A l'hôtel Bertram – Agatha Christie
Lecture Commune Agatha Christie
avec Valérie et Enna
Le Masque – 1967 – 251 pages
Éditions Librairie des Champs-Elysée – 1979 – 251 pages
Le Masque – juillet 1984 – 278 pages
Le Masque - août 1984 - 251 pages
Le Masque - juin 1989 - 251 pages
Livre de Poche – janvier 1992 – 278 pages
Le Masque – novembre 1999 – 280 pages
Livre de Poche – octobre 2003 – 251 pages
traduit de l'anglais par Claire Durivaux
Titre original : At Bertram’s Hotel, 1965
Quatrième de couverture :
Ah ! les muffins de l'hôtel Bertram... Ils n'ont pas leur pareil. Non plus que le thé, le personnel stylé et les clients, ladies respectables, ecclésiastiques et officiers en retraite qui viennent y retrouver l'atmosphère d'antan... Vraiment l'hôtel Bertram est plus victorien que nature, et Miss Marple se réjouit d'y passer une semaine. Et pourtant, quelques détails la troublent : cette jeune fille, Elvira, qui s'est amourachée d'un pilote de course peu recommandable, sa mère, une aventurière décidée, et ce pauvre chanoine Pennyfather qui disparaît... Il est bien étourdi, mais tout de même... Décidément, tout n'est peut-être pas aussi paisible et feutré qu'il y paraît... à l'hôtel Bertram.
Auteur : Agatha Christie (1890-1976) est la reine incontestée et inégalée du roman policier classique. Née à Torquay, son premier roman La mystérieuse affaire de Styles est publié en 1920 et voit la naissance d’un écrivain et d’un personnage : Hercule Poirot. Très vite, sa renommée est mondiale. Elle est à la tête d’une prodigieuse production littéraire et reste aujourd’hui l’un des auteurs les plus lus à travers le monde, toutes générations confondues.
Mon avis : (lu en décembre 2011)
Miss Marple est en vacances à l'hôtel Bertram situé au cœur du West End de Londres. « L'hôtel Bertram se trouve là depuis longtemps. Durant la guerre, les maisons sur sa droite, furent démolies, ainsi que celles, un peu plus loin, sur sa gauche, mais le Bertram fut épargné. » Il fait partie des vestiges du passé, tout y respire une atmosphère édouardienne, l'ambiance y est feutrée. La réputation y est excellente. « La clientèle du Bertram se recrutait, depuis toujours, dans la hiérarchie ecclésiastique, parmi les ladies douairières de l'aristocratie, arrivant de la campagne et les jeunes filles qui sortant d'institutions coûteuses, retournaient chez leurs parents pour les vacances. »
C'est vraiment l'hôtel Bertram le personnage central de cette enquête d'Agatha Christie. L'intrigue met beaucoup de temps à s'installer, beaucoup d'évènements autour des clients de l'Hôtel se mélangent et c'est seulement à la page 184 (pour un livre de 250 pages) que ce produit le premier meurtre ! Miss Marple est seulement présente comme (très bonne) observatrice, ce n'est pas elle qui mène l'enquête. Mais sa contribution en tant que témoin va être décisive...
Ce n'est peut-être pas la meilleure enquête d'Agatha Christie mais j'ai apprécié l'ambiance anglaise, les descriptions de la vie de cet Hôtel où le thé et les muffins n'ont pas leur pareil !
Allons voir maintenant, qu'elles sont les lectures d'Agatha Chrisitie de Valérie et d'Enna.
Extrait : (début du livre)
Le cœur du West-End abrite de nombreuses petites rues calmes, inconnues de presque tous, sauf des chauffeurs de taxis qui les traversent avec facilité, et arrivent à Park Lane, Barkeley Square ou South Audley Street.
Si, en venant du parc, vous tournez dans une ruelle sans prétention, et tournez à nouveau une ou deux fois, à gauche puis à droite, vous aboutirez dans une rue tranquille, où se dresse l'hôtel Bertram. L'hôtel Bertram se trouve là depuis longtemps. Durant la guerre, les maisons sur sa droite, furent démolies, ainsi que celles, un peu plus loin, sur sa gauche, mais le Bertram fut épargné. Toutefois, il ne put éviter d'être meurtri et marqué de cicatrices (comme diraient les agents immobiliers), mais grâce à une somme d'argent raisonnable, il fut restauré et reprit son aspect original. En 1955, il était précisément le même qu'en 1939, imposant sans ostentation et discrètement coûteux.
La clientèle du Bertram se recrutait, depuis toujours, dans la hiérarchie ecclésiastique, parmi les ladies douairières de l'aristocratie, arrivant de la campagne et les jeunes filles qui sortant d'institutions coûteuses, retournaient chez leurs parents pour les vacances. « Il y a si peu d'endroits où une jeune fille seule soit en sécurité à Londres, mais bien sûr, le Bertram est tout à fait convenable, nous y sommes allées durant des années. »
Déjà lu du même auteur :
Dix petits nègres Le crime de l'Orient-Express
Un cadavre dans la bibliothèque Le Noël d'Hercule Poirot
Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
Grande-Bretagne
Lu dans le cadre du Challenge Agatha Christie
-- Billet Programmé -- Billet programmé -- Billet programmé -- Billet programmé -- Billet programmé --