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7 janvier 2009

Mort d'un super héros – Anthony McCarten

mort_d_un_superheros_ Editions Jacqueline Chambon – septembre 2008 – 332 pages

traduit de l'anglais par Oristelle Bonis

Quatrième de couverture : Bienvenue dans le monde de Donald Delpe, quatorze ans, la peau sur les os, des épaules en portemanteau.
L'air bizarre. Pas de sourcils, pas de poils nulle part. Une tronche de patate pelée. Il enfile les rues du nord de Londres dans ses baskets taille 45, le bonnet tiré bas sur le front, le casque sur les oreilles, son Ipod à fond. Aucun succès avec les fil-les. Et pour couronner le tout, des parents qui l'énervent. Mais pire que tout ça : il a un cancer, et ça ne s'arrange pas. Le monde serait vraiment atroce s'il n'y avait. Miracle Man, l'indomptable, l'invincible superhéros inventé par Donald et dont les aventures remplissent ses carnets - des aventures qui le mettent aux prises avec son ennemi de toujours, Le gant, un docteur fou. Le temps est compté. Donald ne sait pas combien il lui reste à vivre, mais ce qu'il sait, c'est qu'il ne veut pas mourir vierge. C'est son rêve. Miracle Man a Rachel, même le Gant a une infirmière hyper sexy. Mais Donald ? C'est un temps pour les superhéros, qui ont l'habitude de faire leur apparition au moment où on les attend le moins. Mais, à l'inverse des superhéros de BD avec leurs costumes incroyables recouverts d'étranges symboles, les héros, dans la vraie vie, ont l'air tout à fait normaux. La chance de Donald, c'est d'être aidé par plein de superhéros humains. Mais est-ce que ça suffira à le sauver ?

Auteur : né en 1961 à New Plymouth en Nouvelle-Zélande, Anthony McCarten a écrit douze pièces de théâtre, dont Ladies Night, qui a obtenu le Molière de la meilleure pièce comique en 2001, et trois romans. Mort d’un superhéros est le premier à être traduit en français. 

Mon avis : (lu en janvier 2009)

Mort d’un super héros, une tragédie-comédie anglaise drôle et explosive avec au cœur du récit un adolescent malade condamné, amateur et dessinateur de comics. Il est plutôt solitaire. Ses parents le font suivre par un psychiatre pour qu’il retrouve goût à la vie et se batte contre le cancer. Mais l'histoire n'est pas si simple...

On reconnaît l'auteur de pièces de théâtre dans l'écriture de ce livre : il y a 3 actes, les chapitres sont remplacés par des plans séquences, eux-mêmes entrecoupés par des scènes entières d’une bande dessinée écrite quotidiennement par Donald.

Le récit est rythmé, à la lecture on imagine facilement les images qui défilent : les phrases sont courtes et imagées, il y a aussi beaucoup d'humour et l'ensemble est à l'image des 14 ans du héros.

On se retrouve plongé dans une histoire riche en émotions et bouleversante.

Extrait : « Elle confie son Coca à une des filles et file aux toilettes. Est-ce une invitation ? Donald nage en pleine confusion. L'attitude de Shelly appelle mille et une interprétations. Dont une seule l'engage à rester planté là. Les copines de Shelly le regarde, à son tour il leur confie son Coca et se lance à la poursuite de sa nana - sa nana (il peut le dire, enfin), la première sur Dieu-sait-combien à lui avoir offert ses lèvres, la fille dont il chérira le souvenir aussi longtemps qu'il vivra, le songe éveillé de sa vieillesse, s'il lui est donné de vivre vieux, l'étoile à jamais associée au succès inattendu de son scénar à petit budget, sa comédie romantique qui, au lieu du flop prévu, fait un tabac, crève le plafond de son box-office personnel, se démultiplie à l'infini : Shelly ; Shelly 2 : Suite ; Shelly 3: Le Jugement dernier ; Shelly 4 : Résurrection ; Shelly 5, 6, 7... jusqu'à la fin des temps dans le rôle taillé sur mesure pour elle. Oh, Dieu de bonté, laissez-la le jouer, ce rôle, encore et encore. » (p.151)

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