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A propos de livres...
30 juin 2011

Les chevaliers en herbe – Dangereux complots – Arthur Ténor

Arthur_Tenor 

dangereux_complots Gallimard-Jeunesse – octobre 2004 – 120 pages

Illustré par Denise Millet et Claude Millet

Quatrième de couverture :
Aliénor est folle de joie : elle accompagne son père à Paris pour assister à un mariage. Quel dommage, ses chevaliers ne seront pas du voyage. Mais Jean et Yvain décident de se cacher dans le convoi. A peine arrivés, ils se perdent dans la capitale où rôdent les brigands... Vite, leur princesse est en danger ! Arriveront-ils à temps pour déjouer le dangereux complot ?
Humour, suspense et émotions au Moyen Age. Partagez la nouvelle aventure d'un trio inséparable, les Chevaliers en herbe.

Auteur : Né en Auvergne, Arthur Ténor est un adulte qui a su garder un cœur d'enfant. Les contes de fées, les épopées fantastiques, les voyages hors de la réalité ordinaire lui procurent toujours autant d'émotion.
Sa passion de l'écriture est semblable à celle d'un aventurier sans cesse en quête de contrées inconnues, de rencontres inoubliables, de péripéties palpitantes. On pourrait donc définir Arthur Ténor comme un explorateur de l'imaginaire.

Denise et Claude Millet ont fait leurs études aux Arts-Décoratifs de Paris. C'est là qu'ils se sont rencontrés et qu'a commencé leur collaboration.
Depuis, ils ont réalisé ensemble de nombreuses images dans les livres pour enfants, la presse, la publicité, les affiches de cinéma, car ils aiment travailler dans des styles très variés.

Mon avis : (lu en juin 2011)
Avant ce Rendez-vous de Pimprenelle, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur. En regardant sa bibliographie, je me souvenais avoir déjà vu certains de ses livres sur la blogosphère et j'étais assez tenté de découvrir « Il s'appelait le soldat inconnu », malheureusement impossible de l'emprunter avant le 30 juin... Alors, n'ayant pas le choix, j'ai pris le seul livre présent d'Arthur Tenor... Le 4ème tome de la série Les Chevaliers en herbe : Dangereux complots.
Les personnages : Aliénor de Montcorbier, fille du seigneur Hubert de Montcorbier. Elle adore l'aventure, mais pas les bêtises. Elle est courageuse, mais pas téméraire.
Yvain de Lavandor appelé le Chevalier Flamboyant. Toujours volontaire pour secourir une princesse en détresse, il n'est jamais le dernier à partir pour de turbulentes équipées.
Jean de Jansac appelé le Chevalier Noir. Il préfère réfléchir avant de foncer. Il ne recule pas devant le danger, mais... prend le temps de le mesurer.
J'ai été agréablement conquise par cette lecture, c'est bien écrit et même un adulte se laisse porter par une histoire sympathique, avec de l'action, du suspense et de l'humour. Les trois héros sont très attachants. Voilà une façon distrayante de découvrir la vie au Moyen-Age.

Extrait : (page 38)
Deux jours plus tard, enfin, Paris est en vue ! Le convoi s'arrête un moment pour admirer de loin la formidable cité, ceinte d'un rempart impressionnant. Par ses nombreuses portes entrent et sortent des flots de marchands, de cavaliers, de pèlerins.
- Ho, la, la ! s'extasie Aliénor. On dirait une fourmilière !
Pour mieux profiter du panorama, elle s »est juchée sur le banc du chariot. Dame Gertrude s'est également levée.
- Et voyez, là-bas, les tours de Notre-Dame ! s'exclame la gouvernante en désignant la cathédrale que des génies de la pierre ont mis un siècle à édifier. Et les tours de la forteresse du Louvre ! Et celles du Temple ! Mon Dieu, mon Dieu, hou-ou !
La pauvre femme est si émue qu'elle est obligée de se rasseoir et de se faire éventer par une servante. Le seigneur s'approche à cheval du chariot. Une tension teintée d'inquiétude assombrit son regard. Il esquisse un sourire avant de s'adresser à Aliénor :
- Alors, ma fille, comment trouvez-vous ce paysage ?
- Pfou ! trouve seulement à répondre la fillette.
- C'est bien mon avis. Comme vous le savez, nous logerons chez notre cousin Philibert qui habite dans le quartier Saint-Jacques. Sa demeure est vaste et fort bien protégée des voleurs par ses gens d'armes, mais sorti de chez lui, c'est la rue. Et dans la rue, à Paris, on croise de tout, surtout le pire. Dame Gertrude, je compte sur vous pour veiller sur ma fille comme sur la prunelle de vos yeux.
- Assurément, Votre Seigneurerie, répond la gouvernante, votre prunelle sera bien gardée, dussé-je l'attacher à moi avec une corde.
Quelque peu rassuré, Hubert de Montcorbier regagne la tête du convoi.

La dernière étape du voyage ne sera pas la plus facile, car bien avant de franchir la muraille de la cité royale, les voyageurs sont bloqués par un encombrement. Aliénor s'amuse du spectacle des charretiers qui s'invectivent, tandis que dame Gertrude s'épouvante d'entendre leurs échanges de gros mots. Les huissiers, hallebarde en main, ont fort à faire pour bousculer les traînards, éviter les échauffourées et ordonner qu'on pousse les charrois de foin ou de tonneaux un peu trop encombrants. La progression dans la ville n'est pas moins délicate. Les rues sont affreusement étroites, le pavé est glissant de détritus et de boue, et dans les carrefours, c'est souvent en s'imposant qu'on peut passer.

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29 juin 2011

A quand les bonnes nouvelles ? - Kate Atkinson

Lu dans le cadre Swap à 2 PAL swap___2__lLecture commune avec Mrs Pepys

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Éditions de Fallois – août 2008 – 366 pages

Livre de Poche – octobre 2009 – 466 pages

traduit de l'anglais par Isabelle Carron

Quatrième de couverture :
Dans un coin paisible du Devon, une petite fille de six ans, Joanna Mason, est témoin d’un épouvantable massacre, dont elle est la seule rescapée. Trente ans plus tard, l’homme qui a été condamné pour ce crime sort de prison. A Edimbourg, Reggie, seize ans, travaille comme nounou chez un médecin, le docteur Hunter. Mais celle-ci disparaît, Reggie est la seule personne qui semble s’en apercevoir...
Enfin, l'inspecteur en chef Louise Monroe retrouve son vieil ami, Jackson Brodie, le détective privé de La Souris Bleue, empêtré dans un mariage malheureux, qui part à la recherche de son fils... Avec humour et maestria, Kate Atkinson brouille les pistes, entremêlant les intrigues et tenant le lecteur en haleine jusqu'aux dernières pages.

Auteur : Kate Atkinson est entrée dans la littérature par la grande porte, en 1996, avec un roman fascinant qui ne ressemblait à rien de connu, Dans les coulisses du musée, qui obtint le Prix Whitbread en Grande-Bretagne et le Prix du Meilleur Livre de l’année en France (« Lire »). Elle a publié depuis quatre autres romans : Dans les replis du temps (1998), Sous l’aile du bizarre (2000), La Souris bleue (2004) qui a obtenu le Prix Westminster du roman anglais, Les choses s’arrangent, mais ça ne va pas mieux (2006), et un recueil de nouvelles : C’est pas la fin du monde (2003). Best-seller en Grande-Bretagne, elle a connu en France des critiques élogieuses et un large public. Elle vit actuellement à Édimbourg.

Mon avis : (lu en juin 2011)
C'est le premier livre que je lis de cette auteur, et pourtant j'ai compris en cours de lecture qu'il était le dernier d'une trilogie mais cela ne m'a pas du tout gêné.
Le livre commence avec le terrible assassinat d'une mère, de deux de ses trois enfants et du chien de la famille, un jour d'été dans la campagne paisible du Devon. Joanna, 6 ans, est le seul témoin, elle réussit à fuir et à se cacher dans un grand champ de blé.
Trente ans plus tard, à Edimbourg, Reggie, 16 ans, est assistante maternelle chez le Docteur Hunter et son mari. Jackson Brodie, détective privé, part à la recherche de son fils...
Au début, j'étais un peu perdue avec tous ces personnages et ses différentes intrigues mais lorsque les premiers liens entre ses différentes histoires paraient j'ai été emportée par ma lecture et à aucun moment je ne me suis ennuyée. Je suis passée par de nombreux sentiments, du rire, aux larmes. La plupart des protagonistes de cette histoire à tiroirs cachent un passé douloureux qui ne les empêchent pas de croire à un avenir meilleur.
J'ai beaucoup aimé la fantaisie de Kate Atkinson qui nous surprend tout au long du livre. Reggie et Joanna sont très attachantes. Quand à Ms MacDonald, le vieux professeur de lettres classiques de Reggie Chase, elle est un haute en couleur avec son « Église de l'Extase à Venir », « un groupe de gens qui croyaient à des trucs incroyables » comme le définit si bien Reggie. Elle m'a souvent bien fait rire.
Après cette lecture vraiment très plaisante, j'ai très envie de lire les deux livres précédents, "La souris bleue" et "Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux".

Ce livre a été lu dans le cadre du Swap à 2 PAL organisé par Lili Galipette, c'est Mrs Pepys qui a choisi ce livre dans sa PAL et me l'a offert pour cette Lecture Commune. Allons voir son billet... 

Extrait : (page 21)
Il parut surgir de nulle part. Elles le remarquèrent parce que le chien se mit à produire un étrange grondement guttural et bouillonnant, que Joanna n’avait encore jamais entendu. Il marchait à toute vitesse dans leur direction et grossissait à vue d’œil. Il émettait un drôle de halètement. On s’attendait à ce qu’il lance « Bel après-midi » ou « Bonjour » au passage car c’était toujours ce que les gens disaient quand on les croisait sur la petite route ou le sentier, mais il ne dit rien. D’habitude leur mère disait « Belle journée » ou « Il fait une de ces chaleurs, vous ne trouvez pas ? », mais cette fois-ci elle ne dit rien. Au lieu de ça, elle se mit à marcher vite en poussant de toutes ses forces sur la poussette. Elle abandonna les sacs de provision dans l’herbe et Joanna s’apprêtait à en ramasser un mais leur mère dit : « Laisse. » Il y avait dans sa voix, sur son visage, quelque chose qui effraya Joanna. Jessica l'attrapa par la main et dit « Dépêche-toi Joanna », sévèrement, comme une grande personne. Ça rappela à Joanna la fois où leur mère avait jeté la cruche à rayures bleues et blanches à la figure de leur père.
À présent l'homme marchait dans la même direction qu'elles, de l'autre côté de leur mère. Leur mère marchait à toute allure et leur dit : « Allez, vite, on suit. » Elle avait l'air hors d'haleine. Puis le chien courut devant l'homme et se mit à aboyer et à sauter comme pour tenter de lui barrer le chemin. Sans prévenir l'inconnu lui flanqua un coup de pied qui le catapulta en l'air et le fit atterrir dans le blé. Elles ne le voyaient pas, mais entendaient ses gémissements déchirants. Jessica se mit devant l'homme et lui cria quelque chose en le menaçant du doigt et en avalant de grandes goulées d'air, comme si elle n'arrivait plus à respirer par le nez, puis elle courut dans le champ à la suite du chien.
Ça tournait au vilain. Aucun doute là-dessus.

Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
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Grande-Bretagne, Écosse

27 juin 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [35]

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C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou et proposé par Galleane 

Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière ?

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En mémoire de la forêt - Charles T. Powers (partenariat Libfly Furet du Nord)
Les trois lumières – Claire Keegan
Chiens féraux – Felipe Becerra Calderon (partenariat Libfly Furet du Nord)
Le Club des Cinq – Enid Blyton

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

A quand les bonnes nouvelles ? - Kate Atkinson (LC avec mrs pepys)

Que lirai-je cette semaine ?

Persécution - Alessandro Piperno (partenariat Libfly Furet du Nord)
Un livre d'Arthur Ténor pour le rendez-vous de Pimprenelle Découvrons un auteur
Un livre pour le Challenge Destination Cambodge, organisé par Evertkhorus
Et...

Bonne semaine, bonnes lectures et à lundi prochain !

26 juin 2011

Le Club des Cinq – Enid Blyton

 ou Le Club des Cinq et le passage secret

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C5_1983 C5_1994 C5_2000
C5_et_le_passage_secret_2006

Hachette – 1971 – 184 pages

Hachette – 1980 – 248 pages

Hachette – 1983 - 245 pages

France-Loisirs – 1994 -

Hachette – avril 2000 – 214 pages

Hachette – mars 2006 – 217 pages

texte français d'Hélène Commin

illustrations de Simone Baudoin

Quatrième de couverture :
Enfin les vacances de Noël ! Quatre enfants et leur ami, le chien Dagobert, arrivent à Kernach, tout prêts à profiter joyeusement de leur liberté.
Hélas ! La présence de M.Rolland, précepteur maussade et peu sympathique, ne risque-t-elle pas de compromettre leurs beaux projets ?
Cependant, les enfants vont connaître une foule d'aventures auxquelles ils ne s'attendaient guère, et la découverte d'un grimoire, puis celle d'un souterrain sous la maison, ne tarderont pas à les mettre sur la voie d'une énigme passionnante. Ce seront pour les cinq compagnons de merveilleuses vacances, fertiles en surprises, en émotions et en prouesses. Vacances dont on rêvera longtemps en attendant que celles de Pâques, puis des mois d'été, ramènent des heures aussi belles.

Auteur : Enid Mary Blyton est une romancière britannique, spécialisée dans la littérature pour enfants, née le 11 août 1897 dans le faubourg d'East Dulwich, à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead, dans la banlieue nord de Londres. On lui doit entre autres Le Club des Cinq (the Famous Five en anglais), Le Clan des Sept (The Secret Seven), Oui-Oui (Noddy). Ses romans, connus dans le monde entier, ont été vendus à plus de quatre cents millions d'exemplaires, traduits dans plus de quarante langues différentes.

Mon avis : (relu en juin 2011)
Je voulais lire les Club des Cinq en commençant par le premier épisode, Le Club des Cinq et le trésor de l'île, malheureusement je n'ai pas pu trouver un seul Club des Cinq à la bibliothèque... J'ai donc eu l'idée d'aller voir chez mes beaux-parents et j'ai eu le plaisir d'y trouver une dizaine de livres de la Bibliothèque Rose (Club des Cinq et Fantômette...).
Je commence donc la série
Le Club des Cinq par le deuxième épisode : Le Club des Cinq.
Ce sont les vacances de Noël, François, Mick, Claude, Annie et Dagobert se retrouvent à Kernach bien décidés à revivre un séjour aussi passionnant que l'été précédent... Mais comme ils ont eu des mauvais résultats scolaires, un professeur particulier a été embauché pour les faire travailler. Mais ce professeur a un comportement curieux et bien sûr le Club des Cinq va se lancer dans une enquête passionnante et pleine de surprise... Parmi le Club des Cinq, ma préférée c'est bien sûr Claude, je me retrouvai un peu dans son côté garçon manqué. Sa grande complicité avec son chien Dagobert est formidable... Je me suis vraiment amusée en retrouvant cette série d'enfance...

Challenge Le Club des 5
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2/10

25 juin 2011

Chiens féraux – Felipe Becerra Calderon

Lu dans le cadre  d'un partenariat Libfly et Furet du Nord
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chiens_ferraux Éditions Anne Carrière – août 2011 – 151 pages

traduit de l'espagnol (Chili) par Sandy Martin et Brigitte Jensen

Titre original : Bagual, Editorial Zignos. Lima, 2008. 

Quatrième de couverture :
1980, Nord du Chili, sous la dictature de Pinochet. Les terres arides du désert d'Atacama ne sont ensemencées que par les fosses communes du régime. Rocio, ancienne étudiante en médecine, a suivi son mari, Carlos, lieutenant de police, affecté à la réserve de Huara où il n'y a rien à faire et trop à méditer. Carlos consigne son ennui, ses doutes et ses inquiétudes concernant l'état psychologique de sa femme. Car Rocio, elle, n'est pas seule. A la différence des autres "Blancs", elle voit les villageois andins qui fuient leur présence comme une malédiction ; elle voit les chiens retournés à l'état sauvage rôder, craintifs et affamés, autour de la déliquescence morale des oppresseurs ; et surtout elle entend ces voix d'enfants qui l'habitent, comme le remords de son ventre infécond, comme le cri vengeur d'un peuple et d'un lieu martyrisés.
"Chiens féraux", le premier roman de Felipe Becerra Calderon, a reçu au Chili le prestigieux prix Roberto Bolano en 2006.
Dans ce roman surréaliste et polyphonique, Calderon explore les effets de la folie et de la solitude sur deux êtres ordinaires qui ont la particularité d'appartenir au camp des bourreaux. Il nous offre un texte dense, où la langue se fait schizophrène pour chanter la contagion du mal, dans une ronde macabre aux accents rappelant la prosodie de Malcom Lowry.

Auteur :  Felipe Becerra Calderón est né à Viña del Mar au Chili en 1985. Très vite, il s’installe à Valdivia, où il vit toujours aujourd’hui. Avec la première version de son roman, Chiens féraux, il obtient en 2006, le premier prix du concours Roberto Bolaño dans la catégorie roman. La même année, il se voit attribuer le Premier Prix dans la catégorie Conte du même concours. Les maisons d’édition chiliennes refusent toutes son manuscrit. Chiens féraux est finalement publié en 2008 par la maison d’édition Zignos, de Lima, au Pérou. En 2009, le roman est traduit à l’anglais et, la même année, la revue The Radgeworks (Edimbourg) présente et publie quelques chapitres de sa traduction. Aujourd’hui, Felipe Becerra fait partie de La Faunita, groupement littéraire avec lequel il imprime ses propres livres de poésie et théâtre. Il écrit actuellement son second roman, Ñache. Selon le quotidien national chilien La Tercera, Felipe est l'une des promesses de la scène littéraire du Chili.

 

Mon avis : (lu en juin 2011)
Voilà un livre assez spéciale et dont il m'est difficile également de parler...
Cela commence comme cela, «On ne peut pas continuer comme ça, maman, on ne peut pas. Il fait si froid, ici, dans l'ombre, dans ce tourbillon noir. Et ce sifflement persistant, comme une douleur, maman chérie. Laisse-nous leur raconter ton histoire, laisse-nous nous délivrer de tout ce fardeau, s'il te plaît, on ne fera de mal à personne. On ne peut pas continuer comme ça. Les amis veulent connaître ton histoire. Leur confier ce qui t'est arrivé ne te fera aucun tort. Et nous, on sera soulagés. Tu vas voir, maman chérie, on ne pleurera plus, on ne va plus te griffer, la nuit, on ne cognera plus sur ta tête pour que tu t'ouvres de part en part. Tu vas voir, on sera bien sages. Allez. Laisse-nous leur raconter ta vie, ...» Il semble que les narrateurs sont des enfants qui veulent nous raconter l'histoire de leur maman Rocío , mais au bout de quelques pages le lecteur découvre que ces enfants existent seulement dans la tête de Rocío. C'est une ancienne étudiante en médecine, elle a quitté Valparaiso pour suivre son mari Carlos, lieutenant de police, affecté dans la réserve de Huara. Carlos s'ennuie dans cette région du nord du Chili au cœur du désert de l'Atacama où il ne se passe pratiquement rien et il note sur un cahier ce qu'il fait de ses journées...
Le lecteur découvre l'histoire de Rocío et de Carlos entremêlée des voix des enfants et des écrits de Carlos. Rocío entend des voix, voit des ombres... Carlos voit des taches noires à l'horizon durant ses longues heures de travail... On rencontre un hypnotiseur, des chiens féraux...
Dehors c'est le désert, la chaleur, l'isolement, l'ennui et au dedans c'est la solitude et la peur, des voix, des ombres... Bizarre...
Je n'ai pas vraiment accroché avec ce livre, car au bout d'un moment j'étais perdu, je ne faisais plus la différence entre le réel et les hallucinations auditives ou visuelles... Le livre étant court, j'ai cependant pu le lire en entier dont l'écriture est assez poétique.

Définition : féral, férale, férals ou féraux : adjectif (du latin fera, bête sauvage). Se dit d'une espèce domestique retournée à l'état sauvage : Chats férals, chiens féraux.

Merci à Libfly et Furet du Nord et aux Éditions Anne Carrière  pour m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de l'opération La rentrée littéraire en avant-première.


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Libfly et Furet du Nord

Lu dans le cadre du Challenge Petit BAC
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"Animal"

Challenge 1%
Rentrée Littéraire 2011
RL2011b
2/7

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24 juin 2011

Swap Une Vague Bleue - le colis dévoilé !

Dans le cadre du Swap Mettez de la couleur dans votre PAL organisé par Valérie,
le deuxième swap concernait la couleur bleu avec Une Vague Bleue

Une_vague_bleue

Les règles : C'est un Swap en binôme.
Chaque colis doit contenir :

- un roman
dont la couverture est de la couleur demandée ou dont le titre la contient 
-
 un roman
se passant près au bord de la mer ou dont un évènement marquant est lié à un point d'eau. 
- un marque-page de la couleur ou sur le thème demandé 
-
une surprise (si possible surprise ou MP préparé par vos petits doigts) de la couleur ou sur le thème demandé 
-
une gourmandise bleue ou liée à une ville d'eau.
   

Avec mon binôme Thiphanie (blog : notes de lecture), nous avons été synchrones en effet, sans le savoir, nous avons posté nos colis le même jour... et la Poste ayant bien fait les choses (le chemin n'était pas très long...), nous les avons reçu également le même jour !

Hier soir, après une longue journée de travail, un train en retard...,
j'ai retrouvé le sourire en voyant mon colis !

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Comme c'est l'été et qu'il fait jour tard le soir,
j'ai passé la soirée à ouvrir mon colis et à faire les photos...
Toujours avec une certaine excitation, j'ai découvert ce que contenait mon colis Swap...
Je savoure ces instants ! ! ! 

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Thiphanie m'a bien gâtée !

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Voilà l'ensemble !
(les galets et coquillages, sont là pour la mise en scène...)

Et le détail...

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(en cliquant la photo, vous pourrez l'agrandir...)

Voilà une superbe carte aux bleus nombreux et variés...
avec une phrase de Gabriel Garcia Marquez
"Et ma barque m'emportera jusqu'à ton rêve"
et un très gentil mot de ma swappée,
une marque page parfait pour Une Vague Bleue !

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(en cliquant la photo, vous pourrez l'agrandir...)

J'ai éclaté de rire en découvrant la surprise
"cuisine" (gant et tablier) Monsieur Malchance !

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(en cliquant la photo, vous pourrez l'agrandir...)

Encore des surprises avec un mug rigolo qui va s'ajouter à ma petite collection,
 une soucoupe sachet ou boule à thé
Côté gourmandise, du thé bleu, des bonbons bleus !

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(en cliquant la photo, vous pourrez l'agrandir...)

Et pour terminer, des livres qui me feront voyager et
que Tiphanie a choisi parmi ma Liste A Lire :

- Le monde du bout du monde - Luis Sepulveda
(Chili)
- Profondeurs - Henning Mankell (Suède)
- Avec vue sur la mer - Didier Decoin (Normandie, La Hague)

Un très Grand MERCI à Tiphanie pour ce très beau colis et
Merci à Valérie pour l'organisation de ce Swap Une Vague Bleue

Allons voir maintenant, le colis bleu que j'ai concocté avec beaucoup de plaisir pour Tiphanie.

A suivre, le 3ème volet du Swap Mettez de la couleur dans votre PAL,
il est intitulé Encre noire sur page blanche, sur le thème des livres et de l'écriture.
Il reste encore des places pour s'y inscrire...

 

22 juin 2011

Les trois lumières – Claire Keegan

les_trois_lumi_res Sabine Wespieser – avril 2011 – 108 pages

traduit de l'anglais (Irlande) par Jacqueline Odin

Quatrième de couverture :
Par une radieuse journée d’été, un père emmène sa fillette dans une ferme du Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Le séjour chez les Kinsella semble devoir durer. La mère est à nouveau enceinte, et elle a fort à faire. Son mari semble plutôt désinvolte : il oublie le bagage de la gamine dans le coffre de la voiture en partant.
Au fil des jours, la jeune narratrice apprivoise cet endroit singulier. Livrée à elle-même au milieu d’adultes qui ne la traitent pas comme une enfant, elle apprend à connaître, au gré des veillées, des parties de cartes et des travaux quotidiens, ce couple de fermiers taciturnes qui l’entourent de leur bienveillance. Pour elle qui était habituée à une nombreuse fratrie, la vie prend une autre dimension. Elle savoure la beauté de la nature environnante, et s’épanouit dans l’affection de cette nouvelle famille si paisible. En apparence du moins. Certains détails l’intriguent : la manière dont Mrs Kinsella lui propose d’aller puiser de l’eau, les habits de garçon dont elle se voit affublée, la réaction de Mr Kinsella quand il les découvre sur elle…
Claire Keegan excelle à éveiller l’attention de son lecteur sur ces petites dissonances où transparaissent l’ambiguïté et le désarroi de ses personnages, si maîtres d’eux-mêmes. Et, dans cet envoûtant récit, le regard d’une enfant basculant à son insu dans le monde mystérieux des adultes donne toute sa force dramatique à la part cachée de leurs existences.

Auteur : Claire Keegan est née en 1968 en Irlande, où elle vit. Saluée comme une des voix importantes de la jeune génération des écrivains irlandais, elle est publiée dans de nombreux pays et a remporté plusieurs prix importants. L'Antarctique, son premier recueil de nouvelles, paru en mai 2010 chez Sabine Wespieser éditeur, a été très bien accueilli.

 

Mon avis : (lu en juin 2011)
J'ai découvert ce livre grâce au bouche à oreille de la blogosphère et les nombreux billets élogieux comme ceux de Bellesahi, LeiloonaClara.
Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fillette dans une ferme du Wexford en Irlande. Sa mère est à nouveau enceinte et les enfants sont nombreux à la maison. Les Kinsella vont accueillir la fillette pendant quelques temps pour décharger la famille. La narratrice est la fillette, elle raconte cet été particulier... Je n'en dirai pas plus pour vous laissez apprécier ce court livre de 100 pages.
J'ai été émue jusqu'aux larmes en lisant ce livre, il m'a fait penser à un film que j'aime beaucoup, « Le Grand Chemin » de Jean-Loup Hubert avec Anémone et Richard Bohringer.
Il y a beaucoup de poésie et de pudeur dans l'écriture de Claire Keegan, elle nous décrit à merveille l'Irlande rurale, la nature et ses habitants. Une histoire simple et authentique. A découvrir sans hésiter !

Extrait : (début du livre)
Tôt un dimanche, après la première messe à Clonegal, mon père, au lieu de me ramener à la maison, s’enfonce dans le Wexford en direction de la côte d’où vient la famille de ma mère. C’est une journée chaude, radieuse, avec des zones d’ombre et de brusque lumière verdâtre sur la route. On traverse le village de Shillelagh où mon père a perdu aux cartes notre génisse Shorthorn rouge et, plus loin, on longe le marché de Carnew où l’homme qui l’avait gagnée n’a pas tardé à la revendre. Mon père lance son chapeau sur le siège du passager, baisse la vitre et fume. Je secoue mes cheveux pour défaire mes tresses et m’étends sur la banquette, regardant par la lunette arrière. Ici le ciel est bleu, dégagé. Là le ciel bleu est garni de nuages crayeux, mais le plus souvent c’est un mélange enivrant de ciel et d’arbres strié de câbles électriques en travers desquels, de temps en temps, de petites volées brunâtres d’oiseaux fugaces se précipitent.
Je me demande comment elle sera, cette maison qui appartient aux Kinsella. Je vois une grande femme me surveiller, me faire boire du lait encore chaud du pis de la vache. Je vois une version plus improbable d’elle, en tablier, verser de la pâte à crêpes dans une poêle, demander si j’en voudrais une autre, comme ma mère le fait parfois quand elle est de bonne humeur. L’homme aura la même taille qu’elle. Il m’emmènera en ville sur le tracteur et m’achètera de la limonade rouge et des chips. Ou bien il me fera nettoyer les hangars et ramasser les pierres et arracher les séneçons et les patiences dans les champs. Je le vois tirer de sa poche ce qui, j’espère, sera une pièce de cinquante pence, mais en réalité c’est un mouchoir. Je me demande s’ils habitent dans une vieille ferme ou un pavillon neuf, s’ils auront des cabinets extérieurs ou une salle de bains avec des w.-c. et l’eau courante. Je m’imagine couchée dans une chambre sombre avec d’autres filles, en train de dire des choses que nous ne répéterons pas le matin venu.
Une éternité, ai-je l’impression, passe avant que la voiture ralentisse et tourne dans un étroit chemin goudronné, puis un frisson lorsque les roues claquent sur les barres métalliques d’une grille pour le bétail. De chaque côté, des haies épaisses sont taillées à angle droit. Au bout du chemin se trouve une longue maison blanche avec des arbres dont les branches traînent sur le sol.
« Papa, dis-je. Les arbres.
- Eh ben quoi ?
- Ils sont malades, je dis.
- C’est des saules pleureurs », dit-il, et il se racle la gorge.

Lu dans le cadre du Challenge Voisins, voisines
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Irlande

21 juin 2011

En mémoire de la forêt - Charles T. Powers

Lu dans le cadre  d'un partenariat Libfly et Furet du Nord
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en_m_moire_de_la_for_t Sonatine éditions – août 2011 – 450 pages

traduit de l’anglais (États-Unis) par Clément Baude

Quatrième de couverture :
En Pologne, quelques années après la chute du communisme. Lorsqu’on retrouve le cadavre d’un homme dans la forêt qui entoure le petit bourg de Jadowia, Leszek, un ami de la famille du disparu, décide de faire la lumière sur cette affaire. Il comprend vite que cet assassinat est lié à l’histoire trouble du village. Mais dans cette petite communauté soudée par le silence, beaucoup ont intérêt à avoir la mémoire courte et sont prêts à tout pour ne pas réveiller les fantômes du passé. L’ère communiste a en effet laissé derrière elle bien des séquelles et personne n’a rien à gagner à évoquer cette période où la dénonciation était encouragée, la paranoïa et la corruption omniprésentes, les comportements souvent veules. Sans parler de secrets plus profondément enfouis encore, datant de la Seconde Guerre mondiale, lors de la disparition brutale des Juifs établis à Jadowia depuis plusieurs générations. Leszek va devoir mettre sa vie en jeu pour venir à bout de cette chape de silence, et faire surgir une vérité bien plus inattendue encore que tout ce qu’il avait imaginé.

Dans ce thriller hors normes, au style d’une beauté et d’une puissance rares, Charles T. Powers aborde avec un art magistral de l’intrigue et du suspense des thèmes aussi universels que la culpabilité collective et individuelle, la mémoire et l’oubli – et les répercussions de l’histoire dans la vie de chacun. Ce «  roman exceptionnel », selon le New York Times, est un véritable chef-d’œuvre du genre.

Auteur : Né en 1943 dans le Missouri, Charles T. Powers a dirigé depuis Varsovie le département Europe de l’Est du Los Angeles Times. Il est décédé brutalement en 1996 après avoir remis le manuscrit de son unique roman, En mémoire de la forêt, à son éditeur.

Mon avis : (lu en juin 2011)
Au début, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre sans doute à cause des nombreux personnages et des noms polonais puis je me suis laissée prendre par l'histoire sans pouvoir lâcher le livre.
Tout commence avec l'assassinat de Tomek Powierza. Alors Leszek, son ami et voisin, décide de découvrir qui a tué Tomek. En enquêtant, Leszek découvre plusieurs secrets de la petite ville polonaise de Jadowia, la corruption, la trahison, et finalement la honte qui concerne un lourd secret qui date de la Seconde Guerre Mondiale.
Avec ce livre, l'auteur qui a passé lui même plusieurs années à Varsovie après la chute des communistes nous donne un témoignage très fort de la Pologne à cette époque, on découvre les privations qu'on subit les polonais, le système politique corrompu. Les personnages sont parfaitement décrits et crédibles, ce sont des gens simples qui cherchent à survivre et qui préfèrent oublier le passé sans se poser de questions. Personnellement, j'ai appris beaucoup de choses sur l'Histoire de la Pologne et des polonais, c'est un pays qui a été ravagé par la guerre, qui a été pendant si longtemps sous influences allemandes puis soviétiques, l'économie est au plus bas, les traffics en tous genres s'organisent. L'auteur évoque aussi l'attitude de la Pologne vis a vis de la communauté juive durant la Seconde Guerre Mondiale et après.

Voilà un livre passionnant, un « thriller » hors normes comme il est dit en quatrième de couverture.

Merci à Libfly et Furet du Nord et aux éditions Sonatine pour m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de l'opération La rentrée littéraire en avant-première.

Extrait : (début du livre : Prologue)
Nos forêts sont des lieux sombres, des lieux secrets, mais néanmoins des lieux fréquentés. Peut-être se méprend-on sur leur étendue tant l'image qui prévaut est celle d'un pays hérissé d'aciéries, de cokeries, d'usines fabriquant des tanks et des machines lourdes. Et pourtant elles sont vastes, ces forêts, il émane de leur tristesse mélancolique et méditative une telle impression d'isolement qu'on a du mal, pour certaines d'entre elles, à imaginer qu'un pied humain ait pu un jour fouler leurs feuilles mortes. Mais bien sûr il n'en est rien, car la Pologne est un vieux pays de la vieille Europe.
Dans une des régions qui bordent la frontière orientale, j'ai eu l'occasion de visiter une vieille forêt dont on disait qu'elle était la dernière forêt primitive d'Europe. Au cœur de ces bois épais, silencieux, que les lames ou les scies n'ont jamais touchés, avec ces chênes immenses et ces énormes pins effondrés qui pourrissent au sol pendant des décennies, on trouve des monticules circulaires, délicatement dessinés, qui peuvent parfois s'élever à deux mètres cinquante au-dessus du sol. Sur une de ces buttes, un chêne a poussé jusqu'à atteindre une hauteur de peut-être quarante mètres. Il doit avoir entre 600 et 700 ans. Son emplacement, précisément au sommet de la butte, est un petit mystère en soi : le gland est-il tombé ici par hasard ou a-t-il été planté ? Car sous ce tertre, protégés par les racines enveloppantes de ce géant, gisent les ossements pulvérisés de quelques-uns de mes plus vieux ancêtres, chefs anonymes des tribus slaves qui ont marché, ou chassé ou combattu, non seulement dans cette forêt, mais dans les bois les plus proches de ma maison, ceux que je connais, ou croyais connaître. Aujourd'hui, je repense souvent à cela : il y a toujours eu quelqu'un ici, une trace, une empreinte de pas laissée au fil des saisons, des générations de feuilles mortes et de pourriture. Au cœur de cette immobilité vide, bruissante, attirante, il y a toujours eu quelqu'un.


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Libfly et Furet du Nord

Challenge 100 ans de littérature américaine 2011
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Challenge Thriller 
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 catégorie "Même pas peur" : 1/8

 

Challenge 1%
Rentrée Littéraire 2011
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1/7

Challenge des Agents Littéraires
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20 juin 2011

C'est lundi ! Que lisez-vous ? [34]

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C'est le jour du rendez-vous initié par Mallou et proposé par Galleane 

Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière ?

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Un jour glacé en enfer - Anne B. Ragde
Arrêter-moi là ! - Iain Levison
Fantômette et l'île de la sorcière – Georges Chaulet 

Qu'est-ce que je lis en ce moment ?

En mémoire de la forêt - Charles T.Powers (partenariat)

Que lirai-je cette semaine ?

A quand les bonnes nouvelles ? - Kate Atkinson (LC avec mrs pepys)
Persécution - Alessandro Piperno (partenariat)

Bonne semaine, bonnes lectures et à lundi prochain !

19 juin 2011

Fantômette et l'île de la sorcière – Georges Chaulet

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Hachette - août 1964 – 190 pages

Hachette – 1980 – 190 pages

Hachette - novembre 2000 – 125 pages

Hachette - novembre 2006 – 152 pages

Hachette - juin 2011 -

illustrations de Jeanne Hives

Quatrième de couverture :
On découvrirait d'étranges choses sur cette île, au milieu du fleuve, si l'on pouvait s'y rendre.
C'est justement ce que trois filles ont l'intention de faire. Malheureusement, elles ont pris place dans une barque qui a un petit défaut : elle coule à pic quand on la met à l'eau...
Et ce n'est là que le début de leurs ennuis ! La situation s'aggrave, le danger se précise... et l'intrépide Fantômette va être obligée d'intervenir !

Auteur : Né, à Paris en 1931, d'une mère commerçante et d'un père ingénieur des Ponts et Chaussées, Georges Chaulet écrit très tôt ses premiers romans policiers. Une fois son bac en poche, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris, mais en 1952, il part faire son service militaire en Allemagne. Son rejet absolu de l'autorité transforme son séjour en cauchemar. Il se réforme grâce à l'écriture. Il décide à cette époque de faire de l'écriture son métier. C'est en 1960, avec le personnage de Fantômette que Georges Chaulet devient vraiment célèbre. Il a écrit plus de cent cinquante romans pour la jeunesse dont la célèbre série Fantômette et est aussi scénariste de la série de bande dessinée Les 4 as, dessinée par François Craenhals.

Mon avis : (relu en juin 2011)
J'inaugure mon inscription au Challenge Le Club des 5 organisé pendant cet été par George, pour redécouvrir les séries de nos enfances de la Bibliothèque Rose avec un Fantômette, une série que j'adorais et dont j'ai encore quelques exemplaires à la maison.
J'avais un très bon souvenir de cette aventure de Fantômette et la relecture plus de 30 ans après a été de même. Dans cette épisode ls trois amies Ficelle, Boulotte et Françoise partent en vacances à Gonjon-sur-Epuisette. Elles vont partir à la découverte de la mystérieuse Ile de la Sorcière, jouer à Robinson Crusoé, chercher un trésor... Dans cette aventure, Ficelle nous fait un festival... C'est un personnage très attachant et inoubliable... Elle est étourdie, farfelue, imprévisible, elle utilise des expressions uniques et propre à elle. Plus discrète et un peu en retrait, Boulotte est l'amie inséparable de Ficelle, est passionnée par la nourriture. Il ne se passe jamais un instant sans qu'elle grignote quelque chose et ses plus grandes peurs sont d'être à cours de nourriture ou de rater un repas. Françoise participe également à ces vacances, elle est l'élève idéale, sérieuse et intelligente, elle est plutôt solitaire et un peu mystérieuse. Fantômette est assez peu présente dans cet épisode, elle sauvera cependant Ficelle et Boulotte de la noyade et participera à l'arrestation de voleurs de bijouteries...

Pour en savoir plus sur la série des Fantômettes : Site non officiel très complet

perso_boulotte_v2   Ile_de_la_sorci_re_v9

Challenge Le Club des 5
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