Portes ouvertes – Ian Rankin
Lu dans le cadre du partenariat et des Éditions Du Masque
Éditions du Masque – septembre 2011 – 450 pages
traduit de l’anglais (Écosse) par Stéphane Carn
Titre original : Doors Open, 2008
Quatrième de couverture :
Trois compères décident de voler des tableaux à l'occasion de la journée Portes ouvertes de la National Gallery d'Édimbourg. Mike, 37 ans, a fait fortune en créant des logiciels informatiques et veut mettre un peu de piment dans sa vie. Robert Gissing, directeur de l'Institut d'art, va bientôt prendre sa retraite et a envie d'un cadeau de départ plus substantiel qu'une montre en or. Quant au banquier de la bande, Allan, il rêve d'accrocher chez lui deux œuvres qu'il a toujours aimées. Seulement voilà : monter un casse requiert des compétences, pas seulement de la matière grise. Et pour la logistique, des relations dans le milieu. Tout se complique très vite, surtout s'il faut louer les services d'un étudiant pour réaliser des copies... L'engrenage se révèle infernal, mais le trio a de la ressource. Polar hautement divertissant, retors et filant bon train, Portes ouvertes apporte la preuve qu'être voleur, ça ne s'improvise pas ! Rankin mène avec éclat cette fable pas très morale et nous surprend en alliant l'humour un rien cynique du Westlake de la série Dortmunder à l'efficacité trépidante d'un film comme Ocean's Twelve.
Auteur : Né en 1960 dans le comté de Fife, Ian Rankin est l’auteur de polars le plus célèbre de Grande-Bretagne et l’un des plus lus du monde grâce à la série de l'inspecteur Rebus. Il a obtenu toutes les récompenses imaginables, dont un Edgar Award et le Diamond Dagger pour l’ensemble de son œuvre, qui est traduite en vingt-deux langues. Il vit en famille à Edimbourg.
Mon avis : (lu en novembre 2011)
Je connaissais le nom de cet auteur mais je ne l'avais jamais lu, alors lorsque son nouveau livre a été proposé en partenariat par New Books, je n'ai pas hésité.
Trois gentlemen écossais, amateurs d'art ont une vie bien rangée où ils s'ennuient un peu. Il y a Mike Mackenzie, 37 ans, ayant fait fortune dans l'informatique, Allan Cruikshank presque 50ans, chargé de la gestion des grands comptes à la First Caledonian Bank et Robert Gissing, directeur de l’Institut d’Art, bientôt à la retraite. Ce dernier a un jour l'idée de profiter de la journée « Portes ouvertes » de la National Gallery d’Edimbourg pour dérober quelques tableaux oubliés dans un entrepôt où sont les réserves du musée. « Aider ces malheureux tableaux emprisonnés à s'évader. » Il propose à ses deux amis que réaliser avec lui le braquage parfait. Le plan imaginé fait appel à étudiant des Beaux Arts capable de réaliser des copies des tableaux et de substituer les faux tableaux aux vrais... Mais bien sûr, cela ne se passera pas tout à fait comme prévu...
Voilà un roman policier très plaisant à lire, le lecteur suit la préparation, la réalisation et les suites du braquage avec des retournements de situations et des surprises...
Merci à News Book et aux Éditions Du Masque pour m'avoir de permis de découvrir ce livre.
Extrait : (page 9)
Mike les avait repérées. Deux portes jumelles, dont l’une, en s’ouvrant, faisait se refermer l’autre. Chaque fois qu’un serveur en livrée poussait la première pour apporter les plateaux de petits-fours dans la salle des ventes, l’effet était le même : elle s’ouvrait à la volée sur son passage, tandis que sa voisine se refermait doucement. Ce qui en disait long sur la qualité des œuvres exposées, songea Mike. Il s’intéressait davantage aux réactions des portes de l’office… Mais non. En toute honnêteté, l’expo n’y était pour rien. C’était plutôt de lui qu’il s’agissait.
Mike Mackenzie avait trente-sept ans, il était riche et s’ennuyait ferme. A en croire les pages financières des journaux spécialisés, il était le type même du self-made man, un de ces jeunes « rois de l’informatique » dorés sur tranche – sauf qu’il ne régnait plus sur grand-chose depuis que sa boîte avait été revendue clés en main à un consortium d’investissement. Selon certaines rumeurs, peut-être fondées, Mike était même un cas typique de dépression professionnelle. Fraîchement émoulus de la fac, lui et son copain Gerry Pearson avaient lancé leur start-up. Gerry avait le génie de la programmation, mais ni l'étoffe ni le culot d'un directeur commercial, et Mike s'était vite retrouvé aux commandes du secteur relations extérieures de leur petite entreprise. Après le rachat de la boîte, ils avaient partagé entre eux le produit de la vente puis, sans crier gare, Pearson lui avait annoncé qu'il déménageait pour l'Australie.
Challenge 3%
Rentrée Littéraire 2011
18/21
Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
Grande-Bretagne / Écosse