Aleph – Paulo Coelho
En librairie : le 5 octobre 2011
Lu en partenariat avec les éditions Flammarion
Flammarion – octobre 2011 – 312 pages
traduit du portugais (Brésil) par Françoise Marchant Sauvagnargues
Quatrième de couverture :
Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter.
Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager.
Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S éveiller.
Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre.
Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ?
Et si, grâce à la magie des mots et d une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?
Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.
Pourquoi ai-je accepté de lire ce livre ??? J’aurai du mieux lire la quatrième de couverture…
Pour moi, Paulo Coelho est l’auteur de l’Alchimiste que j’ai beaucoup aimé, tout comme Le pèlerin de Compostelle qui m'avait surprise mais beaucoup intéressée. J’ai eu peur en lisant les premiers chapitres… Il est question de quête spirituelle, de forces invisibles, de réincarnations et de vies passées… Après Saint-Jacques de Compostelle et Rome, J., son guide dans la Tradition, invite Paulo à faire un nouveau voyage. A lui de trouver sa nouvelle destination… Après une quarantaine de pages de digressions diverses, Paulo exprime le souhait de « traverser le pays (la Russie) en train et arriver jusqu’à l’océan Pacifique ». Et là commence vraiment le livre avec un voyage en Transsibérien et sa rencontre avec une jeune fille Hilal, avec Yao son interprète. Paulo est persuadé de d'avoir déjà rencontrée Hilal dans une autre vie... Ce voyage est riche en péripéties et en rencontres, il va aider Paulo à avancer dans sa vie personnelle.
Personnellement, je suis terrifiée par l'idée de pouvoir revivre le passé ou voir l'avenir... Cela me bloque et je me refuse à me plonger totalement dans une histoire comme celle-ci, j'ai besoin de prendre du recul et de me mettre en retrait... Malgré cela, j'ai apprécié cette lecture très originale.
Merci à Karine et aux éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir ce livre en avant première.
Extrait : (page 57)
A Moscou, il y a une jeune femme qui m'attend à l'extérieur de l'hôtel, quand j'arrive avec mes éditeurs. Elle s'approche et me prend les mains.
« Je dois te parler. Je suis venue d'Ekaterinbourg spécialement pour cela. »
Je suis fatigué. Je me suis réveillé plus tôt qu'à mon habitude, j'ai dû changer d'avion à Paris parce qu'il n'y avait pas de vol direct. J'ai essayé de dormir pendant le trajet mais, chaque fois que j'arrivais à sommeiller, j'entrais dans une sorte de rêve à répétition qui ne me plaisait pas du tout.
Mon éditeur explique que demain nous aurons un après-midi d'autographes et que dans trois jours nous serons à Ekaterinbourg, premier arrêt dans le voyage en train. Je tends la main pour prendre congé et je remarque que celles de la jeune femme sont très froides.
« Pourquoi n'es-tu pas entrée dans l'hôtel pour m'attendre ? »
En réalité, j'aimerais lui demander comment elle a découvert l'hôtel où je suis descendu. Mais ce n'est peut-être pas difficile, et ce n'est pas la première fois qu'un tel événement se produit.
« J'ai lu ton blog l'autre jour et j'ai compris que tu avais écrit pour moi. »
Je commençais à poster sur un blog mes réflexions concernant le voyage. C'était encore expérimental et, comme j'envoyais les textes à l'avance, je ne savais pas exactement à quel article elle faisait allusion. Cependant, il n'y avait assurément aucune référence à cette personne rencontrée quelques secondes plus tôt.
Challenge 2%
Rentrée Littéraire 2011
8/14
Déjà lu du même auteur :
L'alchimiste Comme le fleuve qui coule
Brida