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8 août 2010

Les gens - Philippe Labro

Livre lu dans le cadre du partenariat Blog-o-Book et  Folio

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Gallimard – janvier 2009 – 451 pages

Folio – juin 2010 – 413 pages

Quatrième de couverture : Trois destins parallèles s'entrecroisent, trois vies dont le seul point commun est le manque d'amour : Maria, une jeune orpheline californienne d'une beauté rare, Caroline, une Parisienne trentenaire, enfin Marcus Marcus, célébrité de la télévision, mégalo et parano. Autour d'eux, vont graviter toutes sortes de gens : la femme de l'ambassadeur américain en France, une intraitable executive woman, un détective privé, une coach sans scrupule, des loups et des agneaux... Philippe Labro nous offre, de San Francisco jusqu'aux cercles de pouvoir parisien, une ronde étourdissante. Pour dresser de manière drôle, critique et profondément attachante, un portrait captivant de nos contemporains.

Auteur : Philippe Labro, écrivain, cinéaste, journaliste, a publié aux éditions Gallimard Un Américain peu tranquille (1960), Des feux mal éteints (1967), Des bateaux dans la nuit (1982). En 1986, L'étudiant étranger lui vaut le prix Interallié. En1988, Un été dans l'Ouest obtient le prix Gutenberg des lecteurs. Après Le petit garçon en 1991, Philippe Labro publie Quinze ans en 1993, puis, en 1994, Un début à Paris, qui complète le cycle de ses cinq romans d'apprentissage. En 1996 paraît La traversée, un témoignage sur une expérience de mort approchée, suivi en 1997 par Rendez-vous au Colorado. En 1999, Philippe Labro fait parler Manuella. En 2002 paraît Je connais gins de toutes sortes, recueil de portraits revus et corrigés, en 2003, un nouveau témoignage, Tomber sept fois, se relever huit, traitant de la dépression, en 2006, Franz et Clara, un surprenant roman d'amour, et en 2009 Les gens.

 

Mon avis : (lu en août 2010)
Philippe nous raconte trois histoires, celles de trois personnages qui souffrent chacun de solitude affective. Il y a Maria, orpheline et jeune fille au pair dans une riche famille de San Francisco après s'être enfuie de sa famille d'adoption. Il y a Marcus Marcus, animateur vedette de la télévision, à la fois mystérieux. Dans son émission, "Vous qui aimez la gloire", il interviewe les célébrités, les mettant à nu en osant leurs poser toutes questions, même les plus « vachardes ». Et il y a Caroline, assistante de production cinéma, elle a été assez brutalement congédiée par son amant, elle devenue coach auprès de la nouvelle ambassadrice des États-Unis. Ces trois destins vont se croiser, puis se rencontrer.

Un livre qui pourrait être un film de Claude Lelouch... mais qui n'est pas totalement réussi... Le livre est un peu long à démarrer, la psychologie des personnages est très bien analysée, c'est bien écrit, mais je n'ai pas été convaincue, malgré cela je l'ai lu avec plaisir.

Merci à Blog-O-Book et Folio pour ce partenariat, qui m'a fait passé un moment agréable.

Extrait : (page 380)
Les gens, ils s'en moquaient bien, en effet, des minuscules convulsions au sein d'une bulle professionnelle.

Il existe des centaines de milliers d'univers, les myriades de segments les plus divers d'une société dont le degré de civilisation se mesure au nombre de contradictions qu'elle comporte. Ces univers sont séparés, inconnus les uns aux autres, indifférents les uns aux autres. Mais quelque chose les unit, le seul lien commun qui tisse cette carte inimaginable, cette toile arachnéenne aussi bien nationale que mondiale et que domine la peur, comme l'espoir. Tous sont soudés par la puissance de ce qui a révolutionné les mœurs : l'image, et sa transmission immédiate.
Les gens, c'était tout le monde et c'était n'importe qui. Souvent, ils ne savaient plus très bien où ils en étaient, les gens. On leur expliquait que la banquise arctique fondait, que les ours polaires allaient mourir, que des inondations géantes feraient disparaître des îles, puis des villes et peut-être des continents, et que le poumon d'oxygène du monde continuerait d'être déforesté, que l'asphyxie les gagnerait tous un jour, et sinon eux, du moins leurs enfants ou leurs petits-enfants, ou leurs arrière-petits-enfants. Et pourtant, ils continuaient de faire des enfants, les gens. Ils continuaient d'aimer, construire, inventer, créer, soigner, rechercher, enseigner, lutter.

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