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1 mars 2009

Grammaire française et impertinente – Jean-Louis Fournier

la_grammaire_impertinente Payot – mai 1992 – 227 pages

Description
Elle montre souvent le mauvais exemple, mais donne toujours la bonne règle ! Voici une grammaire impertinente qui réunit l'ensemble des règles à suivre pour dire et écrire correctement bêtises et grossièretés. Des personnages inhabituels dans un livre de grammaire - un condamné à mort, un gangster, un commandant de bord aveugle... - nous enseignent l'usage des prépositions et des conjonctions et conjuguent avec aisance le subjonctif imparfait des verbes les plus délurés. Ancien écolier que les exemples puisés dans Anatole France ou Pierre Loti n'arrivaient pas à dérider, Jean-Louis Fournier a pensé aux élèves peinant aujourd'hui sur l'orthographe comme lui-même peinait hier. Un manuel que doit également posséder tout instituteur rêvant de voir une petite lueur s'allumer dans le regard blasé des cancres.

Auteur : Jean-Louis Fournier est un écrivain, humoriste et réalisateur de télévision né à Arras le 19 décembre 1938. Il est le créateur, entre autres, de La Noiraude et d'Antivol, l'oiseau qui avait le vertige. Par ailleurs, il fut le complice de Pierre Desproges en réalisant les épisodes de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, ainsi que les captations de ses spectacles au Théâtre Grévin (1984) et au Théâtre Fontaine (1986). C'est également à lui que l'on doit l'intitulé de la dépêche AFP annonçant le décès de l'humoriste: "Pierre Desproges est mort d'un cancer. Etonnant non ?". Il adore Ionesco.

Mon avis : (dans ma bibliothèque depuis 2000)
Ce
Jean-Louis Fournier définit lui-même son livre comme "l'ensemble des règles à suivre pour dire et écrire correctement des bêtises, des grossièretés et quelques horreurs... Une grammaire qui donne peut-être le mauvais exemple mais toujours la bonne règle." En effet, les exemples qui sont complètement fous et décalés et qui nous font bien rire. C'est vraiment savoureux à lire ! On s'amuse en apprenant la grammaire. Cette grammaire doit être dans une bibliothèque au même titre que le Bescherelle et le Bled !

Extraits :

La virgule (,) sépare certains éléments à l'intérieur de la phrase. C'est le signe de ponctuation le plus faible. Elle marque une pause assez courte.

Exemple : Pour ne pas briser la glace, les éléphants ont traversé le lac gelé sur la pointe des pieds. Les éléphants, voyant le lac gelé, se sont concertés très rapidement, puis, après une pause assez courte, ont décidé de traverser le lac sur la pointe des pieds.

*

Le sujet : Le sujet est l'être ou la chose dont le verbe exprime l'état ou l'action. On trouve le sujet en mettant qu'est-ce qui ? ou qui est-ce qui ? avant le verbe.

Exemple : Le gai laboureur est incommodé par les pets incessants de son percheron.

Qui est incommodé par les pets incessants du percheron ? Le gai laboureur parce qu'il est juste derrière et il a le nez à hauteur du cul de la bête donc le gai laboureur est bien le sujet.

*

Les adverbes de négation : ils permettent d'exprimer ou d'accentuer une négation. Les deux principaux sont non et ne. Non s'emploie pour renforcer une négation.

Exemple : « Non, je ne suis pas le dernier des cons », déclara-t-il en désignant la longue file qui le suivait.

Pour opposer deux éléments d'une phrase.

Exemple : L'éléphant s'est assis sur le chasseur par distraction, non par méchanceté.

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