La meilleure part des hommes – Tristan Garcia
Editions Gallimard - août 2008 - 305 pages
Prix de Flore 2008
Présentation de l'éditeur
Dominique Rossi, ancien militant gauchiste, fonde à la fin des années quatre-vingt le premier grand mouvement de lutte et d'émancipation de l'homosexualité en France. Willie est un jeune paumé, écrivain scandaleux à qui certains trouvent du génie. L'un et l'autre s'aiment, se haïssent puis se détruisent sous les yeux de la narratrice et de son amant, intellectuel médiatique, qui passent plus ou moins consciemment à côté de leur époque. Nous assistons avec eux au spectacle d'une haine radicale et absolue entre deux individus, mais aussi à la naissance, joyeuse, et à la fin, malade, d'une période décisive dans l'histoire de la sexualité et de la politique en Occident. Ce conte moral n'est pas une autofiction. C'est l'histoire, que je n'ai pas vécue, d'une communauté et d'une génération déchirée par le Sida, dans des quartiers où je n'ai jamais habité. C'est le récit fidèle de la plupart des trahisons possibles de notre existence, le portrait de la pire part des hommes et - en négatif - de la meilleure.
Biographie de l'auteur
Tristan Garcia est né en 1981 à Toulouse. La meilleure part des hommes est son premier roman.
Mon avis : (lu en janvier 2009)
J’ai pas vraiment d’avis sur ce livre que j’ai pris à la bibliothèque je ne sais plus pourquoi : parce qu’il a eu un prix ou parce que j’ai entendu parler du livre à la radio… Il était depuis quelques temps sur ma PAL et avant de la rendre à la bibliothèque je m’y suis plongée. Présenté comme le roman des «années sida», La meilleure part des hommes, fresque des années 1980 à Paris, retrace le destin de quatre personnages : deux homosexuels militants, un brillant intellectuel et une journaliste qui observe et raconte. Le sujet est difficile plutôt triste et noir, le ton est souvent cru et cruel. Ce livre est intéressant pour mieux connaître cette époque des « années sida ». Sinon, je n’ai pas été sensible à ce livre.