jour_de_f_tes___l_hospice jour_de_f_tes___l_hospice_p

Julliard – novembre 1994 – 235 pages

Robert Laffont - juin 2009 – 273 pages

traduit de l’américain d’Alain Delahaye

Présentation de l'éditeur
Jours de fête à l'hospice est la toute première œuvre de John Updike. Ecrit en 1957, en l'espace de trois mois, ce roman a d'emblée enthousiasmé la critique américaine : un jeune auteur de vingt-cinq ans y faisait preuve d'un humour raffiné, d'une extraordinaire perfection formelle et d'une stupéfiante maturité d'esprit. 

Dans un hospice situé en rase campagne aux confins du New Jersey et de la Pennsylvanie, la monotonie de l’existence est rompue chaque été par une fête, qui est aussi l’occasion d une traditionnelle vente de charité. Dès le matin les vieillards s’affairent à leurs préparatifs, malgré la menace d’un gros orage, qui finalement éclate. Heureusement les nuages disparaissent au bout de quelques heures, et la fête commence en fin d’après-midi.
Les incidents qui parsèment la journée sont centrés sur la personne du nouveau directeur, Stephen Conner, un jeune administrateur peu doué pour le contact humain. Face à lui, le doyen de l’endroit, Hook (quatre-vingt-quatorze ans), apparaît comme un sage vénérable ; tandis que Gregg, plus jeune (seulement soixante-dix ans !), se comporte un peu comme un gamin mal élevé. L’imposante présence de Mendelssohn, l’ancien directeur aujourd’hui décédé, domine encore les pensées de tous les pensionnaires. Plusieurs figures féminines donnent également à ce livre une densité humaine exceptionnelle.
Une langue riche, précise et expressive ; une pensée dont la profondeur n’exclut pas l’humour ; et l’irrésistible tendresse humaine qui parcourt tout le livre : telles sont les qualités majeures de cette allégorie de la générosité, qui se lit constamment avec le sourire.

Biographie de l'auteur
John Updike naît en 1932 à Reading, en Pennsylvanie. Sa mère, l'écrivain Linda Grace Hoyer Updike, est à l'origine de l'envie de John Updike de devenir lui-même écrivain. Diplômé de Harvard en 1954, il passe un an à Oxford en Angleterre et s'installe à New York où il rejoint l'équipe du New Yorker. En 1957, il part vivre à Ipswich dans le Massachusetts. Après avoir accédé à la notoriété internationale avec Jour de fête à l'hospice (1959) et Le Centaure (1963), il rencontre un immense succès public et critique avec le cycle Rabbit Angstrom (1960-1990). En 1968, le scandale causé par la publication de Couples, dont le thème est l'adultère, lui vaut la couverture de Time. Il est l'auteur de vingt-six romans dont les célèbres Sorcières d'Eastwick (1984), adapté au cinéma avec Jack Nicholson, et de Ce que pensait Roger (1986), de centaines de nouvelles, de chroniques et de poèmes, publiés essentiellement dans le New Yorker et la New York Review of Books. En 2008 paraissait ce qui devait être son dernier roman, Les Veuves d'Eastwick. Il meurt le 27 janvier 2009 à l'âge de soixante-seize ans. La légende voudrait qu'il ait passé les derniers mois de sa vie dans un hospice.

Mon avis : (lu en novembre 2009)

Je ne connaissais pas cet auteur. Ce livre a été écrit en 1958. Dans ce livre on assiste a une journée particulière dans la vie d’un hospice situé aux confins du New Jersey et de la Pennsylvanie. C’est le jour de la kermesse annuelle où la monotonie de la vie à l’hospice est rompue. On y rencontre différents pensionnaires comme Hook, le plus âgé (94 ans) ancien instituteur, Gregg (70 ans), effronté et grossier, George Lucas qui est arrivé depuis peu à l'hospice avec sa femme Martha, le timide Tommy Franklin... Les préparatifs de la fête sont interrompus par un gros orage, mais la tension est aussi dans les esprits. Les pensionnaires vont se révolter contre Conner, le nouveau directeur de l'établissement très maladroit pour communiquer avec eux et ayant le matin décidé d’étiqueter les fauteuils de chaque pensionnaire.

Il décrit assez bien ce qu'était un hospice en 1958, mais le rythme lent de ce livre comme les pas de ses personnages fait que j’avoue avoir eu du mal à le terminer. J’en attendais mieux.

challenge_100_ans_article_300x225

livre lu dans le cadre du Challenge 100 ans de littérature américaine