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A propos de livres...
10 mai 2009

Saucisses et petits gâteaux - Dominika Dery

Saucisses_et_petits_gateaux traduit de l'anglais Michèle Garène

Jean-Claude Lattès – avril 2006 - 377 pages

 

Présentation de l'éditeur
Au lendemain de l'écrasement du Printemps de Prague, la naissance de Dominika va illuminer l'existence d'un couple de dissidents qui connaît une vie difficile. La mère, économiste, a été reniée par ses parents, membres de l'élite du parti. Le père, ingénieur, est réduit à jouer les chauffeurs de taxi pour survivre, ce qui ne l'empêche pas de rester d'un optimisme à toute épreuve. La sœur de Dominika, belle adolescente pulpeuse poursuivie par une nuée d'admirateurs, et un énorme saint-bernard viennent compléter cette famille pittoresque. Dominika grandit dans cet univers hétéroclite, où se côtoient voisins cancaniers, indicateurs à la solde clé l'Etat et gentilles " grands-mères "... Elle n'a qu'un seul rêve : devenir danseuse. Ces souvenirs de petite fille dans la Tchécoslovaquie des années 1980 ne sont pas sans rappeler les premiers films de Kusturica ou encore Good bye Lenin. Un Hymne à l'enfance et un bouleversant témoignage d'une époque révolue.


Biographie de l'auteur
Dominika Dery est née à Prague en 1975. D'abord danseuse puis comédienne cru Théâtre national, elle a vécu quelque temps en France avant de s'installer en Australie. Saucisses et petits gâteaux est son premier livre.

Mon avis : (lu en août 2007)

C’est le regard d’un enfant sur sa vie quotidienne en Tchécoslovaquie dans les années 80. Les personnages sont attachants, on ressent tout l’amour qu’il y a dans cette famille. Sa mère est économiste, son père ingénieur travaille comme chauffeur de taxi pour faire vivre sa famille, Klara sa sœur plus âgée de 9 ans est souvent courtisée, Dominika rêve de devenir danseuse. Les voisins espionnent et dénoncent…Les produits occidentaux ne se trouvent qu'au marché noir par contre saucisses et petits gâteaux se consomment sans compter ! Contrairement à l'époque, le récit n'est pas sombre du tout, au contraire. C'est un beau témoignage. 

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9 mai 2009

L’implacable brutalité du réveil – Pascale Kramer

l_implacable_brutalit__du_r_veil_1 Mercure de France – janvier 2009 – 140 pages

Présentation de l'éditeur
Una tétait en donnant des petits coups avec sa tête. Alissa la sentait à peine. Sur l'ordinateur resté allumé s'égrenaient toujours ces mêmes images d'elle et de lui, ce monde hypnotisant d'avant le réveil. Una la fixait de ses yeux bleus comme troublés de gelée. Une feuille morte prise dans le ventilateur de la climatisation grattait le silence. Il semblait que le temps pourrait ne plus bouger pendant des heures, et Alissa ne savait pas qui aller trouver. Comment les choses pouvaient-elles se montrer à ce point sans pitié, n'offrir ni recours ni alternative, désormais ? Alissa n'en revenait pas de ce qu'elle avait laissé se faire. Ce ne pouvait pas être ça la vie qui avait été promise.

Alissa et Richard étaient connus pour être le couple le plus sexy du campus. De leurs amours vient de naître Una. C'est l'été : le ciel californien est éclatant, on entend bourdonner les climatiseurs dans la résidence où ils viennent d'emménager. Laissée seule avec le bébé dont la totale dépendance l'émeut et l'accable, Alissa sombre inexorablement dans le doute. Mais le moment du choix est passé. Il n'y a pas de retour en arrière possible désormais.

Biographie de l'auteur
Pascale Kramer a publié plusieurs romans, dont Les Vivants, L'adieu au Nord et Fracas.

Mon avis : (lu en mai 2009)

J'ai pris ce livre un peu par hasard, il est très bien écrit mais l'ambiance est lourde, difficile...

On suit heure par heure la dépression d'Alissa après la naissance de sa fille Una. Elle vient d'emménager dans un appartement avec son mari Richard, leur bébé a 3 semaines. Cette naissance a bouleversé sa vie : elle ne ressent pas d'attachement pour son bébé, elle ne le comprend pas, elle se sent seule, abandonnée... Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Au même moment, ses parents se séparent et la maison de son enfance va être vendue. Alissa n'a plus de repère, elle doute de son aptitude à être une mère, mais il est trop tard, Una est là, il faut faire face à ses responsabilités.

J'ai été prise par ce roman, je me suis attachée aux personnages et j'ai été curieuse de savoir comment cela allait se terminer... En résumé un roman troublant.

 

Extrait : (début du livre)

Tout était absolument calme. La surface presque immobile de la piscine berçait le reflet du ciel et des galeries. Alissa y poussa du bout du pied un sachet de bonbons que quelqu'un avait laissé traîner dans les galets le long du mur des remises. Presque nue dans ses bras, Una tétait, poings crispés. L'effort tuméfiait son visage de sang sous la curieuse constellation de minuscules points blancs qui affleurait autour du nez. Alissa se concentra sur le mâchonnement des gencives dont la sensation mouillée la troublait. Au creux de sa main se soulevait doucement la cage des côtes menues sur lesquelles plissait la chair. Leurs peaux collaient un peu. La petite devait avoir chaud elle aussi, mais Alissa ne se décidait pas à l'emmener à nouveau dans l'eau, son regard laiteux et son affolement de souris l'avaient frappée d'une conscience tellement angoissante du rien qu'était encore cette vie dont elle avait désormais la charge.

Le portable était resté à l'entrée du bassin, près de la palissade en bois qui cachait les poubelles sous une poussée de jasmin. Alissa l'avait posé là tout à l'heure pour que Richard puisse les entendre se baigner et les encourager de son rire râpeux comme une toux dans le mauvais écho du haut-parleur. C'était une heure plus tôt. Alissa n'avait parlé à personne depuis, il n'y avait pas eu le moindre mouvement derrière l'écran grisâtre des moustiquaires, comme si le temps se dévidait lentement au seul bruit de vibration des climatiseurs. Ils avaient emménagé la semaine précédente. Ses parents étaient venus les aider le week-end, le frère de Richard avait passé la soirée à monter les étagères et la nuit sur le canapé d'où il avait plaisanté tard à travers la paroi. Rien ne laissait présager alors qu'il n'y aurait personne dans la chaleur blanche et bleue de la résidence pendant les longues heures silencieuses qu'il faudrait passer auprès d'Una. Alissa était seule pour la première fois, à vingt-sept ans, seule comme on l'est quand personne ne vous regarde. Elle n'arrivait pas encore à mettre de mots sur le silence de cette absence de regards.

8 mai 2009

Le Voile noir - Anny Duperey

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Seuil – avril 1992 – 235 pages

Points – octobre 2003 - 256 pages

Quatrième de couverture
J'avais pensé, logiquement, dédier ces pages à la mémoire de mes parents - de mon père, surtout, l'auteur de la plupart des photos, qui sont la base et la raison d'être de ce livre. Curieusement, je n'en ai pas envie. Leur dédier ce livre me semble une coquetterie inutile et fausse. Je n'ai jamais déposé une fleur sur leur tombe, ni même remis les pieds dans le cimetière où ils sont enterrés. Sans doute parce que obscurément je leur en veux d'avoir disparu si jeunes, si beaux, sans l'excuse de la maladie, sans même l'avoir voulu, quasiment par inadvertance. C'est impardonnable. Mon père fit ces photos. Je les trouve belles. Il avait, je crois, beaucoup de talent. J'avais depuis des années l'envie de les montrer. Parallèlement, montait en moi la sourde envie d'écrire, sans avoir recours au masque de la fiction, sur mon enfance coupée en deux. Ces deux envies se sont tout naturellement rejointes et justifiées l'une l'autre. Ces photos sont beaucoup plus pour moi que de belles images, elles me tiennent lieu de mémoire. J'ai le sentiment que ma vie a commencé le jour de leur mort - il ne me reste rien d'avant, d'eux, que ces images en noir et blanc.

Auteur : L'enfance radieuse d'Anny Duperey prend fin avec la mort par asphyxie de ses parents au monoxyde de carbone. La petite fille de huit ans subit alors une autre déchirure : celle d'être séparée de sa soeur. Elevée par sa tante, elle est en revanche libre d'opérer d'audacieux choix de carrière : l'inscription au Conservatoire de Rouen, la 'montée' à Paris, les prestigieux cours Simon, financés par quelques séances de mannequinat. Jean Mercure, fondateur du Théâtre de la Ville, va choisir de travailler avec elle pendant dix ans. Remarquée par ses pairs pour sa prestation dans 'La guerre de Troie n'aura pas lieu', l'actrice force ensuite les portes du 'septième art', et tourne pour Godart, Deville, Resnais... En 1970, elle rencontre son premier mari, Bernard Giraudeau, sur les planches de la comédie musicale 'Attention fragile'. De la même façon, elle tombe sous le charme de Cris Campion durant le tournage d''Une famille formidable'. Son rôle dans cette série lui vaut d'ailleurs de partager un 7 d'Or avec Bernard Le Coq. Elle est également reconnu comme écrivain grâce à des ouvrages tels que 'Le Voile noir', 'L' Admiroir', 'Les Chats de hasard' et plus récemment 'Allons voir plus loin, veux-tu ?' qui a connu un très grand succès. Elle triomphe en 2006, dans la pièce de théâtre 'Oscar et la dame rose'. Dynamique, généreuse, fine plume... elle est adorée du public.

Mon avis : (lu 1992)

Dans ce livre, Anny Duperey est bouleversante. Le drame qu'elle a subit lorsqu'elle avait 8 ans est tellement fort que « le choc de leur disparition a jeté sur les années qui ont précédé un voile opaque, comme si elles n’avaient jamais existé. » Avec ce livre et les photos de son père, Anny Duperey nous dévoile les sentiments qu'elle a gardé en elle pendant longtemps. Elle retrace son enfance avant mais aussi sa vie après la disparition de ses parents. Elle a longtemps culpabilisé de ne pas être mort avec eux mais aussi elle en a voulu à ses parents de l'avoir abandonnée. Elle a terriblement souffert d'être séparée de sa sœur après la mort de ses parents. Ayant perdu moi-même mes parents à l'âge de 19 ans, j'ai été très touchée et bouleversée par ce livre, il m'a aidé à me poser des questions et m'a donné certaines réponses. Cette lecture m'a beaucoup apaisée.

Extrait :

Faites pleurer les enfants

« On rêve toujours que ce que l’on écrit puisse être utile à quelqu’un , ne serait-ce qu’à une seule personne, que ce que l’on a sorti de soi avec peine ne reste pas un monologue stérile, sinon autant vaudrait prendre ces pages et les enfermer tout de suite dans un tiroir.
Alors, à tout hasard…
Si vous voyez devant vous un enfant frappé par un deuil se refermer violemment sur lui-même, refuser la mort, nier son chagrin, faites-le pleurer. En lui parlant, en lui montrant ce qu’il a perdu, même si cela paraît cruel, même s’il s’en défend aussi brutalement que je l’ai fait, même s’il doit vous détester pour cela mais ce que je dis là est impossible à faire…[…] Une personne aimante a envie d’épargner. Et pourtant… Pourtant, percez sa résistance, videz-le de son chagrin pour que ne se forme pas tout au fond de lui un abcès de douleur qui lui remontera à la gorge plus tard.
Le chagrin cadenassé ne s’assèche pas de lui-même, il grandit, s’envenime, il se nourrit de silence, en silence il empoisonne sans qu’on le sache.
Faites pleurer les enfants qui veulent ignorer qu’ils souffrent, c’est le plus charitable service à leur rendre. »

8 mai 2009

La forêt des ombres – Franz Thilliez

la_foret_des_ombres Le Passage – août 2006 – 394 pages

Présentation de l'éditeur
Hiver 2006. Cœur de la Forêt-Noire. Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle. Le Bourreau 125.

Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne. Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées... et très vite, la psychose s'installe. Ne reste alors qu'une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l'impensable...

La Forêt des ombres, huis clos infernal, nous entraîne dans les méandres de la folie et de la perversion.

Biographie de l'auteur
Franck Thilliez est l'auteur de La Chambre des morts (Prix Quais du polar 2006).
 

 

Mon avis : (lu en mai 2009)

Ce polar m'a donné des frissons... Les personnages sont ambigus, ils ont des secrets... L'auteur nous embarque dans un monde de folie, il sait nous tenir en haleine et nous perdre sur plusieurs pistes. Je reconnais que l'histoire est bien construite : c'est un huis clos dans un chalet sous la neige perdu au milieu de la Forêt Noire. L'atmosphère est oppressante. On explore les limites de la cruauté humaine... Bien sûr ce n'est qu'à la fin que l'on découvre la vérité. Le mélange action et psychologie est parfaitement dosé.

Pour ma part, je me suis retenue d'imaginer les scènes décrites tellement l'horreur est présente. Je ne suis pas vraiment friande de ce genre de policier où il y a une escalade dans le gore...

A lire si vous aimez les thrillers !

A éviter si comme moi vous faites parti des âmes sensibles car les descriptions sont précises et surtout très écœurantes !

 

Extrait : (page 139)
Le jeune homme traîna son escabeau jusqu'au charmant Bundy, non sans réprimer un certain dégoût. Le sang, qui avait gelé en gouttelettes noires, outrageait la blancheur ouatée déposée par la nature. Cette mort-là, puant la charogne, n'était pas la sienne, pas celle qu'on pouvait masquer à l'aide de produits conservateurs ou à coups de bistouri. Elle se déployait ici librement, sans tabou, et creusait toujours plus ces sculptures, secondées par la lente maturation du temps. Cette mort-là était celle de l'enfant que le meurtrier enterre et laisse pourrir dans son jardin, celle de l'adolescente, abandonnée ligotée contre un arbre, en proie aux bêtes sauvages. Cette mort-là était celle dont on ne parle jamais.
Seul sous ces cosses morbides, David la défiait, le yeux dans le yeux.

 

Extrait : (page 190)
En d'autres circonstances, l'épopée de David dans ce feu d'artifice de verdure, au volant d'un puissant 4X4, aurait été fantastique. Des hectares de silence. Des infinis rendus violets par la réfraction de la lumière à travers la glace. Des sculptures irréelles, que seul l'hiver savait modeler. Mais les événements des dernières heures donnaient à l'endroit une toute autre tonalité. Nettement plus terne, plus macabre.
David fixait le GPS lorsque l'arrière du véhicule se mit à chasser dramatiquement. Il écrasa la pédale de frein, entraînant la masse d'acier sur le côté gauche puis, dans un contrecoup, sur le côté droit. Il plaqua ses paumes sur le volant. Qu'est-ce qui s'était passé ?... Etait-il possible que...
Il descendit, l'oeil rivé au sol. A ses pieds, des traces de pas de petite taille, orientées vers le chalet. Des traces de course... Des traces de fuite. Celle de la femme aux cheveux noirs.
L' héroïne, échappée de son roman. Encore elle.
David se retourna vers la voiture. Alors ses joues se creusèrent, sa gorge se serra. Pneus avant et arrière gauche crevés ! 'Eh merde !' Il souffla dans ses mains nues, contourna le véhicule. Juste pour vérifier.
Les quatre pneus étaient à plat !

Extrait : le quatrième chapitre est en libre accès sur le site des livres de poche Pocket.

6 mai 2009

Le pendule de Foucault - Umberto Eco

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Grasset – février 1990 – 657 pages

LGF - avril 1992 – 656 pages

Résumé :
Après l'immense succès du Nom de la rose, voici le second grand roman d'un géant incontesté de la littérature mondiale. A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort. A Milan, trois amis passionnés d'ésotérisme et d'occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale. Et voici qu'apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance... Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d'énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l'Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l'on n'oublie plus jamais. Et assurément un classique.

Auteur : Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie (Alessandria), Piémont (Italie), est l'auteur mondialement connu de nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l'esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie. Il est surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques. Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l'École supérieure des sciences humaines à l'Université de Bologne, il en est professeur émérite depuis 2008. Son premier roman, Le Nom de la rose (1980) connaît un succès mondial avec 16 millions d'exemplaires vendus à ce jour et des traductions en vingt-six langues, son deuxième roman, Le Pendule de Foucault (1988) connaît également un énorme succès.

Mon avis : (lu en 1993)

Ce livre m'a autant passionné que le Nom de la Rose.

Avec près de vingt ans d’avance, Umberto Eco applique les recettes qu’utilisera plus tard Dan Brown dans le Da Vinci Code en imaginant un fil rouge à toutes les traditions ésotériques existantes. Par ce livre l'auteur cherche à dénoncer l'ésotérisme. C'est donc un livre anti-initiatique et anti-ésotérique.

Le Pendule de Foucault fait appel à beaucoup de références et de thèmes historiques, ésotériques, mythologiques, religieux, scientifiques, philosophiques, artistiques, politiques... On retrouve certaines dans des ouvrages ou des mythes mais d'autres viennent de l'imagination créative de l'auteur. Le livre peut alors sembler difficile d'accès mais il est possible de suivre l'histoire proposée sans avoir pour autant la vaste culture qu'Umberto Eco.

Un pendule de Foucault, du nom du physicien français Jean Bernard Léon Foucault, est une expérience conçue pour mettre en évidence la rotation de la Terre par rapport à un référentiel galiléen. Elle s'explique par l'existence de la force de Coriolis dans le référentiel non galiléen lié à un observateur terrestre.

Vidéo du pendule de Foucault au Musée des Arts et Métiers :

Une caméra est installée en haut du pendule de Foucault de l'Institut de géophysique de Munich. On peut ainsi le voir évoluer en direct.

 

Extrait : « - Mais en somme, et je m'excuse si je suis banal, les Rose-Croix existent ou pas ?
- Que signifie exister ?
- A vous l'honneur.
-La Grande Fraternité Blanche, que vous les appeliez Rose-Croix, que vous les appeliez chevalerie spirituelle dont les Templiers sont une incarnation occasionnelle, est une cohorte de sages, peu, très peu d'élus, qui voyage à travers l'histoire de l'humanité pour préserver un noyau de sapience éternelle. L'histoire ne se développe pas au hasard. Elle est l'aeuvre des Seigneurs du Monde, auxquels rien n'échappe. Naturellement, les Seigneurs du Monde se défendent par le secret. Et donc, chaque fois que vous rencontrerez quelqu'un qui se dit Seigneur, ou Rose-Croix, ou Templier, celui-là mentira. Il faut les chercher ailleurs.
-Mais alors cette histoire continue à l'infini ?
-C'est ainsi. Et c'est l'astuce des Seigneurs.
-Mais qu'est-ce qu'ils veulent que les gens sachent ?
-Qu'il y a un secret. Autrement pourquoi vivre, si tout était ainsi qu'il apparaît ?
-Et quel est le secret ?
-Ce que les religions révélées n'ont pas su dire. Le secret se trouve au-delà ».

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6 mai 2009

Le nom de la rose – Umberto Eco

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Grasset – 1982 - 549 pages

LGF – mai 2002 – 640 pages

Traduit par Jean-Noël Schifano

Prix Médicis étranger en 1982.

Présentation de l'éditeur
1327, Guillaume de Baskerville, moine franciscain, ex-inquisiteur et représentant du Saint-Empire, se rend dans une abbaye située aux confins de la Provence et de la Ligurie, afin de découvrir comment est mort l’un des moines, retrouvé défenestré.
Commence alors une incroyable enquête, où l’on va de découvertes en découvertes, dans le monde médiéval et monacal où les superstitions, les croyances et l’ignorance ne rendent pas facile la tâche de l’enquêteur.
Un roman admirable, mythique, où se côtoient une trame policière très bien montée et des enseignements précieux sur le monde médiéval.

Auteur : Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie (Alessandria), Piémont (Italie), est l'auteur mondialement connu de nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l'esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie. Il est surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques. Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l'École supérieure des sciences humaines à l'Université de Bologne, il en est professeur émérite depuis 2008. Son premier roman, Le Nom de la rose (1980) connaît un succès mondial avec 16 millions d'exemplaires vendus à ce jour et des traductions en vingt-six langues, son deuxième roman, Le Pendule de Foucault (1988) connaît également un énorme succès.

Mon avis : (lu en 1992)

Ce livre est un roman policier médiéval. Le Nom de la rose est une histoire en sept chapitres, chiffre symbolique qui représente le nombre de jours, de morts et d'étapes de l'enquête.

Nous sommes en 1327, dans une abbaye d'Italie du Nord. Un moine franciscain Guillaume de Baskerville et son jeune second Adso de Melk enquêtent sur une série de meurtres mystérieux qui impliquent l'Église. Les bénédictins y vivant sont mystérieux, l'ambiance du monastère est inquiétante. Umberto Eco n'est pas seulement un romancier, c'est surtout un érudit. Il entraîne le lecteur dans une histoire originale en huit-clos dans un monastère qui nous entraîne dans un aventure à la fois philosophique et policière avec un rythme effréné, le tout enveloppé de mystères. Certains passages sont en latin (non traduits !), cela semble surprenant, mais on comprendra mieux l'utilité au moment du dénouement. Le livre est très richement documenté. Et cela m'a passionnée.

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Une adaptation de ce livre a été réalisé en 1986 par Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery, Michael Lonsdale, Christian Slater, Valentina Vargas. Le réalisateur n'a retenu que l'ambiance, les personnages et le fil conducteur du roman, et malgré cela le film est très bon.

Si vous avez aimé le film, je vous invite vraiment à lire le livre.

Extrait : "Telle était la situation quand – déjà novice bénédictin au monastère de Melk -je fus arraché à la tranquillité du cloître par mon père, qui se battait dans la suite de Louis, non le moindre d'entre ses barons, et qui trouva sage de m'emmener avec lui pour que je connusse les merveilles d'Italie et fusse présent quand l'empereur serait couronné à Rome. Mais le siège de Pise l'absorba tout entier dans des préoccupations militaires. J'en tirai avantage en circulant, mi par oisiveté, mi par désir d'apprendre, dans les villes de la Toscane, mais cette vie libre et sans règle ne seyait point, pensèrent mes parents, à un adolescent voué à la vie contemplative. Et suivant le conseil de Marsile, qui s'était pris d'affection pour moi, ils décidèrent de me placer auprès d'un docte franciscain, frère Guillaume de Baskerville ; ce dernier allait entreprendre une mission qui devait le conduire jusqu'à des villes célèbres et des abbayes très anciennes. C'est ainsi que je devins son secrétaire en même temps que son disciple ; je n'eus pas à m'en repentir car je fus avec lui le témoin d'événements dignes d'être consignés, tel qu'à présent je le fais, et confiés à la mémoire de ceux qui viendront après moi.

Alors je ne savais pas ce que frère Guillaume cherchait, et à vrai dire je ne le sais toujours pas aujourd'hui, et je présume que lui-même ne le savait pas, mû qu'il était par l'unique désir de la vérité, et par le soupçon – que je lui vis toujours nourrir- que la vérité n'était pas ce qu'elle lui paraissait dans le moment présent. Et, en ces années-là, il était sans doute distrait de ses chères études par les devoirs impérieux du siècle. La mission dont Guillaume était chargé me restera inconnue tout au long du voyage, autrement dit il ne m'en parla pas. Ce fut plutôt en écoutant des bribes de conversations, qu'il eut avec les abbés des monastères où au fur et à mesure nous nous arrêtâmes, que je me fis quelque idée sur la nature de sa tâche. Cependant je ne la compris pas pleinement tant que nous ne parvînmes pas à notre but, comme je le dirai ensuite. Nous avions pris la direction du septentrion, mais notre voyage ne suivit pas une ligne droite et nous nous arrêtâmes dans plusieurs abbayes. Il arriva ainsi que nous virâmes vers l'occident tandis que notre destination dernière se trouvait à l'orient, comme pour longer la ligne montueuse qui depuis Pise mène dans la direction des chemins de saint Jacques, en faisant halte sur une terre que les terribles événements qui s'y passèrent me dissuadent de mieux identifier, mais dont les seigneurs étaient fidèles à l'empire et où les abbés de notre ordre d'un commun accord s'opposaient au pape hérétique et corrompu. Notre voyage dura deux semaines entrecoupées de moult vicissitudes, et dans ce laps de temps j'eus la possibilité de connaître (pas suffisamment, loin de là, comme j'en suis toujours convaincu) mon nouveau maître."

6 mai 2009

Nous étions les Mulvaney - Joyce Carol Oates

nous__tions_les_Mulvaney traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban

Stock – janvier 2009 - 595 pages

Présentation de l'éditeur
A Mont-Ephraim, petite ville des Etats-Unis située dans l'Etat de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Au milieu des animaux, ils cohabitent dans une ferme respirant le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres l'image d'une famille parfaite, comme chacun rêverait d'en avoir. Jusqu'à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar... Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial. En dressant le portrait de la dissolution d'une famille idéale, Joyce Carol Oates épingle l'hypocrisie d'une société où le paraître règne en maître et érige en roi les princes bien pensants ; où un sourire chaleureux cache souvent un secret malheureux ; où il faut se taire, au risque de briser l'éclat du rêve américain.

Auteur :

Née en 1938, Joyce Carol Oates a publié son premier roman en 1963. Devenue professeur de littérature à l’université de Princeton, elle poursuit la plus prolifique des carrières littéraires avec Blonde, Eux, Bellefleurs, Confessions d’un gang de filles.

Mon avis : (lu en mai 2009)

J’ai pris ce livre un peu par hasard à la bibliothèque, je ne connaissais pas l’auteur et j’ai longtemps laissé ce roman sous ma PAL avant que Florinette m’incite à le lire il y a quelques temps…

L’écriture de ce livre est vraiment belle : l’auteur nous décrit avec beaucoup de précision les paysages, les personnages et les évènements des plus banals au plus importants. Les animaux du livre sont tout également des personnages à part entière. Les Mulvaney sont une famille unie malgré les caractères si différents de ces membres : Judd, Marianne, Patrick, Mike les enfants, Michael et Corinne les parents. Un évènement tragique va bousculer l’harmonie de cette famille idéale. Chacun va réagir à sa façon et leurs vies et leurs relations vont être totalement bouleversées. Ce livre est plein d’humanité. J'ai beaucoup aimé. A découvrir !

Extrait : (début du livre)

Une maison de conte de fées.

Nous étions les Mulvaney, vous vous souvenez ? Vous croyiez peut-être notre famille plus nombreuse ; j'ai souvent rencontré des gens qui pensaient que nous, les Mulvaney, formions quasiment un clan, mais en réalité nous n'étions que six : mon père Michael John Mulvaney ; ma mère Corinne ; mes frères Mike et Patrick ; ma soeur Marianne et moi... Judd.

De l'été 1955 au printemps 1980, date à laquelle mes parents durent vendre la propriété, il y eut des Mulvaney à High Point Farm, sur la route de High Point, onze kilomètres au nord-est de la petite ville de Mont-Ephraim, Etat de New York, dans la vallée de Chautauqua, cent dix kilomètres au sud du lac Ontario.

High Point Farm était une propriété bien connue dans la vallée -inscrite plus tard aux Monuments Historiques - et "Mulvaney" était un nom bien connu.

Longtemps vous nous avez envié, puis vous nous avez plaints.

Longtemps vous nous avez admirés, puis vous avez pensez Tant mieux !...  ils n'ont que ce qu'ils méritent.

"Trop brutal, Judd !" dirait ma mère, gênée, en se tordant les mains. Mais j'estime qu'il faut dire la vérité, même si elle fait mal. Surtout si elle fait mal.

2 mai 2009

Le journal d'un dégonflé - Jeff Kinney

journal_d_un_d_gonfl_ Seuil – août 2008 – 223 pages

traduit de l'américain par Natalie Zimmermann.

Présentation de l'éditeur
Greg a 12 ans, un grand frère musicien qui lui fait des blagues, un petit frère qui le colle, un copain qu'il supporte histoire de ne pas être seul, des problèmes avec les filles qui pouffent à longueur de journée, des parents qui ne comprennent jamais rien à ce qu'il demande... Un jour sa mère lui offre un journal intime, que Greg rebaptise en carnet de bord.

Auteur : Né en 1971, Jeff Kinney est concepteur et réalisateur de jeux en ligne. En 1998, il commence à crayonner un personnage qui verra le jour sur le web, 6 ans plus tard. Quelques 50 millions de visiteurs après (100000 connexions par jour), l'éditeur Abrams décide de le publier en ouvrage, avec grand succès.

Mon avis : (lu en octobre 2008)

C'est le «carnet de bord mais pas le journal intime» d'un ados de 12 ans sous forme d'un roman-BD. Greg Heffley nous raconte de façon plutôt humoristique son année scolaire. Il parle de ses parents, de Scott son grand frère, de Manu son petit frère qui le colle sans cesse, de Robert son ami par défaut, des élèves de sa classe, de ses professeurs... Il est critique vis à vis de tous y compris de lui-même : il se trouve timide, ni sportif, ni intellectuel et bien sur dégonflé !

Il s'agit d'un élève américain, donc certains usages sont inhabituels pour un élève français.

Le graphisme du livre est original, puisque l'intérieur ressemble à un cahier ligné, l'écriture est manuscrite et c'est entrecoupé de BD et de petits dessins. Le style est simple, souvent oral. Cela nous rappelle un peu «le petit Nicolas»...

Ce livre est surtout destiné à des enfants de 9 à 12 ans.

Extraits : (version américaine)

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2 mai 2009

Ne le dis à personne - Harlan Coben

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Belfond – janvier 2002 – 353 pages

Pocket – avril 2004 - 430 pages

traduit de l'anglais (États-Unis) par Roxane Azimi

Quatrième de couverture
Imaginez... Votre femme a été tuée par un sérial killer. Huit ans plus tard, vous recevez un e-mail anonyme. Vous cliquez : une image... C'est son visage, au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Impossible, pensez-vous ? Et si vous lisiez
Ne le dis à personne...?

Résumé : Pédiatre, David Beck exerce dans une clinique pour le compte de Medicaid, structure sociale qui prend en charge les pauvres sans couverture sociale. Il aime son métier et l'exerce avec passion. Mais sa vie a été brisée lorsque son épouse, Elizabeth, qu'il connaissait depuis l'enfance, fut assassinée par un tueur sadique qui marquait ses victimes au fer rouge. Huit ans après ce drame, il reçoit un étrange e-mail codé dont la clé n'était connue que de lui-même et d'Elizabeth. Abasourdi, David essaie de se souvenir des détails qui entourèrent l'assassinat de sa femme, dont le propre père, officier de police, identifia formellement le corps. Impatient, il guette le prochain message qui lui donne rendez-vous le lendemain. En cliquant sur un lien hypertexte, il découvre alors le site d'une caméra de surveillance de rue et dans la foule, il voit, stupéfait, passer Elizabeth qui le regarde en articulant "Pardon, je t'aime"…

Auteur : Né en 1964, Harlan Coben est le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux Etats-Unis. Il est né et a grandi dans le New-Jersey, où il vit actuellement avec sa femme et leurs quatre enfants.

Mon avis : (lu en avril 2004)

C'est le premier livre que je lisais de cet auteur. Ce livre est un formidable thriller avec un suspense incroyable qui nous tient en haleine de la première à la dernière page. Il y a de multiples rebondissements de fausses pistes. Toute l’action se passe à toute allure courses-poursuites, chasses à l'homme, FBI et policiers… Le personnage principal David est très attachant.

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Une adaptation de ce livre a été réalisée par Guillaume Canet avec François Cluzet, André Dussolier, Marie-Josée Croze, Kristin Scott Thomas, Nathalie Baye, François Berléand, Jean Rochefort. Le film est sorti en novembre 2006. L’atmosphère du livre y est assez bien rendu.

Extrait :
Il y a cinquante ans et des poussières, le lac Charmaine avait abrité une colo pour gosses de riches. Le propriétaire avait fait faillite, et grand-père avait racheté le plan d'eau et le terrain environnant pour une bouchée de pain. Il avait retapé la maison du directeur et abattu la plupart des constructions qui bordaient le lac. Mais au-delà, dans les bois, où plus personne ne s'aventurait de toute façon, il avait laissé pourrir les dortoirs des mômes. Ma soeur Linda et moi, on partait les explorer, fouillant les ruines à la recherche d'un trésor, jouant à cache-cache, bravant le croque-mitaine, qui, nous en étions sûrs, nous épiait et guettait le moment propice. Elizabeth se joignait rarement à nous. Elle aimait que chaque chose soit à sa place. Se cacher lui faisait peur.
En descendant de voiture, j'ai entendu les fantômes. Plein de fantômes - trop -, qui tournoyaient et se disputaient mon atten­tion. C'est celui de mon père qui a gagné. Le lac était immobile, lisse comme un miroir, mais je jure que j'ai perçu le hurlement triomphal de papa tandis qu'il se catapultait du ponton, les genoux contre la poitrine, le sourire jusqu'aux oreilles, faisant naître une gerbe d'eau pareille à un véritable raz-de-marée aux yeux de son fils unique. Papa aimait bien atterrir à côté du radeau où ma mère prenait ses bains de soleil. Elle le réprimandait, sans pouvoir s'empêcher de rire.
J'ai cligné des paupières, les images se sont évanouies. Je me suis rappelé cependant comment le cri, les rires, le bruit du plongeon se réverbéraient dans le silence de notre lac, et je me suis demandé si l'écho de ces bruits et de ces rires-là avait vraiment disparu, si quelque part dans les bois les joyeux ululements de mon père ne continuaient pas à ricocher d'arbre en arbre. C'était bête comme idée, mais que voulez-vous.
Les souvenirs, ça fait mal. Surtout les bons.
- Ça va, Beck ? a demandé Elizabeth. Je me suis tourné vers elle.
- Je pourrai m'envoyer en l'air, hein ?
- Vieux pervers va.

2 mai 2009

Un tout petit mensonge - Francesca Clementis

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Belfond – mars 2005 - 388 pages

Edition France loisirs – 2006 – 458 pages

traduit de l'anglais par Isabelle Vassart

Présentation de l'éditeur
Omissions, déformations et autres révélations, une irrésistible comédie de mœurs à l'anglaise. Ou les aventures cocasses d'une adorable menteuse... En règle générale, Lauren n'est pas vraiment encline au mensonge. Le problème, c'est qu'elle n'est pas très à l'aise en société. Elle a beau être une redoutable femme d'affaires, quand elle sort, elle se transforme en reine des gaffes. Pas facile, dans ces conditions, de lier connaissance. Aussi, quand on lui présente Chris, un garçon tout à fait charmant, voire franchement séduisant, elle se dit qu'il serait temps de montrer à quel point elle peut être brillante et spirituelle. Quitte à déformer légèrement la vérité. Pas grand-chose, trois fois rien... juste de quoi déclencher une cascade de quiproquos et bouleverser la vie de tout son
entourage...

Biographie de l'auteur
Diplômée de philosophie, Francesca Clementis a travaillé dans la publicité pendant une dizaine d'années, avant de se consacrer à l'écriture. Elle vit actuellement à Londres avec son mari et leur fille. Après Lorna et ses filles (Belfond, 2004), Un tout petit mensonge est son second roman à paraître en France.

Mon avis : (juin 2008)

J’ai pris ce livre un peu par hasard à la bibliothèque : format idéal pour le train. Au début, l’histoire est prenante mais ensuite j’ai été déçu par certaines longueurs. C’est un peu comme une comédie sans prétention : cela distrait, mais sans plus. Je ne le conseille donc pas.

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