoire et l’entraîne dans un voyage vers d’autres époques et d’autres continents, et surtout en Chine, cette nouvelle superpuissance en pleine expansion sur la scène mondiale. À son insu, Birgitta Roslin est prise dans l’engrenage d’une machination géopolitique qui finira par mettre sa vie en danger.

Auteur : Né en 1948, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. Lauréat de nombreux prix littéraires, outre la célèbre « série Wallander », il est l'auteur de romans sur l'Afrique ou des questions de société, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse. Son dernier titre, L’Homme inquiet, est l'ultime enquête de Kurt Wallander.

Mon avis : (lu en janvier 2012)
Avec ce livre aux dimensions mondiales, à travers trois récits dont les liens sont parfois un peu tirés par les cheveux, Henning Mankell nous invite à voyager en Suède, en Chine, aux Etats-Unis et au Mozambique…
Tout commence en janvier 2006 avec le massacre à l’arme blanche de dix-neuf personnes dans un petit village isolé au nord de la Suède. L’enquête est menée par la policière Vivi Sundberg, elle se tourne rapidement vers la piste d’un crime perpétué par un déséquilibré. Birgitta Roslin, juge à Helsingborg, s’intéresse également à l’affaire car parmi les victimes il pourrait avoir les parents adoptifs de sa mère. Elle va donc mener en parallèle son enquête. Elle découvre une piste à partir d’un ruban rouge retrouvé sur les lieux du crime. Un mystérieux Chinois aurait séjourné la nuit du massacre dans un hôtel voisin, une caméra de vidéo-surveillance l’a même filmé.
Puis dans la deuxième partie, nous nous retrouvons en 1863 en Chine, puis aux États-Unis. Nous suivons les aventures du chinois San et de ses deux frères. Ayant quitté leur village pour Canton, sans ressource, ils se font kidnapper et envoyer aux États-Unis pour travailler comme des esclaves à la construction du chemin de fer. Retour en 2006, en Chine où le lecteur découvre la politique actuelle et surtout future de ce pays émergent.
Ces différentes parties du livre sont très intéressantes et documentées mais les liens créés entre elles par Henning Mankell sont pas vraiment crédibles… L’enquête policière est un peu délaissée pour la partie sociétale et politique…
Le livre se lit facilement, l’intrigue bien construite en ménageant les révélations donne au lecteur l’envie de connaitre la conclusion de l’histoire.

Extrait : (début du livre)
Neige gelée, grand froid. Le cœur de l’hiver.

Un des premiers jours de janvier 2006, un loup solitaire venu de Norvège traverse la frontière invisible et passe en Suède par la vallée de Vauldalen. Le conducteur d’un scooter des neiges croit l’apercevoir près de Fjällnäs, mais le loup disparaît dans les bois, vers l’est, avant que l’homme ait le temps de voir où il allait. En s’enfonçant dans les vallées d’Österdalarna, côté norvégien, l’animal a trouvé un bout de cadavre de renne gelé, avec encore quelques os à ronger. Mais deux jours ont passé. Il commence à être affamé et cherche de nouveau de quoi manger.
C’est un jeune mâle parti à la recherche d’un territoire. Il continue vers l’est, sans s’arrêter. Vers Nävjarna, au nord de Linsell, il trouve un autre cadavre de renne. Il se repose une journée entière avant de se remettre en route, repu. Toujours vers l’est. À la hauteur de Kårböle, il traverse le Ljusnan gelé, puis suit le cours sinueux de la rivière vers la mer. Par une nuit de pleine lune, il passe sur le pont de Järvsö puis s’enfonce dans les forêts qui s’étendent jusqu’à la côte.
Tôt, le 13 janvier, le loup parvient à Hesjövallen, petit village au sud du lac Hansesjön, dans la région du Hälsingland. Il s’arrête, le nez au vent. Il y a dans l’air une odeur de sang. Le loup regarde autour de lui. Les maisons sont habitées, mais les cheminées ne fument pas. Son ouïe fine ne perçoit aucun bruit.
Mais il y a une odeur de sang, le loup en est certain. Depuis l’orée du bois, il essaie d’en repérer l’origine. Il se met alors à courir lentement dans la neige. L’odeur arrive par bouffées d’une maison à l’extrémité du village. Il est sur ses gardes : près des humains, il faut être à la fois prudent et patient. Il s’arrête de nouveau. L’odeur vient de l’arrière de la maison. Le loup attend. Il se décide à avancer. En approchant, il aperçoit un cadavre. Il traîne la lourde proie à couvert, à l’orée du bois. Personne ne l’a encore repéré, aucun chien n’a même aboyé. En cette froide matinée, le silence est total.
Le loup commence à manger. Comme la viande n’est pas encore gelée, c’est facile. Il est affamé. Après avoir arraché une chaussure en cuir, il mordille le bas de la jambe, tout près du pied.
Il a neigé pendant la nuit, puis plus rien. Tandis que le loup mange, quelques légers flocons recommencent à tomber sur le sol glacé.

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Challenge 4%
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
27/28

Challenge Voisins, voisines
voisin_voisines2012
Suède

 Défi Scandinavie noire 2012
dc3a9fi_scandinavie_noire

Suède : Henning Mankell

 Challenge Viking Lit'
Viking_Lit

Challenge Thriller 
Challenge_Thriller
 catégorie "Même pas peur" : 9/8

 

Déjà lu du même auteur : 
tea_bag  Tea-Bag  les_chaussures_italiennes  Les chaussures italiennes

 

meurtriers_sans_visage_p Meurtriers sans visage Les_chiens_de_Riga_2 Les chiens de Riga

 

l_homme_inquiet L'homme inquiet le_retour_du_professeur_points Le Retour du professeur de danse

 

la_lionne_blanche_p La lionne blanche  profondeurs_p Profondeurs


5 janvier 2012

Le voyage de Thétys, de Marseille à Panama – Nathalie Chateau et Bruno Fabre

Lu dans le cadre d'un partenariat avec
tamata

le_voyage_de_Thetys Tamata Éditions – septembre 2011 – 208 pages

Photos : Bruno Fabre

Quatrième de couverture :
Un catamaran, une skipette, un chasseur de langoustes.
Récits originaux et clichés voyageurs pour raconter cette première  année autour du monde.
Quand deux marins débutants décident de voyager autrement, c'est pour offrir en partage leur aventure et leur enthousiasme. Avec leurs mots, et leur regard.
Entre mars 2008 et avril 2009, ils nous emmènent de Marseille  à Panama, en passant par les Canaries. Ils nous font vivre leur traversée de l'Atlantique, leurs découvertes des îles de la côte
vénézuélienne. De mouillage en mouillage, leurs amis deviennent les nôtres. Avec eux, nous filons au Pérou pour une escapade, et revenons en mer Caraïbes pour une longue  escale aux San Blas. Avant que le passage, mouvementé, du mythique canal de Panama ne leur ouvre la route du Pacifique.

Auteurs : Nathalie Chateau l'auteur et skipette du bord.
Bruno Fabre le photographe et pêcheur du bord.

Le bateau : Thétys, un catamaran de 14 mètres.

Mon avis : (lu en janvier 2012)
J'ai accepté un partenariat avec la toute jeune maison d'édition de Tahiti : les Éditions Tamata qui m’a envoyé durant les fêtes « Le voyage de Thétys, de Marseille à Panama – Nathalie Chateau et Bruno Fabre ». Un très beau cadeau !
C’est un très beau livre avec de nombreuses photos que je ne me lasse pas de feuilleter.
Nathalie et Bruno ont décidé de  faire le tour du monde à la voile sans se presser en partant vers l'ouest, un voyage de 2365 jours, soit 6 à 7 ans. Ils sont déjà partis depuis 4 ans et ce livre nous raconte leur première année de voyage avec en préambule, quelques pages sur les préparatifs du voyages.
C’est le récit du voyage chronologiquement avec de nombreuses et superbes photographies. Le journal du  bord, les visites à terre, les rencontres avec d'autres équipages. Il y a même quelques recettes de cuisine faites à bord et que l’on peut reproduire dans notre cuisine...
Départ de Marseille, destination Les Canaries, la traversée de l’Atlantique en direction de Trinidad et Tobago puis le Vénézuela, Bonaire, San Blas et Panama. Il y a même une escapade au Pérou.
C’est un très beau voyage dépaysant qui m’a fait rêver !
Pour poursuivre le voyage, la dernière page du livre nous annonce déjà le deuxième tome, « des Galapagos en Nouvelle-Zélande »

En attendant, aller voir le Site Internet dédié au Voyage de Thetys

Un grand MERCI à Tamata Éditions de m'avoir permis de découvrir ce beau livre de voyages.

Extrait :

Recettes : ici

Photos : quelques photos visibles dans le livre et ici

th_tys1 th_tys1_marseille
Marseille : Le départ

th_tys3_gomera
La Goméra (Canaries)

th_tys_canal_20_ th_tys_canal_
Canal de Panama  -  Pacifique               

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
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"Géographie"
"Personnage connu"
Thétys 

4 janvier 2012

Un animal, un philosophe - Robert Maggiori

un_animal_un_philosophe Julliard – février 2005 – 148 pages

Quatrième de couverture :
" On ne sait pas si l'animal a une âme. Il n'est pas sûr non plus - comme le disait une amie à propos de son chat - qu'à le regarder au fond des yeux on puisse voir les sources du Nil. Mais, dans ce que l'homme dit de la bête, il y a toujours quelque reflet de ce qui se cache en son âme. " R. M.

Le chat de Derrida, le lion de Nietzsche, l'orang-outan de Rousseau, l'éléphant de Kant, la pie de Descartes, le poulet d'Aristote... En lisant les philosophes, on apprend bien des choses sur les animaux, curieuses et cocasses parfois, et plus encore sur les hommes, sur leurs désirs et leurs délires, leurs aversions et leurs passions ! A l'occasion d'une série de chroniques de Libération, au cours de l'été 2004, Robert Maggiori s'est interrogé sur le rapport entre le philosophe et l'animal, réel ou symbolique, et a mis en scène, avec humour et érudition, quelques moments de cette étrange aventure - pour nous inviter à une merveilleuse excursion à travers l'histoire de la pensée.

Auteur : Robert Maggiori est professeur de philosophie au lycée Couperin de Fontainebleau et journaliste à «Libération». Il a notamment publié «La Philosophie au jour le jour» (Flammarion, 1994), et dirigé avec Christian Delacampagne «Philosopher» (en 2 volumes, Fayard, 2000). Ses conférences publiques attirent une audience de plus en plus nombreuse et variée.

Mon avis : (lu en décembre 2011)
« Un livre très facile à lire qui donne envie d’approfondir ses connaissances philosophiques. », voilà comment m’a été présenté ce livre lors du « Café Lecture » auquel je participe tous les mois à la Bibliothèque. L'auteur est l'ancien prof de philosophie de deux des participantes, c'était un super prof qui, à l'époque, avait enchanté leurs cours...
Pour ma part, je n'ai jamais accroché à mes cours de philosophie, je manquais sans doute de maturité pour comprendre et apprécier. Un peu moins de trente ans plus tard, j'ai accepté de me « frotter » de nouveau à la philo et de lire ce livre de 148 pages.
C'est une série de chroniques publiées dans «Libération» au cours de l'été 2004, Robert Maggiori s'est interrogé sur le rapport entre l'animal et le philosophe. Le livre est composé de 36 chapitres de 3 à 4 pages. Mais que ce fût difficile pour moi... Cette lecture m'a demandée une vraie concentration et pour chacun des chapitres j'ai souvent été obligée de le lire plusieurs fois pour comprendre. Ensuite, je me suis contentée de lire seulement deux ou trois chapitres par jour pour mieux les apprécier. C'est une façon originale d'approcher des philosophes nombreux et variés...
Mon fils de 16 ans s'est fait offrir pour Noël « La planète des Sages » de Jul et Charles Pépin, une autre façon de découvrir la philosophie qu'il faudra que je teste...

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Challenge Petit BAC 2012 
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"Métier"

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3 janvier 2012

Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes - Jean-Pierre Otte

un_cercle_de_lecteurs Julliard – avril 2011 – 254 pages

Présentation éditeur :
Rares sont les auteurs libres à ce point face à leur temps. Au risque d’être taxé d’anachronisme, Jean-Pierre Otte a entamé avec son « Cycle de la vie personnelle », une série de chroniques décrivant son quotidien dans une communauté rurale retranchée du monde. Cette fois-ci, il s’est joint à un groupe de personnes issues d’horizons divers, qui se réunissent tous les mois pour partager une passion commune : les livres. Le rituel est simple, une poêlée de châtaignes, le doux bruit des bouteilles qu’on débouche, et la discussion à bâtons rompus peut reprendre là où on l’avait laissée. Confrérie éclectique, ils sont une quinzaine, de l’avocat au jardinier en passant par la bibliothécaire ou la prof d’espagnol, formant un petit monde à part de bibliophages exigeants et passionnés. On y aborde des sujets tout aussi hétéroclites que la téléportation ou l’utopie, on s’y remémore des récits d’aventures dans des contrées exotiques comme on y invente un voyage en 323 jours au cœur du Quartier latin ; on y cite des auteurs aussi divers que Julien Gracq, Carlos Castaneda, Gilles Deleuze ou John Cage. Discussions, anecdotes et autres récits sont prétexte à des réflexions inattendues sur l’art, le sens de la vie, la sexualité, la nature et la mort. Derrière le choix des auteurs et des textes se profile toujours la personnalité étonnante de ces lecteurs chevronnés. Mais la vie de l'esprit ne serait rien si elle négligeait le bonheur des sens. Chaque réunion se clôt par un véritable festin, au gré de recettes traditionnelles toutes plus alléchantes, du tablier de sapeur sauce gribiche au gigot de chevreau et navets glacés !

Auteur : Jean-Pierre Otte est né dans les Ardennes en 1949. Avide de savoir, il étudie des disciplines aussi diverses que la biologie, la physique, la philosophie et les mythologies du monde. Spécialiste des mythes de la Création, il s'adonne aussi à la botanique et à l'observation des insectes. Installé depuis 1984 dans le Lot, il vit entouré d'animaux familiers. Écrivain, conteur, conférencier et peintre, il est un des auteurs les plus originaux de notre époque...

Mon avis : (lu en décembre 2011)
Dans ce livre, Jean-Pierre Otte nous raconte son expérience de lecteur. Il est invité un jour à participer à un réunion de lecteurs autour de poignées de châtaignes. La première fois, il est invité en temps qu'auteur mais il prend goût à ces réunions mensuelles où des gens très différents viennent partager leurs lectures. Ces échanges sont aussi prétexte à partager des nourritures terrestres.
Depuis environ huit ans, je participe moi-même tous les mois aux rencontres du « Café Lecture » de la Bibliothèque. Nos rencontres sont différentes de celles de Jean-Pierre Otte mais tout aussi sympathique.
Cette lecture a été vraiment agréable, Jean-Pierre Otte prend le temps de la rencontre avec les autres, de découvrir la nature, les pensées des uns et des autres, d'apprécier de petits plaisirs... 
Entre lecteurs, en partageant leurs idées, ils s'ouvrent à la nouveauté, ils communiquent et les rencontres font naître des amitiés.

En bonus, à la fin du livre, on trouve la liste des œuvres évoquées et la liste des plats dégustés pendant les rencontres.

Extrait : (page 14)
Sous un air amusé, qui est l'air qu'il adopte le plus souvent, Mehdi me parla du cercle de lecteurs qu'ils avaient créé à Lespinas, un hameau dans le haut Quercy, en bordure du Cantal, lequel figurait pour lui comme pour moi l'un des derniers camps de la consanguinité quand partout ailleurs en France on cédait enfin au métissage et à la variété culturelle.
Lespinas, c'était un domaine de famille, qui appartenait, pour moitié à son épouse Maylis, et qui avait été acheté au XIXe siècle à un notaire de campagne – il restait une fenêtre grillagée et à barreaux pour témoigner de la pièce où ledit notaire gardait ses pièces d'or, ses titres et ses actes –, et dont ils avaient fait un lieu de rencontres, dans la grande pièce de séjour où il n'y avait plus guère de meubles, seulement des armoires murales, une longue table et des bancs à rapprocher de l'âtre, en ayant alors la figure éclairée par la sarabande des flammes.
Dans ce cercle, qui réunissait une quinzaine de membres, on échangeait des livres, des avis sur ces livres, on partageait ses expériences livresques et récitait à l'occasion certains extraits marquants à voix haute. Il s'y disait, semble-t-il, des choses considérables. Le présent s'esquivait à l'instant même où ils le vivaient et, au gré des lectures diverses et variées, ils étaient emportés dans des paysages inconnus, lancés dans des explorations tant au-dehors qu'au-dedans, occupés à démêler des intrigues ou à partager des passions.
— Par instants, poursuivait Mehdi, des personnages romanesques traversent les murs et viennent pour un temps s'ajouter au cercle, certaines héroïnes mêmes qui se sont données au plus offrant ou qui, au contraire, se sont refusées avec la sévérité d'une princesse de Clèves, quand soudain, des idées, lancées comme des fusées éclairantes dans la nuit noire, interpellent tout le monde. On discute, on débat, on ferraille, pour parfois se contredire – mais se contredire, c'est en réalité être au coeur des choses. Ensuite on repart à l'aventure, sur la portée d'une poème, à la faveur d'une intrigue nouvelle ou d'une philosophie. Certains passages laissent tour à tour interdits, stupéfaits, exaltés – ou frustrés, quand un auteur n'a cru bon de développer davantage une action, d'approfondir un contours psychologique ou d'expliciter sa pensée.
Mehdi ajouta qu'ils avaient une préférence pour les ouvrages qui ouvrent sur le monde en même temps que sur le monde particulier que chacun porte comme un cabinet d'amateur sous la peau – une exigence étonnante et rare à l'heure de la mêlée mimétique et du clonage intérieur des foules.
Dans le prolongement de son épaule, je remarquai incidemment, au milieu du cocktail, une femme de la cinquantaine qui semblait sortir fâcheusement d'une série américaine, de Dallas ou de Dynastie. Les cheveux auburn assez roux tombant en broussaille, gonflés, aérés par une mise en plis travaillée mèche par mèche et développée en boucles et en volutes, lui conféraient un air de liberté, d'aise, de désinvolture insolente, tout en restant figés tel un casque laqué.
Parmi les livres qu'ils échangeaient dans le cercle, Mehdi citait : Les Journaux de voyage d'un philosophe autour du monde de Hermann de Keyserling, La Danse sur l'Eau et le Feu d'Élie Faure, L'Éthique de Spinoza, La Haute Route de Chappaz, le Traité de la marche en plaine de Gustave Roud, La Sagesse et la destinée de Maeterlinck, Les Pourparlers de Deleuze, les Inconférences de E. E.Cummings...
Derrière lui, Dallas, sur un ton sonnant haut et clair, s'adressait au serveur : « Vous avez du champagne rose, au moins ? Moi, je ne bois que du champagne rose... », pour ensuite se retourner vers les femmes qui l'entouraient et leur avouer combien elle adorait les Persol, le dernier livre de Le Clézio, le deux-pièces bandeau façon Kate Moss et les escarpins Astier bien décolletés sur les orteils, pendant que Mehdi poursuivait son énumération livresque, comme s'il portait toute sa bibliothèque entre les tempes et en parcourait virtuellement les rayons :
...Les Fainéants dans la vallée fertile, Le Jeu des perles de verre, Le Sanatorium du croque-mort, La Balade du grand macabre, Le Sentiment tragique de la vie, Le Gai Savoir, Les Possédés, Le Chant des lacs et des rivières, Le Neveu de Wittgentein, Loin de la foule déchaînée, Les Enchantements de Glastonbury, La Verge d'Aaron...
On voit que le cercle était assez orienté, et quand Mehdi me cita quelques-uns de leurs écrivains favoris je fus assez surpris d'y compter beaucoup des miens.
Où voulait-il en venir ? Quelle idée ou quelle perspective avait-il derrière la tête, à présent qu'il me précisait (pour me convaincre de quoi ?) que leurs séances se passaient en toute convivialité, sans airs empruntés, et que tous les membres du cercle en étaient tour à tour le centre ? Je comprenais ou croyais comprendre à son ton enjôleur qu'il cherchait à m'appâter, et même à me ferrer assez subtilement comme un pécheur émérite le ferait d'un poisson.
Comme ils avaient un écrivain à proximité, pour ainsi dire sous la main, et que certains membres du cercle avaient lu un ou plusieurs livres de moi, il voulait m'inviter à leur prochaine séance. C'était la première fois qu'ils recevraient un écrivain, et « ce serait peut-être aussi la dernière », compléta Mehdi en riant, « si l'expérience s'avère fâcheuse. »
J'acceptai. À vrai dire, je m'entendis dire que j'acceptais l'invitation, devancé par je ne sais quelle curiosité ou quel emballement spontané, tant Mehdi avait réussi à m'ensorceler par ses propos. Rendez-vous pris pour le dernier dimanche du mois. Il me traça rapidement un itinéraire sur une page d'agenda, et il allait me saluer et s'éclipser aussi soudainement qu'il était apparu, lorsqu'il se produisit un incident incroyable.
Dallas, tenant d'une main sa flûte de champagne rose, et de l'autre voulant s'emparer d'un petit four, laissa choir son sac Dior, se baissa pour le récupérer, à l'instant même où Mehdi se retournait. Elle se prit la crinière dans la fermeture Éclair de sa braguette, une mèche coincée dans les dents de la glissière. Comment une telle chose avait-elle pu se produire ? C'était abstrus, incompréhensible, sans doute même inexplicable, comme les jeux mêmes, parfois pervers, de la vie. Dallas voulut se relever et poussa un cri de héron (je connais fort bien le cri du héron à l'instant des pariades). Tentant de se libérer, elle remuait les épaulettes qui lui conféraient une carrure d'athlète ; sa robe blousante s'échappait de la grosse ceinture fort voyante qui la serrait à la taille, tandis que ses bracelets et colliers tintinnabulaient à la ronde. Elle perdit aussitôt toute contenance, tandis que Mehdi s'efforçait de se dégager, portait les doigts à sa braguette, elle l'en empêchant, hurlant : « Ah non, c'est moi qui le fait !...Vous aller m'amputer méchamment d'une mèche... » Elle tritura la fermeture en tous sens, sans succès. Une femme de l'assemblée sortit alors de sa sacoche une petite paire de ciseaux. Dallas, l'apercevant, cria encore dans la tonalité du héron : « Je vous interdis de !.. » Trop tard. Le coup de ciseaux avait été porté. Mehdi s'esquiva aussitôt vers les toilettes pour se libérer, à l'abri des regards, de la boule de poils restée accrochée comme un petit trophée de chasse dérisoire. Quand il réapparut et revint vers moi, je lui demandai en riant comment il avait vécu cette expérience, et il me cita ce proverbe arabe :
« Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi. »

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Lu dans le cadre du Challenge le nez dans les livres
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Le Liseur : 4/4

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC 2012
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"Végétal"

2 janvier 2012

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [58]

BANNIR
(c) Galleane

C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé par Galleane 

J'ai "zappé" le rendez-vous la semaine dernière, pour cause de vacances...

Qu'est-ce que j'ai lu ces deux semaines dernières ?

l_inoubliable_No_l_de_Pettson a_l_hotel_bertram_CM_89 la_vie_devant_soi_mercure cas_sneijder 

L'inoubliable Noël de Pettson et Picpus - Sven Nordqvist (Suède)
A l'hôtel Bertram – Agatha Christie (Grande-Bretagne)
La vie devant soi - Emile Ajar (Romain Gary)
Le cas Sneijder - Jean-Paul Dubois 
Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes - Jean-Pierre Otte (billet à venir)
Un animal, un philosophe – Robert Maggiori  (billet à venir)

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

Le Chinois - Henning Mankell

Que lirai-je cette semaine ?

Tout, tout de suite - Morgan Sportès
Le voyage de Thétys, de Marseille à Panama – Nathalie Chateau
Le roman de Yocandra – Zoé Valdès (Partenariat Livraddict)
Un amour de geek - Luc Blanvillain

Bonne Année 2012, bonne semaine et bonne lecture.

1 janvier 2012

... 2012 !

Meilleurs voeux à tous et toutes !

 terre_enfants

et de belles lectures pour cette nouvelle année !

Une vidéo livresque à regarder...

 

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